SOCIETE
Rendre compte à la population conformément à l’article 22 du code des collectivités territoriales, est désormais une tradition respectée par la Mairie de la commune 3 du district de Bamako dirigée par Mme Djiré Mariam Diallo. C’est ainsi que ce vendredi 16 mai, le conseil communal était face à sa population pour présenter à celle-ci son compte administratif 2024. Il ressort que le budget 2024 de la Mairie de la Commune III du District de Bamako a été arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 6 941 264 397 francs CFA. Selon le régisseur de la Mairie, au titre du fonctionnement, le budget sur fonds propres s’élevait à 1 325 250 345 contre les fonds transférés de 5 162 580 825, ce qui donne un total de 6 487 831 170. S’agissant de l’investissement, il démontre que le budget sur fonds proposes était de 445 152 870 FCFA contre 8 280 357 FCFA de fonds transférés pour un total de 453 433 227 FCFA. Pour les recettes de fonctionnement, la prévision était de 6 487 831 170. Sur ce montant 5 516 429 321 ont été réalisés, soit un taux d’exécution de 85%. Au titre des dépenses de fonctionnement, 5 544 463 162 ont été réalisés sur une prévision de 6 487 831 170, soit 85% de taux d’exécution. Pour les recettes d’investissement, la Mairie de la commune 3 avait une prévision de 453 433 227 FCFA, sur lesquelles 175 000 000FCFA ont été réalisés, soit un taux d’exécution de 39%. Et dans le cadre des dépenses d’investissement, la mairie a obtenu 30% de taux d’exécution avec une prévision de 453 433 227 FCFA sur laquelle 135 373 841 FCFA ont été réalisés. « C’est un exercice de redevabilité que nous avons perpétué depuis le début de notre mandat. On se réunit chaque année pour faire le point de nos réalisations, ce qui a marché, ce qui reste à faire, écouter les conseils et les orientations », a déclaré d’entrée Mme Djiré Mariame Diallo, Maire de la commune 3. Pour elle, les résultats sont ceux de toute la population. Selon Mme Djiré, il y a eu certes des investissements et des réalisations mais beaucoup reste à faire. « Nous devons travailler ensemble pour combler les attentes », dira-t-elle, avant d’insister sur le paiement des taxes et impôts qui permettront encore à la Mairie de mieux faire. Dans son intervention, le représentant du gouverneur du district a salué cette cérémonie de restitution, un exercice qui démontre l’efficacité dans la gestion financière de la commune 3. « C’est un exercice crucial pour la transparence financière. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette gestion de la commune 3 », a-t-il expliqué. Modibo Djiré, le coordinateur des chefs de quartiers de la commune 3 a apprécié à sa juste valeur cette restitution devenue une tradition respectée par la mairie. Coulibaly A Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Abdoul Aziz Aguissa, né en 1969, le nouveau Vérificateur général du Mali, n’est pas un inconnu au sein de l’Institution, puisqu’il en était jusqu’ici le Secrétaire général. Juriste de formation, il est l’auteur d’une thèse de doctorat en droit public intitulée « Les réformes institutionnelles maliennes face aux enjeux de la bonne gouvernance » (2014), soutenue sous la direction du Professeur Jean-Charles Froment à l’Université de Grenoble, en France. Haut fonctionnaire membre du Corps préfectoral, il a également été chercheur au sein de l’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA-Mali), de l’ancien ministre Ousmane Sy. Source:  Aly Eneba Guindo journaliste Boîte de commentaires Facebook [...]
Au Mali, nombreuses sont les entreprises opérant dans le secteur des hydrocarbures, mais rares sont celles qui s’investissent réellement dans la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). La société Petro Bama, dirigée par Cheick Oumar Karagnara, continue de se distinguer en multipliant les actions humanitaires en faveur des plus vulnérables. La toute dernière en date remonte au jeudi 16 mai 2025, lorsque la société a apporté un important don à l’Union Malienne des Aveugles (UMAV), une structure qui prend en charge plus de 450 personnes déficientes visuelles. Cette donation, composée de vivres et de non-vivres, est estimée à 17 millions de francs CFA. Des dons en nature pour soulager les bénéficiaires Parmi les vivres offerts, on compte : 400 sacs de riz, 100 paquets de spaghetti, 20 bidons d’huile, 10 sacs de lait, 10 sacs de sucre, 1 tonne de mil, 10 sacs de kénkéliba, 10 sacs d’oignons, 10 cartons de pâte de tomate. Auxquels s’ajoutent des articles non alimentaires : 20 ventilateurs, 100 matelas deux places, 5 balles de friperie, 100 moustiquaires. Lors de la cérémonie de remise, le représentant du maire de la Commune VI n’a pas caché son émotion, saluant une initiative qui redonne le sourire à une communauté souvent oubliée. Une réponse à un cri du cœur Mme Sy Aminata Makou Traoré, directrice commerciale de Petro Bama, a expliqué que ce geste s’inscrit pleinement dans la politique de RSE de l’entreprise. Elle a précisé que cette action est notamment une réponse à une vidéo virale publiée par une utilisatrice de TikTok, plaidant pour un soutien urgent à l’UMAV. « Ce don ne couvrira pas tous les besoins, mais il apportera un peu de réconfort aux bénéficiaires », a-t-elle souligné, avant de saluer l’engagement de Me Rose Bouzaïd, marraine de l’Union, dont l’humanisme et le dévouement ne passent pas inaperçus. Une émotion partagée Submergée par l’émotion, Me Rose Bouzaïd a eu du mal à trouver les mots pour exprimer sa reconnaissance. Elle a néanmoins promis de poursuivre son engagement en faveur des personnes non-voyantes, avec l’objectif de leur permettre de vivre dignement et de manière autonome. « Si mon combat est d’aider les enfants et les femmes, je ne peux oublier les aveugles, qui ont eux aussi besoin de soutien et d’accompagnement », a-t-elle déclaré. Elle a également plaidé pour la rénovation des locaux de l’UMAV, notamment l’administration et les espaces communs, afin d’améliorer les conditions de vie des pensionnaires. Un engagement salué Hadji Barry, président de l’Union Malienne des Aveugles, a exprimé sa profonde gratitude à Petro Bama, réaffirmant que le slogan de l’entreprise, « Petro Bama, partenaire sûr », prend ici tout son sens. « Ce geste aura un impact réel sur l’avenir de nos membres. Nous remercions également l’État pour son accompagnement, tout en lançant un appel aux autres bonnes volontés pour venir en aide aux personnes vivant avec un handicap. Les besoins sont urgents et nombreux. » Coulibaly A. Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Pour prévenir les inondations meurtrières qui ont endeuillé des milliers de familles en 2024, le gouvernement malien a lancé une vaste opération de curage et de démolition de sites à risque dans le District de Bamako. Objectif : anticiper la saison des pluies et sauver des vies. L’opération a été officiellement lancée ce lundi par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, à Banankabougou (Commune VI), en présence de plusieurs membres du gouvernement. Elle prévoit le curage de 131 073 mètres linéaires de collecteurs et de 235 365 mètres linéaires de caniveaux à travers les six communes du District de Bamako. En 2024, Bamako a enregistré 79 cas d’inondation, dans un contexte national marqué par 729 sinistres ayant touché plus de 88 000 ménages et détruit plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles. Face à cette situation dramatique, les autorités de la Transition ont décidé de passer à l’action dès maintenant pour limiter les dégâts cette année. Au cours de sa tournée, le Premier ministre a visité plusieurs sites fortement touchés l’année dernière, notamment le pont « Woyowayanko » de Sébénikoro, ses voies de contournement, ainsi que les collecteurs et siphons de Missabougou, sans oublier les sites identifiés pour démolition. À l’issue de cette visite, il a annoncé une série de mesures concrètes, dont : Le curage de deux siphons ; La construction de collecteurs en maçonnerie de moellons à l’amont des siphons secondaires sur la voie d’accès à Sabalibougou Courani ; La réalisation d’un pont métallique sur le Woyowayanko en remplacement temporaire de l’ouvrage existant devenu impraticable ; L’aménagement d’une voie alternative de 6 km le long de la RN5 en Commune IV. Concernant la situation particulièrement préoccupante de Missabougou, le Chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de mener un curage intensif des caniveaux afin de désengorger les points de stagnation. À propos du pont de Woyowayanko, il a rappelé que l’année dernière, l’accès y était devenu totalement impossible, rendant les opérations de secours extrêmement difficiles. Un ouvrage provisoire sera donc érigé en attendant la construction d’un pont permanent. Le gouvernement a également prévenu que les occupations anarchiques et les constructions sur les zones inondables seront démolies, dans le strict respect du plan d’urbanisation, afin de protéger les populations. Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le mardi 13 mai 2025, le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a vivement réagi à l’horreur survenue à Missabougou, où une fillette de 4 ans a été victime d’un viol suivi de meurtre. Dans un communiqué, le ministère a non seulement exprimé sa profonde indignation, mais a également dénoncé les propos déplacés tenus par un influenceur malien à la suite de ce drame. « Ces déclarations inacceptables surviennent quelques jours après l’abominable viol et le meurtre d’une fillette innocente. Le Ministère réaffirme son engagement sans faille à lutter contre toutes les formes de violences basées sur le genre, et à protéger les droits des femmes et des enfants », peut-on lire dans la déclaration officielle. Le ministère appelle à l’ouverture d’une enquête judiciaire rigoureuse afin que justice soit rendue à la victime et que les auteurs de cet acte ignoble soient punis à la hauteur de leur crime. Cette affaire, qui bouleverse l’opinion publique, relance une fois de plus le débat sur la protection des enfants et la nécessité de renforcer les mesures de prévention contre les violences sexuelles au Mali. Kada TandinaMali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis ce mardi 13 mai 2025, plusieurs acteurs de la chaîne pénale, notamment des magistrats, greffiers, officiers de police judiciaire (OPJ) ainsi que le personnel de l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués (ARGASC), prennent part à un atelier national intitulé : « Validation des outils de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués et réflexion sur la mise en œuvre de la confiscation sans condamnation pénale ». Organisée par l’ARGASC avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette rencontre de deux jours s’inscrit dans le cadre du projet LUCCEI 2. Elle vise à renforcer les capacités des institutions étatiques dans la prévention et la lutte contre la corruption. L’objectif principal de cet atelier est de valider des outils concrets et opérationnels pour le recouvrement et la gestion des avoirs saisis ou confisqués, et de mener une réflexion approfondie sur la possibilité d’appliquer des mesures de confiscation sans condamnation pénale. Selon M. Daouda Sissoko, chargé de mission au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le recouvrement des avoirs criminels est un pilier fondamental de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. « Les citoyens maliens attendent une justice ferme, qui combatte réellement l’impunité et l’enrichissement illicite », a-t-il déclaré. Il a également précisé que cette rencontre est une opportunité pour les participants d’examiner, amender et valider les outils de gestion des avoirs tout en capitalisant les expériences, les bonnes pratiques, les difficultés rencontrées et les leçons apprises. Pour sa part, M. Yahiya Ba, représentant du PNUD, a salué la tenue de cet atelier qu’il considère comme une étape cruciale dans le renforcement du dispositif national de lutte contre la criminalité économique. Il a assuré que ces deux jours de travaux permettront aux participants de disposer des outils nécessaires à une gestion efficace des avoirs criminels : saisie, conservation, gestion et restitution. Il a par ailleurs réaffirmé l’engagement du PNUD à soutenir les autorités maliennes dans la mise en œuvre des réformes visant à renforcer la transparence, la redevabilité et la lutte contre la corruption. Quant au directeur général de l’ARGASC, M. Oumar Traoré, il a rappelé que ce sont les acteurs de la chaîne pénale qui fournissent à son agence la « matière première », à savoir les décisions de saisie ou de confiscation rendues au cours des enquêtes préliminaires, de l’instruction judiciaire ou même après la condamnation d’un délinquant financier. À noter que les travaux prendront fin ce mercredi 14 mai 2025. