1er Colloque International sur le Genre et la Corruption : Des recommandations fortes pour faciliter les mécanismes de dénonciation.

 

Décentraliser ou déconcentrer les structures anti-corruption, améliorer la couverture et l’effectivité des mesures institutionnelles adoptées, faciliter les mécanismes de dénonciation, vulgariser le numéro vert de l’OCLEI, poursuivre et sanctionner les acteurs véreux abusant de leur pouvoir.

Telles sont, entre autres, les recommandations formulées par les participants à l’issue du 1er Colloque International sur le Genre et la Corruption qui s’est achevé ce vendredi 17 mai 2024 à l’hôtel Sheraton sous la présidence du Ministre de la Refondation de l’État chargé des Relations avec les institutions, M. Ibrahim Ikassa Maiga.

Ce Colloque International sur le Genre et la Corruption, organisé par le projet LUCEG (Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres), vise à explorer les multiples facettes de la corruption et son impact disproportionné sur les femmes à travers le monde.

Selon le Ministre de la Refondation de l’État chargé des Relations avec les institutions, M. Ibrahim Ikassa Maiga, la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et l’impunité est une priorité absolue, car le Mali, à l’instar de nombreux pays en développement, est confronté au phénomène de la corruption qui constitue un frein à son développement économique et social.

Cette heureuse initiative, qui participe de la réflexion active sur la problématique de la corruption et des pratiques connexes avec l’implication de tous les acteurs, notamment par l’engagement des « Femmes » et « Filles », est parfaitement alignée avec la vision du Gouvernement de Transition », a-t-il ajouté.

Pour sa part, la Directrice du projet LUCEG, Mme Seynabou Top, a souligné que la 1ère édition de ce colloque a constitué un cadre d’échanges, de discussions et de partage des bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption, permettant de déterminer les causes de la corruption et les impacts qu’elle peut avoir sur les droits des femmes.

Du côté des participants, c’est une satisfaction totale, car ce colloque a permis d’identifier et d’analyser les obstacles spécifiques auxquels les femmes sont confrontées en matière de corruption.

Mohamed Kanouté

Source : Mali24

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