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est une révélation choc faite par le procureur en charge du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, Dr Adama Coulibaly, lors du journal télévisé de 20h de l’ORTM ce lundi 12 mai 2025 . Grâce à la digitalisation des postes de péage, 15 individus impliqués dans une fraude massive ont été identifiés, et 223 millions de francs CFA détournés ont pu être récupérés. Au Mali, certains détournent encore leur ingéniosité vers des pratiques frauduleuses plutôt que vers le développement du pays. C’est le cas de ces quinze agents et complices œuvrant dans les postes de péage, qui ont mis en place des systèmes pour détourner les recettes publiques, au détriment de l’entretien routier. Ces individus sont poursuivis pour atteinte à la confidentialité et à l’intégrité du système informatique, avec pour objectif d’en tirer des gains frauduleux. Selon le procureur Coulibaly, le rapport préliminaire de l’enquête révèle des écarts de recettes impressionnants depuis la mise en place de la digitalisation. Par exemple : Le poste de péage de Kati, situé à 15 km de Bamako, générait 29 millions FCFA par mois avant la digitalisation. Aujourd’hui, ce même poste rapporte 73 millions FCFA mensuellement, soit plus du triple. Quant au poste de Massala, à 50 km de Bamako sur la route de Koulikoro, il générait à peine 1 million FCFA par jour. Depuis la digitalisation, les recettes atteignent 5 millions FCFA par jour. Ces résultats montrent que la digitalisation permet à l’État d’effectuer un contrôle systématique et rigoureux des recettes, contribuant ainsi à l’entretien efficace du réseau routier. Rien que pour ces deux postes, la digitalisation a permis de faire rentrer 223 millions FCFA par mois dans les caisses de l’État. Selon Dr Coulibaly, les investigations ont permis de découvrir l’utilisation de logiciels frauduleux et d’applications pirates par les fraudeurs pour falsifier les données saisies dans les machines. « Au lieu d’enregistrer correctement un gros porteur, la machine était manipulée pour l’identifier comme un véhicule léger. Ainsi, les agents empochaient illicitement la différence tarifaire », explique-t-il. C’est grâce à une cellule de contrôle interne, mise en place pour surveiller les performances post-digitalisation, que ces anomalies ont été détectées, certains coupables ayant même été pris la main dans le sac. Des éléments de preuve solides sont entre les mains du procureur, et plusieurs des mis en cause ont déjà reconnu leur implication, révélant l’existence d’un réseau structuré et étendu. Ibrahim Traoré dit IB Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’organisation Appel-Mali, en partenariat avec l’Union Européenne, a tenu du 08 au 10 mai 2025 à Bamako des journées d’échanges axées sur la coopération entre l’UE et le Mali, la promotion du genre et la lutte contre la désinformation. Une vingtaine de journalistes et blogueurs venus de Bamako, Koulikoro et Ségou y ont participé activement, dont l’équipe de la rubrique « Femmes » de Mali24. La coopération entre l’Union Européenne et le Mali, selon Son Excellence Thomas Eckert, Ambassadeur de la délégation de l’UE, remonte à 1957. Le diplomate a mis en avant l’engagement de l’Union dans le soutien au secteur médiatique malien : « Depuis plusieurs années, l’UE œuvre activement pour soutenir un secteur médiatique libre, indépendant et responsable, essentiel à la consolidation de la démocratie, à la promotion des droits humains et à la stabilité du pays. La collaboration entre l’UE et la presse malienne doit continuer à évoluer, afin de garantir une information de qualité, promouvoir l’égalité et défendre la vérité face aux défis de notre époque. » Une formation en phase avec l’actualité Cette formation a coïncidé avec la Journée de l’Europe (9 mai) et la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai). Un contexte symbolique souligné par l’Ambassadeur : « La promotion de l’égalité entre hommes et femmes est non seulement une question de droits humains, mais aussi un levier pour le développement durable. La presse doit contribuer à sensibiliser, à déconstruire les stéréotypes et à encourager une société plus inclusive. » Focus sur le journalisme sensible au genre Après une première journée consacrée à la coopération Mali–UE, la deuxième journée a mis en lumière le journalisme sensible au genre, avec l’intervention de Mme Diallo Assétou Diarra, experte en la matière. Elle a expliqué que ce type de journalisme : « …vise un traitement équitable de l’information liée aux questions de genre, en adoptant des bonnes pratiques pour un contenu inclusif et équilibré sur les inégalités de genre, les discriminations, les violences basées sur le genre (VBG), tout en évitant les langages stigmatisants ou stéréotypés. » Des exercices de simulation ont été réalisés par les participants pour illustrer les comportements à adopter dans les rédactions comme dans la société, en s’inspirant des réalités du quotidien. Une démarche saluée pour son aspect concret et engageant. Kada Tandina, Assétou Samaké mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Relever la dimension sociale des acteurs des médias face à diverses précarités, offrir une assistance complémentaire aux dispositifs classiques de protection sociale, améliorer les conditions de vie des journalistes grâce à des aides d’urgence, des formations et un accès à la protection sociale, voilà entre autres les objectifs visés par le Fonds de Solidarité de la presse lancé ce samedi à la Maison de la presse. Ce lancement marque la fin de la semaine nationale de la liberté de la presse qui a été riche en activités. Il a enregistré la présence du parrain M. Issa Arsina Cissé, les responsables des organisations professionnelles de la presse, d’un parterre de journalistes. Le président de la Maison de la presse a apprécié à sa juste valeur l’initiative de ce fonds qui intervient à point nommé en raison de la situation de précarité des hommes de médias. « Ce projet est le nôtre. Faisons en sorte qu’il soit un succès », a-t-il soutenu. Pour Bassidiki Toure, président du comité de gestion du fonds, ce lancement n’est pas une fin, mais un début. C’est selon lui, un engagement collectif vers un avenir médiatique plus solidaire, plus structuré et plus digne. « Ensemble, faisons de ce Fonds un outil au service d’une presse qui élève notre société, éclaire nos débats et défend les valeurs républicaines », a-t-il déclaré, avant de préciser que l’adhésion au Fonds est volontaire. « Peut être membre de l’association, toute personne relevant d’une presse légalement créée et tout journaliste ou agent de presse exerçant à titre privé ou dans une entreprise de presse », ajoute-t-il. Et d’insister sur le paiement régulier des cotisations des 1000F pour avoir accès à tous les services et avantages individuels ou collectifs que le Fonds fournit. Ainsi, il a remercié tous ceux qui de prêt ou de loin ont contribué à la réussite du lancement du fonds. Parmi lesquels, Issa Arsina CISSE, Président du Forum des cadres et Notabilités des Régions du Nord et du Centre pour la paix et la stabilité au Mali, le parrain de la cérémonie pour son appui inestimable.  « Au-delà des clivages, à s’unir pour soutenir une presse libre, responsable et durable. Ensemble, nous pouvons redonner espoir à ce pilier de notre démocratie ». Issa Arsina Cissé, parrain dit avoir accepté d’être parrain connaissant bien la force de la solidarité. « Ce fonds représente plus qu’un soutien car joue un rôle essentiel pour l’épanouissement de la presse libre », explique-t-il, avant d’ajouter que ce fonds est une main tendue pour aider la presse à traverser les tempêtes. Ramata Dia, représentante de la Haute Autorité de la Communication en lançant le fonds, s’est réjouie de l’initiative qui intervient à point nommé. Rappelons que Le Fonds de Solidarité de la Presse Malienne est géré par trois organes principaux. Il s’agit d’un Conseil d’Administration, composé de 13 membres issus du secteur des médias et présidé par un président élu ; un Comité de Gestion est formé de sept membres et un Comité Technique composé d’experts thématiques désignés selon les domaines d’intervention du Fonds. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une déclaration qu’il a rendue publique, le Barreau du Mali appelle les pouvoirs publics, les acteurs politiques et la société civile au respect de l’Etat de droit et des libertés individuelles et collectives constitutionnellement reconnues et protégées. Le Bâtonnier du Conseil de l’Ordre des Avocats du Mali rappelle le rôle historique du Barreau dans l’avènement et la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit au Mali. « Le Barreau s’est toujours inscrit dans la promotion, la protection et la défense des libertés fondamentales », souligne Me Ousmane Bouba Traoré. Selon lui, soucieux de son indépendance, le Barreau ne saurait rester en observateur passif de la situation actuelle que vit le peuple malien. Le Barreau appelle les pouvoirs publics, les acteurs politiques et la société civile au respect de l’Etat de droit. Il  appelle à l’instauration d’un cadre national de dialogue, d’échanges et d’écoutes en vue d’un règlement pacifique des difficultés consécutives à la décision de suspension des activités des partis politiques. Le Barreau sous la plume de Me Ousmane Bouba Traoré insiste sur le respect scrupuleux des libertés individuelles et collectives constitutionnellement reconnues et protégées. Il exhorte fortement les pouvoirs publics à prendre les mesures adéquates pour garantir les libertés individuelles et collectives, préserver la paix sociale et l’ordre public dans l’intérêt supérieur du peuple malien. L’organisation des Avocats invite les acteurs politiques, institutionnels et de la société civile à faire preuve de responsabilité, de retenue et d’un engagement ferme en faveur de l’unité nationale et de la paix. « Le Barreau du Mali réitère son engagement à défendre les principes de l’Etat de droit, promouvoir la justice et à œuvrer en toute indépendance pour le respect des droits et libertés de tous les citoyens », conclut la déclaration. Boîte de commentaires Facebook [...]
Prévu initialement pour le vendredi 9 mai 2025 à 14h, le meeting des partis politiques de l’opposition a été reporté la veille, dans la soirée, par ces derniers.  Cela n’a pas empêché les autorités de déployer dans la capitale un impressionnant dispositif sécuritaire. Depuis les premières heures de la matinée, le Monument de l’Indépendance, lieu du rassemblement, était déjà encerclé par des forces de l’ordre en surnombre. Policiers, gendarmes, éléments de la garde nationale, sapeurs-pompiers, et même des militaires en armes, étaient massivement présents, occupant tous les axes menant au centre-ville. Le dispositif s’étendait bien au-delà. Depuis l’entrée du deuxième pont de Bamako jusqu’aux abords de l’ENSUP, les forces de sécurité étaient visibles à chaque carrefour. Des patrouilles militaires circulaient également à travers la ville, témoignant d’un état d’alerte maximum. À l’heure prévue du rassemblement, 14 heures, aucune manifestation n’a eu lieu. Comme annoncé par les organisateurs, l’événement a été effectivement reporté à une date ultérieure. Toutefois, nombreux sont ceux qui, dans la population, doutaient de la véracité de cette annonce, soupçonnant une stratégie de diversion. Par précaution, beaucoup avaient préféré éviter le centre-ville, redoutant des débordements ou une répression. Cette journée marque un épisode de plus dans le bras de fer entre les partis politiques d’opposition et le pouvoir en place. Si le meeting n’a pas eu lieu, la démonstration de force sécuritaire reste, elle, bien réelle et un signal fort adressé par les autorités à ceux qui entendent contester leur légitimité dans la rue. Drissa Togola Boîte de commentaires Facebook [...]
Relever la dimension sociale des acteurs des médias face à diverses précarités, offrir une assistance complémentaire aux dispositifs classiques de protection sociale, améliorer les conditions de vie des journalistes grâce à des aides d’urgence, des formations et un accès à la protection sociale, voilà entre autres les objectifs visés par le Fonds de Solidarité de la presse lancé ce samedi à la Maison de la presse. Ce lancement marque la fin de la semaine nationale de la liberté de la presse qui a été riche en activités. Il a enregistré la présence du parrain M. Issa Arsina Cissé, les responsables des organisations professionnelles de la presse, d’un parterre de journalistes. Le président de la Maison de la presse a apprécié à sa juste valeur l’initiative de ce fonds qui intervient à point nommé en raison de la situation de précarité des hommes de médias. « Ce projet est le nôtre. Faisons en sorte qu’il soit un succès », a-t-il soutenu. Pour Bassidiki Toure, président du comité de gestion du fonds, ce lancement n’est pas une fin, mais un début. C’est selon lui, un engagement collectif vers un avenir médiatique plus solidaire, plus structuré et plus digne. « Ensemble, faisons de ce Fonds un outil au service d’une presse qui élève notre société, éclaire nos débats et défend les valeurs républicaines », a-t-il déclaré, avant de préciser que l’adhésion au Fonds est volontaire. « Peut être membre de l’association, toute personne relevant d’une presse légalement créée et tout journaliste ou agent de presse exerçant à titre privé ou dans une entreprise de presse », ajoute-t-il. Et d’insister sur le paiement régulier des cotisations des 1000F pour avoir accès à tous les services et avantages individuels ou collectifs que le Fonds fournit. Ainsi, il a remercié tous ceux qui de prêt ou de loin ont contribué à la réussite du lancement du fonds. Parmi lesquels, Issa Arsina CISSE, Président du Forum des cadres et Notabilités des Régions du Nord et du Centre pour la paix et la stabilité au Mali, le parrain de la cérémonie pour son appui inestimable.  « Au-delà des clivages, à s’unir pour soutenir une presse libre, responsable et durable. Ensemble, nous pouvons redonner espoir à ce pilier de notre démocratie ». Issa Arsina Cissé, parrain dit avoir accepté d’être parrain connaissant bien la force de la solidarité. « Ce fonds représente plus qu’un soutien car joue un rôle essentiel pour l’épanouissement de la presse libre », explique-t-il, avant d’ajouter que ce fonds est une main tendue pour aider la presse à traverser les tempêtes. Ramata Dia, représentante de la Haute Autorité de la Communication en lançant le fonds, s’est réjouie de l’initiative qui intervient à point nommé. Rappelons que Le Fonds de Solidarité de la Presse Malienne est géré par trois organes principaux. Il s’agit d’un Conseil d’Administration, composé de 13 membres issus du secteur des médias et présidé par un président élu ; un Comité de Gestion est formé de sept membres et un Comité Technique composé d’experts thématiques désignés selon les domaines d’intervention du Fonds.   Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’élection du nouveau souverain pontife marque une étape historique : pour la première fois, un Américain accède au trône de Saint Pierre. A 69 ans, le plus latino des cardinaux des Etats-Unis, de père français et de mère italienne, est un bergoglien ouvert raisonnablement aux réformes, amateur de tennis et fin cuisinier. En devenant.    Pape sous le nom de Léon XIV.  Robert Francis Prevost, âgé de 69 ans, brise un tabou qui a longtemps prévalu dans l’Eglise catholique. Il était impossible pour un Etasunien, jusqu’en 2025, de prendre les rênes de cette institution, forte aujourd’hui d’1,4 milliard de fidèles à travers le monde, par peur, entre autres, de collusion avec la puissance américaine. En outre, l’épiscopat étasunien est l‘un des grands pourvoyeurs de fonds du Vatican. Cet événement relance une question que beaucoup se posent depuis des années, notamment sur le continent africain : à quand l’élection d’un pape africain ? Alors que l’Afrique représente l’un des foyers de croissance les plus dynamiques du catholicisme, sa représentation au plus haut sommet de l’Église reste encore symbolique. De nombreux fidèles espèraient que le prochain conclave portera enfin un cardinal africain à la tête de l’Église catholique. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
 Le fléau de la traite des personnes prend de l’ampleur au Mali. C’est ce que révèle le rapport annuel 2024, présenté ce mardi 06 mai 2025 lors d’une cérémonie officielle de remise du document, couplée à la première réunion ordinaire du Comité national de coordination pour l’année 2025. Sous la présidence de M. Mamoudou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, cet événement a permis de faire le point sur les efforts fournis dans la lutte contre ce phénomène complexe et enraciné. Des chiffres révélateurs d’une situation préoccupante Selon le rapport, 629 victimes de traite ont été identifiées au cours de l’année 2024, 430 enquêtes judiciaires ont été ouvertes, et plus de 36 000 personnes ont été sensibilisées à travers le pays. En outre, huit condamnations ont été prononcées. Ces données traduisent à la fois l’ampleur du phénomène et la mobilisation croissante des autorités. Mais le rapport met aussi en lumière plusieurs difficultés majeures : manque de données fiables, insuffisance d’outils techniques et de formations spécialisées, ainsi qu’une coordination opérationnelle encore limitée entre les différents acteurs concernés. Un appel à la mobilisation générale Dans son discours d’ouverture, le ministre Mamoudou Kassogué a salué les efforts déjà déployés, tout en appelant à un sursaut collectif face à ce qu’il a qualifié de « réalité enracinée ». Il a insisté sur la nécessité de renforcer les instruments juridiques et institutionnels, en annonçant que deux projets de loi sur la traite des personnes et le trafic illicite de migrants sont en cours d’adoption, tandis que le nouveau Code pénal est désormais en vigueur. Un plan de renforcement des capacités à destination des acteurs judiciaires et sécuritaires est également en cours. L’assistance aux victimes au cœur de la stratégie nationale Le ministre a mis un accent particulier sur la prise en charge des victimes, désormais considérée comme un pilier central de la stratégie nationale. Cette approche repose sur un accompagnement psychologique, une aide juridiqueadaptée et des actions de réinsertion socio-économique. Une dynamique de mobilisation nationale et internationale De son côté, Mme Oumou Elkaïrou Niaré Samaké, présidente du Comité national de coordination, a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs : autorités locales, leaders communautaires et religieux, société civile et médias. Pour elle, ces efforts conjoints traduisent la volonté du Mali de s’inscrire dans une dynamique de coopération internationale, tout en faisant de la protection des droits humains une priorité nationale durable. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Trois projets structurants, initiés par le ministère de l’Entrepreneuriat National, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, ont été officiellement lancés par Mme Oumou Sall Seck le lundi 5 mai 2025 dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali à Tombouctou. Ces projets ciblent spécifiquement les jeunes et les femmes et permettront la création de 250 emplois directs et 350 emplois indirects. Le lancement a eu lieu en marge du festival culturel «Tomboutou Lassal Terey». Plusieurs activités ont marqué l’événement : un projet de formation-insertion dans les métiers agricoles destinés à 100 bénéficiaires (femmes rurales, primo-demandeurs d’emploi et victimes des inondations) ; une formation spécialisée en techniques de maraîchage et en gestion de la redevance, au profit de 50 agriculteurs de la région ; et l’opération «Permis de conduire », en faveur de 30 apprentis chauffeurs. À cette occasion, un chèque symbolique de 50 millions de FCFA a été remis aux cinq cercles de la région : Goundam, Diré, Niafunké, Gourma-Rharous et Tombouctou. L’événement a rassemblé de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de Corps d’Armée Ismaël Wagué ; le Gouverneur de la région de Tombouctou, le Contrôleur principal de la Police Bakoun Kanté ; le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali, M. Mamadou Minkoro Traore ; le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, la représentante du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires du Mali (REFAMP) Mme Aziza Mint Mohamed, M. El hadji Firhoun…. Dans son discours, Mme Oumou Sall Seck a exprimé la solidarité du Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi Goïta, et du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye Maïga, envers les populations de la région. Elle a réaffirmé que l’emploi demeure au cœur des priorités nationales, saluant l’engagement des autorités locales, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des communautés pour leur mobilisation autour de ces initiatives. «Ces actions s’inscrivent dans la droite ligne de la Feuille de Route du Gouvernement de Transition, notamment l’axe 2, point 1, visant à restaurer l’autorité et l’utilité sociale de l’État à travers la fourniture de services sociaux de base », a-t-elle rappelé. Elle a également évoqué les résultats de l’Afrobaromètre 2024, selon lesquels 13 % des Maliens ont vu leurs activités détruites ou interrompues, et 14 % ont perdu leur emploi ou changé d’activité. Les régions du Nord – Tombouctou, Gao et Kidal – sont les plus affectées, la région de Tombouctou enregistrant à elle seule un taux alarmant de 57 % de pertes d’emplois. Pour faire face à cette situation, son département a multiplié les initiatives à travers ses structures opérationnelles, notamment : Une formation en maraîchage et en gestion de la redevance pour 50 agriculteurs ; un projet de formation dans les métiers agricoles pour 100 personnes issues des couches vulnérables, sur une durée de six mois, couvrant l’ensemble des cercles de la région ; l’opération « Permis de conduire » pour 30 apprentis chauffeurs. Le représentant de la Chambre régionale d’Agriculture a salué ces projets, qui visent à renforcer l’appui aux collectivités territoriales dans la conception et la mise en œuvre de leurs programmes sectoriels liés à l’emploi. Les partenaires, notamment l’Unicef et le Projet «Filles et Éducation Résilientes», ont salué le leadership de Mme la Ministre et l’engagement du gouvernement malien en faveur des jeunes, en leur offrant des alternatives durables pour devenir des acteurs productifs de la société. La cérémonie s’est achevée par la remise d’attestations et de kits d’insertion dans divers domaines : transformation agroalimentaire, coiffure esthétique, embouche, entre autres. Cellule Communication – MENEFP Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un communiqué en date du mardi 6 mai 2025, le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Hamadoun dit Balobo Guindo, avertit que la justice sévira avec la dernière rigueur contre toute personne confondue d’appels à la haine, de propos et agissements visant à dresser les citoyens les uns contre les autres.  Le Procureur Général près la Cour d’appel de Bamako informe l’opinion nationale et internationale que depuis quelques jours, des individus mal intentionnés se livrent à des appels à la haine, à des manifestations occasionnant de graves troubles à l’ordre public et tiennent des propos désobligeants à l’égard des autorités administratives et judiciaires, souligne le communiqué.  Et le document officiel de préciser : «Ces propos et agissements sont de nature à dresser les citoyens les uns contre les autres et constituent un terreau favorable pour les criminels y compris les terroristes, dans le but d’ébranler la paix, la quiétude et la tranquillité sociale. Le Procureur général informe l’opinion qu’il a ordonné à tous les Procureurs de la République du ressort de la Cour d’appel de Bamako de veiller scrupuleusement à la préservation de l’ordre public et de ne tolérer aucune violation de la loi quel qu’en soit l’auteur ». Sévir avec la dernière rigueur Le Procureur général Hamadoun dit Balobo Guindo « rappelle que la justice sévira avec la dernière rigueur contre de tels agissements et se fera le devoir d’identifier, localiser et interpeller les auteurs de ces faits, conformément à la loi ». Le chef du parquet général de la Cour d’appel de Bamako «sait pouvoir compter sur l’esprit civique et la compréhension de toutes et de tous pour observer le calme et la retenue nécessaire et de dénoncer les auteurs des agissements contraires à la loi. Et après ? Les Maliens apprécieront cette sortie du Procureur général au regard des actions menées sur le terrain par la justice en toute impartialité. Ils apprécieront aussi si les poursuites  cibleront les voix critiques contre les actes posés par les autorités de la transition ou pas. Wait and see ! Car ce qui est indiscutable – avant et après tout –  c’est qu’autant une justice impartiale et ferme est une chance pour le maintien de la paix, autant une justice sélective est une menace grave pour la cohésion sociale et peut être facteur de trouble. Le Procureur général Hamadoun dit Balobo Guindo, les Procureurs de la République et les autres magistrats sont vivement interpellés par rapport à cette évidence, au moment où le Mali se trouve à un tournant si importantissime pour son existence. Par Chiaka Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
Le projet de bitumage de la Route nationale 30 (RN30) reliant Dioïla à Koualé en passant par Massigui est-il abandonné ? Alors qu’un silence pesant entoure Pourquoi ce silence depuis l’adoption par le Conseil des ministres en août 2023 ? Qu’est-ce qui bloque sa mise en œuvre ? La population du Baniko a-t-elle été flouée ? Autant de questions qui reviennent avec insistance. Si cette annonce avait suscité de l’espoir chez les habitants du Baniko,  cet espoir a peu à peu laissé place au doute voire à l’indignation. En effet, depuis l’approbation par le conseil des ministres du marché relatif aux travaux le mercredi 9 août 2023, aucune avancée concrète n’a été constatée sur le terrain. Cette  route, longue d’environ 117 km, devait relier Dioïla à Koualé via Massigui et Kébila. Aujourd’hui, près de deux ans plus tard, pas le moindre début de chantier. C’est le silence total. Résignées mais toujours dans l’attente, les populations redoutent le pire avec l’arrivée de l’hivernage. Déjà confrontées à de nombreuses difficultés d’accès, leur crainte est loin d’être estompée beaucoup avec les pluies qui commencent à tomber. Pourtant, pour ce projet, tout semblait bien parti. Car, le conseil des ministres, sur proposition du ministre de l’Économie et des Finances, a adopté un décret portant approbation du marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux de construction et de bitumage de cette route. Le projet comprend également l’aménagement des voiries urbaines de Dioïla. Il est divisé en deux lots : Lot n°1 : Section Dioïla–Togo, y compris les voiries de Dioïla (65 km), Lot n°2 : Section Togo–Domba (52 km). Selon le communiqué du Conseil des ministres, la réalisation de ces travaux vise à améliorer les conditions de transport des personnes et des biens, dynamiser l’économie locale et contribuer à l’assainissement de la ville de Dioïla. Ardemment souhaité depuis des décennies par les populations du Baniko, ce projet devient synonyme de frustration voire de désillusion pour elles. La route est en état de dégradation avancée et ses riverains se sentent abandonnés à leur triste sort. Les premières pluies ont aggravé leur inquiétude surtout que la saison pluvieuse est annoncée abondante cette année encore. Si aucune mesure d’urgence n’est prise avant l’installation définitive de l’hivernage, une catastrophe humanitaire est à craindre : certaines parties de la route risquent tout simplement d’être coupées du reste du pays. La route Dioïla-Koualé revêt pourtant une importance stratégique. Elle relie deux zones de forte production agricole, Dioïla et Bougouni. Malgré l’attribution du marché il y a plus d’un an, aucun entretien, même sommaire, n’a été effectué. La circulation était extrêmement difficile pendant la dernière saison des pluies. Au même moment, seule l’intervention de la jeunesse locale, appuyée par quelques bonnes volontés du terroir,  notamment Youssouf Haïdara, Bafing Coulibaly et d’autres, a permis de maintenir un minimum de praticabilité sur le tronçon. Mais cette année, le risque est plus grand. Sans intervention rapide de l’État, la route deviendra impraticable et les conséquences lourdes :  interruption du trafic, impossibilité d’évacuer les malades vers le seul Centre de santé de référence (CSRF) qui est celui de Dioïla, difficultés d’approvisionnement. Zone d’agriculture et d’élevage, Baniko est sollicité pendant les périodes de forte demande de céréales, de bovins, ovins et caprins. L’urgence s’impose, surtout en cette approche de la fête Aujourd’hui, 4 heures suffisent difficilement pour parcourir les 80 km séparant Massigui de Dioïla. Les populations du Baniko renouvellent leur appel pressant au gouvernement afin qu’’il fasse face à ce projet. Par Drissa Togola le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Le tout nouveau Centre de Formation Professionnelle des Avocats du Mali a servi de cadre ce mardi, à la cérémonie rentrée solennelle des élèves Avocats retenus à l’issu d’un concours rigoureux. Cette cérémonie, présidée par le Bâtonnier Ousmane Bouba Traoré a enregistré la présence de plusieurs personnalités de la famille judiciaire, des parents des élèves Avocats, entre autres. Ils étaient au total 696 candidatures enregistrées. Sur ce nombre, 633 dossiers ont été jugés conformes et retenus pour passer l’examen. Ensuite 51 candidats ont été déclarés-es admissibles. Toutefois, les critères ont fait retenir 49 du titre « d’Elève Avocat », parmi lesquels certains admis à l’examen du Barreau et au concours de la magistrature ont finalement opté pour une carrière de magistrats. Ce qui restent 36 Elèves-Avocats à faire l’entrée solennelle, pour deux semestres au Centre de Formation Professionnel des Avocats du Mali. Avec cette rentrée solennelle, explique le Bâtonnier, le Barreau se conforme au Règlement n°05/CM/UEMOA du 25 septembre 2014 relatif à l’harmonisation des règles régissant la profession d’Avocat dans l’espace UEMOA et au Règlement d’Exécutionn°001/2019/Com/UEMOA relatif au Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat dans l’Espace UEMOA, qui fixent les règles et conditions d’accès à la profession d’Avocat. Dans sa leçon inaugurale, il a rappelé l’historique du Barreau du Mali, les conditions d’accès à la profession d’Avocat au Mali et les perspectives de la Profession d’Avocat. S’adressant aux élèves Avocats, il dira que la compétence ne peut s’acquérir que par la formation. Or, précise-t-il, la formation initiale et continue de l’Avocat constitue aujourd’hui une obligation déontologique. C’est pourquoi, il est impératif pour notre Barreau de contraindre tous les Avocats à valider les 20h de formation obligatoire annuelle édictées par les textes.  Selon le directeur du centre, Me Abdoul Karim Koné, c’est pour la première fois qu’il est créé au Mali un véritable centre de formation professionnelle des Avocats. « Les générations passées ont certes subi des formations, mais pas dans le cadre d’un véritable CFPA avec une Direction et un encadrement adéquat tel qu’envisagé par les textes, le Bâtonnier et le conseil de l’ordre », explique-t-il. Toutefois, il a annoncé que les élèves Avocats auront l’avantage d’être directement mis à jour par rapport à une bonne partie de la législation, essentiellement usitée dans le prétoire. « En revanche, nous serons très intraitables sur les rigueurs et les exigences de la formation dont le respect conditionne le succès au CAPA », prévient Me Koné. Et de leur demandé d’être assidus et ponctuels au séances de formation, d’être disciplinés et en une expression, « d’être de véritables élèves avocats ». « La solennité et la beauté de cette cérémonie ne devraient pas nous faire oublier la hardiesse de la tâche qui nous attend en vue de l’obtention du précieux sésame, à savoir le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA), pour atteindre l’objectif de réussir le stage, en passant d’Avocat stagiaire à Avocat produisant son plein et entier effet », explique d’entrée M. Aguibou Bouaré, porte-parole des élèves Avocats. Et d’inviter à continuer à travailler avec ardeur voire acharnement. « Si nous tenons à cette noble profession, si nous rêvons de porter la robe d’Avocat avec fierté, le choix de l’excellence s’impose à nous », ajoute-t-il, avant d’exhorter à la discipline, à l’assiduité, à la ponctualité tout au long de cette formation. Coulibaly A Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Sous la présidence du Premier ministre malien, s’est ouvert ce lundi le Forum régional sur la transformation vers des systèmes agricoles durables. Organisé par l’Institut d’Economie Rural en partenariat avec l’Ambassade d’Allemagne au Mali, ce forum de trois jours réunit les représentants plus d’une cinquantaine de participants de 13 pays d’Afrique de l’Ouest. Il s’agit de réfléchir sur les défis, opportunités et perspectives liés à la mise à l’échelle du Système de Riziculture Intensif (SRI). Face à une consommation annuelle régionale de riz estimée à plus de 20 millions de tonnes, et une production locale qui peine à suivre le rythme, les pays d’Afrique de l’Ouest font face à un défi, celui de réduire leur dépendance aux importations. Le forum se veut donc une réponse stratégique pour stimuler la production locale grâce à l’approche SRI, un modèle agricole innovant à fort rendement, résilient aux changements climatiques et respectueux de l’environnement. Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a salué l’engagement des acteurs de la filière riz et souligné que le SRI constitue une réponse concrète à la demande croissante en riz. « Le SRI est en parfaite adéquation avec les objectifs du Mali Kura et de notre stratégie nationale de développement durable 2024-2033 », a-t-il affirmé, avant de réitérer l’engagement de l’État malien à soutenir son déploiement dans tout le pays et au-delà. À l’instar du Mali, la majorité des pays représentés ont réitéré leur volonté de transformer structurellement leurs systèmes agricoles, condition sine qua non pour atteindre la souveraineté alimentaire et préserver la paix sociale. Le chef de la coopération allemande, représentant l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, a souligné le lien étroit entre agriculture durable, paix et stabilité. « La sécurité alimentaire est une base essentielle de la sécurité tout court », a-t-il rappelé. Faliry Bolly, président de l’interprofession riz au Mali, a plaidé pour une meilleure écoute des producteurs. « Face au besoin croissant, il faut faire en sorte que la production puisse augmenter. Ce n’est pas normal que nous continuions d’importer du riz. Il suffit juste un accompagnement politique pour relever le défi », a-t-il martelé, appelant à une vulgarisation du SRI et à un accompagnement politique renforcé. Ainsi, le forum se positionne comme une plateforme régionale de coordination pour harmoniser les politiques agricoles, faciliter l’accès au financement, et institutionnaliser le SRI dans les différents plans nationaux d’investissement agricole. C’est pourquoi au terme de ces trois jours, les participants espèrent dégager une feuille de route commune pour accélérer l’atteinte des objectifs d’autosuffisance en riz. Ce qui permettra aussi de réduire la vulnérabilité des populations face aux crises alimentaires, booster les revenus des producteurs, et consolider une paix durable à travers une agriculture performante et résiliente. Durant ces trois jours, il est prévu des visites de terrain, des panels sur des thèmes comme « Financement du SRI », « le SRI et Changement Climatique », entre autres. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali, à l’instar des autres pays du monde, a célébré le 1er mai, Fête du travail. Les trois (3) centrales syndicales, notamment l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), la Confédération des Travailleurs du Mali (CTM) et la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM) ont magnifié l’événement à travers un défilé sur le Boulevard de l’Indépendance. Et pour cause, la veille, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) a été interdite de mener toute activité syndicale. Dans son adresse à ses militants, le Secrétaire général de l’UNTM a déploré la montée de l’injustice, de la cherté de la vie, du chômage et de la corruption. Le Mali, selon lui, ne se construira pas sur des privilèges indus, ni sur des inégalités criantes. Quant aux vraies réformes, selon ses explications, elles ne seront possibles qu’« en mettant l’humain, le travailleur, au cœur du projet national». Et d’exhorter à un changement de cap qui, selon lui, consisterait à fonder la gouvernance sur la transparence, la justice et la dignité. « Que les ressources publiques servent d’abord ceux qui produisent, enseignent, soignent, sécurisent, cultivent, transportent, construisent », a soutenu le secrétaire général de l’UNTM. Parlant du Pacte de Stabilité sociale et de Croissance de 2023, à laquelle sa Centrale a souscrit, Katilé dira que cet acte de patriotisme ne doit pas être perçu comme une faiblesse. « L’UNTM a suspendu à plusieurs reprises des mots d’ordre de grève pour préserver la stabilité du pays», a-t-il relevé, avant d’exiger du gouvernement le respect de ses engagements. Le travailleur malien, producteur de richesses, bâtisseur infatigable de l’économie nationale, mérite mieux que l’ingratitude et le mépris, a martelé Katilé, qui revendique pour ses troupes des conditions plus dignes, «un encadrement juste, une protection sociale effective et des perspectives d’épanouissement professionnel». Le Secrétaire général de l’UNTM a par ailleurs dénoncé la situation de celles et ceux qui souffrent en silence des violations de leurs droits fondamentaux au travail : liberté syndicale bafouée, représentation manipulée, conditions de travail indécentes, retards de salaires, licenciements abusifs, harcèlement moral ou sexuel toléré, sécurité sociale inexistante ou détournée. Et ces violations, selon ses explications, ne proviennent pas uniquement de certains employeurs indélicats, mais aussi d’administrations publiques censées incarner la légalité, ainsi que de certains responsables syndicaux en mal d’éthique qui, oubliant leur mandat premier, trahissent les intérêts des travailleurs. Et d’appeler l’État et les pouvoirs publics à jouer pleinement leur rôle de régulateur impartial. Il ne suffit pas de proclamer l’État de droit, il faut l’incarner dans l’action administrative, dans la justice sociale, dans le respect scrupuleux des conventions de l’OIT, ratifiées par notre pays. Amidou Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
La communauté internationale a célébré, le 03 mai 2025, la Journée mondiale de la liberté de presse sous le thème « informer dans un monde complexe : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la Presse et les médias ». Et comme chaque année, la date a été marquée par la publication du classement mondial de la liberté de la presse par Reporter Sans Frontières. Et c’est la Norvège qui conserve, pour la 9e année consécutive, la palme de ce classement, suivie de l’Estonie et des Pays-Bas en lieu et place du Danemark et de la Suède en 2024. Selon le bilan de RSF sur la liberté de la presse 2025, le trio de tête africain est composé de l’Afrique du Sud, la Namibie et la Cap Vert, respectivement 27e, 28e et 30e rang mondial. La Mauritanie, qui occupait la 1ère place en 2024 chute à la 6e place africaine et 50e mondial. Le Rwanda, le Soudan et l’Egypte, pays où « la liberté de la presse est totalement absente et où exercer le journalisme est particulièrement dangereux », selon RSF, ferment le classement d’Afrique. En fin, de classement, l’Afghanistan, la Syrie et l’Erythrée, qui occupaient les trois dernières places en 2024 se voient suppléer cette année par le Vietnam, le Turkménistan et l’Afghanistan. En Afrique de l’Ouest, selon RSF la situation, déjà difficile par les contraintes économiques, s’est aggravée par les conditions sécuritaires. Dans la jeune Confédération sahélienne, la censure plus ou moins assumée, l’interdiction pure et simple de diffusion de certains médias, les arrestations et disparitions forcées de journalistes sont monnaie courante. Sur l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel, le Mali qui occupe la 119e place du classement mondial) a reculé de cinq places. Parmi les faits dénoncés par RSF figurent «la suspension de Joliba TV en fin 2024 par la HAC, la répression des journalistes, la volonté des autorités maliennes de restreindre les espaces de liberté d’expression». RSF rappelle aussi les graves atteintes à la sécurité des professionnels des médias ainsi décrites : “ l’enlèvement du reporter français Olivier Dubois à Gao en avril 2021, l’assassinat du journaliste Abdoul Aziz Djibrilla, l’enlèvement de deux de ses confrères en novembre 2023 et surtout la disparition, en 2016, du journaliste Birama Touré. L’épisode du confrère Alfousseiny Togo, placé sous mandat de dépôt par le procureur anti-cybercriminalité, est vraisemblablement intervenu après la rédaction du rapport, lequel ne mentionne pas non plus les cas d’autres journalistes maliens intimidés par des moyens judiciaires. Dans les autres pays de notre Confédération, la situation s’est dégradée également. Pour preuve, selon le contenu du rapport de RSF, le Burkina passe de la 86e à la 105e place, soit une chute de 19 rangs. RSF évoque notamment un climat d’intimidation croissante depuis les deux coups d’État de 2022. “Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré, la liberté de la presse s’est considérablement détériorée”, indique ainsi le rapport, en notant que la détérioration se traduit par “la suspension de médias, des exils forcés et l’intimidation des hommes de médias”. Selon les dénonciations de l’organisation “La junte au pouvoir n’hésite pas à museler les médias étrangers : en 2024, au moins dix d’entre eux, dont Jeune Afrique, Deutsche Welle (DW) et The Guardian, ont été suspendus, pour une durée déterminée ou jusqu’à nouvel ordre. Le pouvoir intimide aussi les journalistes locaux, en témoigne la suspension pendant un mois de Radio Omega en août 2023. Une dizaine de journalistes burkinabè ont été contraints à l’exil depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré”. Au Niger, bien que le pays ait connu un coup d’État en 2023, la dégradation reste relative : il recule légèrement de la 80e à la 83e place. Néanmoins, RSF met en lumière plusieurs violations et atteintes à la liberté de la presse dont coup d’État de juillet 2023 est taxé d’être «le catalyseur». L’organisation cite notamment “le retrait de l’autorisation d’exercice de la Maison de la Presse par le ministère de l’Intérieur en janvier 2024. Nonobstant, le Niger occupe un rang plus honorable dans l’AES, suivi premier du Burkina dans l’AES. Et comme l’année derrière le Mali, naguère cité parmi les exemples de démocratie, dans les années 2000, occupe la dernière place de ce classement à trois. Quant au voisin guinéen, la situation est encore catastrophique. Le pays qui occupait la 78e passe à la 103e place au niveau mondial, reculant de 25 places suite à la suspension de quatre radios et deux télévisions en 2024. Amidou Keita Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce dimanche 4 mai 2025, l’hôtel Azalaï a accueilli une cérémonie exceptionnelle : la célébration du quatrième anniversaire des célèbres nonuplés de Tombouctou. L’événement, parrainé par Salaha Maïga, membre du Conseil national de Transition (CNT), et Mme Lah Afia Bathily, épouse du philanthrope Mama Lah, a mobilisé une large palette d’acteurs institutionnels et sociaux. Le ministère de la Santé et du Développement social, le ministère de la Communication et de l’Économie numérique, la Fondation Bally, le CNT, l’Association des ressortissants du cercle de Tombouctou, ainsi que plusieurs donateurs privés ont répondu présents pour soutenir cette famille hors du commun. Une marraine engagée Dans un élan de générosité, Mme Lah Afia Bathily a remis une enveloppe de 5 millions de francs CFA aux parents des nonuplés. Très émue, elle a déclaré : « Je suis très honorée d’avoir été choisie comme marraine de cet anniversaire. Dieu n’accorde pas d’enfants à tout le monde. Être mère est une grâce, et c’est un privilège pour moi de soutenir ces enfants extraordinaires. » Un parrain touché par l’histoire Le parrain, Salaha Maïga, a, quant à lui, offert un don de 500 000 FCFA, saluant un événement qu’il qualifie de « rare et porteur d’espoir ». « Ce moment témoigne de la force de la vie et de la résilience des familles maliennes. C’est aussi une occasion de mettre en lumière la solidarité nationale et les efforts de notre système de santé. » Lancement d’un fonds de soutien Au cœur de cette célébration, la Fondation Bally a profité de l’occasion pour annoncer le lancement d’un fonds dédiéà la prise en charge globale des nonuplés. Son président, Baba Saïd Bally, a souligné l’ampleur des besoins : « S’occuper d’un enfant est déjà un défi, alors neuf… Il faut penser à la santé, à l’éducation, à l’alimentation et à l’avenir. Ce fonds vise à offrir à ces enfants les meilleures conditions de vie possibles. » Des soutiens concrets à long terme Le Complexe scolaire Rosey Abantara s’est engagé à assurer la scolarité des enfants de la première année fondamentale jusqu’à l’université. De son côté, le festival Vivre Ensemble prévoit de nombreuses actions concrètes dans les domaines médical, éducatif et matériel, afin d’accompagner durablement la famille. Grâce à la mobilisation des autorités, des donateurs et des bonnes volontés, les nonuplés de Tombouctou ne manqueront pas de soutien pour poursuivre leur incroyable aventure. Kada TandinaMali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
À l’occasion de la célébration du 1er mai, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a organisé un grand défilé au Boulevard de l’Indépendance. Sur les pancartes brandies par les travailleurs, on pouvait lire les slogans résumant les frustrations de plusieurs comités syndicaux. La cérémonie s’est déroulée sous la présidence de Fassoun Coulibaly, ministre du Travail et de la Fonction publique en présence de Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des infrastructures, Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social, Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Mossadeck Bally, Président du Conseil national du Patronat du Mali (CNPM). Le défilé des différents démembrements de la centrale syndicale a mis en relief les préoccupations des travailleurs. Sur les pancartes plusieurs slogans ont dénoncé des situations alarmantes : des travailleurs réclamant entre 12 et 24 mois d’arriérés de salaires, d’autres revendiquant l’accès à l’Assurance maladie obligatoire et à l’INPS qu’ils attendent depuis cinq ans. Dans son discours, le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, a rappelé que cette journée est l’héritage des grandes luttes sociales du XIXe siècle, soulignant qu’elle revient cette année dans un contexte d’incertitudes, de désillusions, mais aussi d’espoirs lucides: «Nous devons cette tribune à toutes celles et ceux qui souffrent aujourd’hui en silence, victimes de violations de leurs droits fondamentaux au travail : liberté syndicale bafouée, représentations manipulées, conditions de travail indécentes, retards de salaires, licenciements abusifs, harcèlement moral ou sexuel impuni, sécurité sociale inexistante ou détournée. Ces violations ne viennent pas uniquement de certains employeurs indélicats, mais aussi d’administrations publiques censées incarner la légalité, ainsi que de responsables syndicaux en manque d’éthique, qui trahissent la confiance des travailleurs. Il est temps de dire haut et fort que le travailleur malien, producteur de richesses et bâtisseur infatigable de notre économie, mérite mieux que l’ingratitude et le mépris. » Il a ainsi lancé un appel à l’État et aux pouvoirs publics pour qu’ils assument pleinement leur rôle de régulateur impartial. Pour sa part, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Fassoun Coulibaly, a souligné que la fête du Travail constitue une opportunité pour les travailleurs de faire un bilan des acquis en matière de droits au travail, tout en explorant les perspectives d’avenir. Il a assuré que le gouvernement œuvre au respect de ses engagements, pour ce qui concerne notamment la situation des compressés, y compris celle des 147 ex-employés de HUICOMA, l’intégration des enseignants des écoles communautaires, l’intégration des 76 contractuels des hôpitaux, l’intégration des contractuels relevant du décret n°51, etc. Des concertations sont également en cours avec certains syndicats nationaux sur la situation de certains établissements publics, tels que le CNREX-BTP et le CIGEM. Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
Le ministre des Transports et des Infrastructures a présenté, lors du Conseil des ministres, les résultats des prévisions météorologiques concernant la saison des pluies 2025. Selon les données fournies par les services météorologiques nationaux et régionaux, la saison des pluies s’annonce plus arrosée que la normale, avec des précipitations égales ou supérieures à la moyenne climatologique observée entre 1991 et 2020. Selon le ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, les experts annoncent un démarrage normal à précoce des pluies, suivi d’une fin tardive à normale. Toutefois, des pauses pluviométriques courtes à moyennes sont attendues en début de saison, tandis qu’elles pourraient devenir plus longues vers la fin. Les cours d’eau du pays devraient connaître des écoulements normaux à supérieurs, ce qui élève sensiblement les risques d’inondations. Face à ces prévisions, le gouvernement met en place un dispositif d’anticipation et de prévention. Plusieurs mesures ont été décidées afin d’assurer une exploitation efficace des informations météorologiques. Il s’agit de formation et de la sensibilisation des acteurs des secteurs socio-économiques sur les prévisions saisonnières, avec des recommandations spécifiques. Il s’agit aussi de la diffusion régulière de bulletins agro-hydrométéorologiques décadaires à destination des producteurs ruraux et des autorités chargées de la sécurité alimentaire. Il s’agit, enfin, d’émission d’alertes météorologiques ciblées pour les autorités impliquées dans la gestion des catastrophes naturelles. Par ailleurs, des opérations de pluies provoquées seront menées dans les zones susceptibles de connaître un déficit pluviométrique. Dès que les conditions seront favorables, les services techniques procéderont à l’ensemencement des nuages afin de soutenir les cultures et limiter les impacts négatifs. Le gouvernement appelle à la vigilance et à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour faire face à cette saison des pluies à fort enjeu. Drissa Togola Boîte de commentaires Facebook [...]
Le président de la Maison de la presse a fait cette déclaration samedi dernier 3 mai 2025, lors de la cérémonie de lancement des activités de la 32è édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse présidée par le Secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alkaidi Touré, en présence du Directeur général Maison de la presse du Sénégal, Sambou Biyagui, du Représentant de l’UNESCO, Dr Bazoumana Traoré et plusieurs grandes figures du monde médiatique. Dans son discours, Bandiougou Danté a souligné que la célébration du 3 mai est une opportunité pour rappeler aux gouvernements leurs engagements en faveur de la liberté de la presse. Il a également précisé que cette journée est un moment de réflexion pour les professionnels des médias sur les enjeux liés à la liberté de la presse et à l’éthique journalistique. Il a fermement dénoncé les cas d’enlèvement, d’assassinat et d’emprisonnement de journalistes, tout en lançant un appel à la justice malienne à faire preuve de clémence en faveur du journaliste Alhousseiny Togo, placé sous mandat de dépôt le 9 avril dernier. «Nous ne cesserons jamais de rappeler, jusqu’à satisfaction, les cas d’enlèvement, d’assassinat et, désormais, d’emprisonnement. Depuis dix ans, les enquêtes sur la disparition de Birama Touré sont interminables. Hammadoun Nialibouly et Moussa Dicko restent introuvables. Alhousseiny Togo, directeur de publication du Canard de la Venise, est sous mandat de dépôt depuis le 9 avril. Nous attendons la décision concernant sa demande de liberté provisoire lors de l’audience prévue le 12 mai. Je réitère ici ma demande de clémence en sa faveur», a-t-il déclaré. Bandiougou Danté a également invité les autorités de la transition à relire et actualiser les textes encadrant le cadre juridique des médias au Mali. Le Directeur général de la Maison de la Presse du Sénégal, Sambou Biyagui, a insisté sur l’opérationnalisation de l’Union des Maisons de la Presse en Afrique pour faire face aux défis. Bazoumana Traoré du Bureau de l’Unesco à Bamako a appelé les professionnels de l’information à mettre l’accent sur l’auto-formation et à utiliser les plateformes de l’organisation à cet effet. Alkaidi Touré, Secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, a insisté sur la nécessité de former et d’informer les journalistes sur les enjeux liés aux réseaux sociaux. Il a souligné le rôle croissant de l’intelligence artificielle dans l’amélioration de l’accès à l’information, le renforcement du travail journalistique et le soutien à la gouvernance. Il a ainsi appelé à une réflexion collective, à un débat approfondi et à la mise en place de mécanismes concrets pour permettre aux médias maliens de mieux s’approprier ces nouvelles technologies. Après la cérémonie d’ouverture, l’ancien directeur général de l’ORTM, Salif Sanogo, a animé la conférence inaugurale sur le thème : « le journalisme malien face aux défis de l’intelligence artificielle : information et désinformation en période de crise multidimensionnelle». Par Rokia Coulibaly le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
À Bamako, la Commune III fait de plus en plus figure d’exemple. Grâce au leadership visionnaire de sa maire, Mme Djiré Mariame Diallo, cette commune au cœur de la capitale malienne connaît une véritable transformation, tant sur le plan des infrastructures que de la gouvernance. Élue en 2016, la maire Mariame Djiré Diallo n’a pas attendu pour passer à l’action. Dès sa prise de fonction, elle s’est engagée dans une dynamique de réforme et de développement orientée vers l’objectif faire de la Commune III une collectivité territoriale moderne, propre et participative. Former les agents communaux, moderniser les infrastructures, renforcer les services sociaux de base et impliquer les citoyens dans la gestion locale, son entre autres ses priorités. Parmi les réalisations phares, on note la construction d’un bâtiment R+1 de 18 bureaux, d’une salle de conférence et d’archives, aujourd’hui réalisés à 65%. La nouvelle salle polyvalente de la mairie est déjà plébiscitée par les habitants. « Il était difficile pour nous de célébrer nos mariages le dimanche », témoigne Oumou Diarra, soulagée par ce nouvel espace. L’équipe municipale ne s’est pas arrêtée là. Centres d’état civil réhabilités à Dravela, Darsalam, Bamako Coura, N’Tomikorobougou ; électrification solaire du centre principal et des CSCOMs de Badialan, Kodabougou… Les actions concrètes sont visibles sur tous les fronts. L’assainissement de l’espace public, notamment le nettoyage du boulevard de l’Indépendance, autrefois saturé par les déchets, a aussi marqué les esprits. Le secteur éducatif a bénéficié d’investissements notables à travers des tables-bancs pour les écoles, nouvelles salles de classe à Sogonafing, formations pour les comités de gestion scolaire… Cerise sur le gâteau : la réalisation de forages à Sogonafing, N’Tomikorobougou et Samako, dans le cadre de l’autonomisation des femmes, renforce la dimension sociale et inclusive de sa gouvernance. Avec plus de 175 000 habitants répartis sur 22 quartiers, la Commune III abrite les grands centres d’affaires et administratifs de Bamako. En si peu d’années, Mariame Djiré Diallo y insuffle une dynamique de développement local exemplaire, qui fait école dans tout le district. Sous son leadership, la Commune III ne subit plus le changement, elle l’incarne. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Un climat de tension règne sur la capitale malienne à l’approche d’un meeting prévu ce samedi par les partis politiques. Des jeunes, en colère, menacent de s’opposer vigoureusement à cette mobilisation, qu’ils considèrent comme une provocation et une tentative de récupération politique. Le risque d’affrontements est réel si des mesures d’apaisement ne sont pas prises rapidement. La situation politique au Mali est de plus en plus volatile. Trois jours seulement après l’abrogation de la loi portant charte des partis politiques par le Conseil des ministres, les formations politiques ont annoncé l’organisation d’un grand rassemblement au Palais de la culture de Bamako. Objectif affiché : dénoncer ce qu’elles qualifient d’atteinte grave à la démocratie et au pluralisme politique. Mais cette initiative ne fait pas l’unanimité. En face, une frange importante de la jeunesse, issue notamment de Badalabougou et d’autres quartiers de la commune V, se mobilise pour faire barrage. Ces jeunes, désabusés et frustrés, accusent les partis politiques d’avoir trahi le peuple durant plus de trois décennies. « Trente ans de promesses non tenues. Rien n’a été fait pour renforcer l’armée ou améliorer les conditions de vie des Maliens. Qu’ils ne viennent pas encore troubler notre quiétude », s’indigne un manifestant. Parmi les figures de cette contestation, Biton Mamary Coulibaly, membre du Conseil national de Transition (CNT), ne cache pas son opposition à la tenue de ce meeting. Selon lui, les partis cherchent à manipuler l’opinion publique, alors que la décision d’abrogation résulte des recommandations issues des consultations nationales. « Ce ne sont pas les militaires qui veulent dissoudre les partis, c’est une volonté exprimée par le peuple. Le Mali n’est pas sous dictature », soutient-il. La tension monte à mesure que l’échéance approche. Certains jeunes assurent attendre les leaders politiques « de pied ferme » ce samedi au Palais de la culture. « La dernière fois, à Badalabougou, les manifestations ont dégénéré. Ce sont encore les jeunes qui ont payé le prix fort. Cette fois-ci, nous ne serons plus des victimes collatérales des querelles politiques », prévient un jeune leader. Dans ce contexte déjà fragile, une escalade de la violence serait dramatique pour un pays qui traverse une crise multidimensionnelle. Plus que jamais, un appel à la retenue s’impose de part et d’autre pour éviter que le Mali ne sombre davantage dans l’instabilité. Massassi Pour Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Mme Coulibaly Korotoumou Koné est la Présidente du Comité national des femmes travailleuses de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la plus grande centrale du Mali. Ancienne Secrétaire générale du Syndicat des Travailleurs d’Orange Mali, ancienne secrétaire générale du Syndicat des Postes et des Télécommunications (Synaposte) et ancienne secrétaire administrative du bureau exécutif de l’UNTM, Mme Coulibaly Korotoumou Koné est une amazone qui s’est imposée dans le landerneau syndical par son courage et son dynamisme. Depuis juin 2024 suivant le décret n°2024-0361/PT-RM du 14 juin 2024, elle siège au conseil d’administration de la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CANAM) comme représentante de l’UNTM. Dans le cadre de la journée internationale des travailleurs célébrée chaque année le 1er mai, la rubrique femme de Mali24 a donné la parole à la Présidente du comité national des femmes travailleuses de l’UNTM. Mme Coulibaly Korotoumou Koné nous parle de ses premiers pas dans le monde syndical, sa motivation, les conditions des travailleuses au Mali. Entretien !! Comment êtes-vous devenue syndicaliste ? Le début n’était pas facile. Dès que j’ai été engagée à Orange Mali, mes collègues m’ont demandé d’être déléguée du personnel. C’était ma première expérience, alors je ne voulais pas accepter la proposition. Après plusieurs consultations du Directeur des Ressources humaines de l’entreprise et l’accord de mon mari, je suis devenue déléquee avec l’Alliance Orange Dakar. A l’époque, j’étais la seule femme déléguée et j’ai constaté qu’il y avait des syndicats dans beaucoup de pays sauf le Mali. Finalement, à travers des demandes des responsables, je suis devenue la déléguée du Mali. J’ai suivi une formation avec les syndicalistes à Douala. J’ai nourri l’envie d’être syndicaliste après l’obtention des documents d’autorisation et l’appui de Feu Siaka Diakité, ancien secrétaire général de l’UNTM, pour mettre en place le syndicat de Orange Mali. Quelle est votre principale motivation ? Ma principale motivation, c’est d’être la voix des sans voix surtout les injustices dont souffraient beaucoup de travailleurs maliens ou étrangers. Les efforts de beaucoup de syndicalistes ont été sabotés avant que je ne devienne syndicaliste, mais j’ai réalisé que mes camarades avaient besoin de moi. Ma vocation et mes formations de syndicaliste me permettent de me battre pour eux. Quel est votre regard sur les conditions des femmes travailleuses ? Les femmes travaillent pratiquement dans toutes les sphères, mais il faut reconnaître qu’elles sont vulnérables. Les stéréotypes sont là toujours et les empêchent de relever tous les défis majeurs. C’est ainsi que les hommes tentent de nous écarter de nos objectifs. Un bon nombre de femmes qui travaillent dans les services ont du mal à concilier la vie familiale et professionnelle. Nos activités ménagères et occupations domestiques ne nous empêchent pas de respecter les heures de travail, ce qui doit être revu pour alléger la souffrance des femmes travailleuses. Etes-vous saisies des cas de harcèlement sexuel au travail ? Au travail, les femmes font leurs plaintes dans les coulisses. Au lieu de se plaindre ouvertement, elles préfèrent se cacher et s’expriment dans les couloirs. C’est une attitude que notre société impose, obligeant ainsi certaines à se taire sur leur triste sort. Quel est votre message à l’occasion du 1er Mai ? Le 1er Mai n’est pas seulement une fête des travailleurs, c’est une journée de lutte pour les 8 heures de travail tenant compte du fait que les gens travaillaient continuellement sans repos. Je pense qu’elle doit être une journée de réflexion pour s’auto-évaluer et donner le meilleur de soi-même dans l’accomplissement des tâches. Un syndicat n’est pas là seulement pour revendiquer, mais développer aussi une politique avec les outils que nous utilisons pour une bonne marche du service, surtout quand nous sommes de l’UNTM. Nous faisons un syndicalisme de développement de nos services, nous les faisons grandir avant de réclamer nos droits. Je profite de l’occasion pour dire à tous que : « Seul le travail libère l’homme » et que les femmes prennent à cœur leur travail. Propos recueillis par Kada Tandina et Korotoume Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à la prolifération de contenus et d’activités contraires aux bonnes mœurs sur les réseaux sociaux tels que TikTok, WhatsApp, Instagram, Telegram ou encore Snapchat, le Dr Adama Coulibaly, Procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce mardi 29 avril 2025, le procureur souligne que certaines plateformes sont devenues des espaces de vente de produits liés à l’intimité ou à la santé, mais aussi de véritables foyers de proxénétisme et d’incitation à la débauche. Des enquêtes ont déjà été ouvertes et des interpellations sont en cours, précise-t-il. « Le procureur rappelle les lourdes sanctions prévues par le Code pénal pour de tels actes, notamment l’article 512-53 et les articles 325-6 et 325-8, ainsi que ceux relatifs à l’exercice illégal des professions de santé », indique le communiqué. Enfin, le Procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité appelle chacun à faire preuve de responsabilité et de vigilance, en rappelant que les contrevenants s’exposent à des poursuites pénales. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors qu’ils avaient convié leurs militants pour un meeting de restitution à l’allure de démonstration de force, en vue de faire taire ceux-là qui annoncent leur déclin, le front du refus de la dissolution des partis politique s’est finalement contenté d’un point de presse, avant-hier samedi 26 avril 2025, à la Maison de la Presse. En cause, la réquisition, la veille, du lieu (Palais de la Culture) devant abriter leur rassemblement. Menacés dans leur existence au mépris de la loi de loi fondamentale, la Constitution de 2023, les 101 formations constitutives du front étaient ainsi face aux médias pour exiger le respect de la loi fondamentale, la Constitution de 2023, qui garantit le pluripartisme. Actualité oblige, ils ont en ont profité pour affirmer leur attachement a la démocratie et aux libertés, leur rejet de toute forme d’exclusion dans la gouvernance du pays et exiger la libération des détenus politiques, dont le président du parti Alternative Pour le Mali Mamadou Traoré alias Le Roi, en détention depuis le vendredi dernier, «pour ses convictions, son courage et sa détermination», indiquent ses camarades. Animé par Oumar Ibrahim Touré et Me Moundaga Talla, respectivement président de l’APR et du CNID, le front s’est démarqué sans ambages des concertations en passe de scellé le destin des formations politiques, à en juger par les recommandations issues de sa phase régionale. Selon Me Tall et compagnies, la démarche ne sert qu’au gaspillage de ressources publiques et à la création de charges financières inopportunes au moment où les Maliens crient à la pauvreté voire à la faim. Les 101 partis politiques maliens déplorent par ailleurs la désignation, par la tutelle, de leurs représentants aux concertations régionales sans y associer leurs états-majors. Une raison parmi tant d’autres d’en rejeter les recommandations et les mesures drastiques qu’elles préconisent, estiment les partis politiques, qui plaident pour le maintien de leurs proportions faites à la tutelle. Il s’agit notamment de réduire le nombre de partis politiques par le biais de mesures incitatives ou punitives, le cas échéant punitives, de durcir les conditions de création de nouveaux partis et de renforcer le contrôle des activités des partis existants pour une meilleure gouvernance. Une formule plus conforme à l’esprit des ANR et qu’ils jugent préférable à une dissolution qui viole la nouvelle constitution adoptée avec plus de 3 millions de suffrages favorables. Et de rappeler que les Assises Nationales de la Refondation avaient en clair jamais envisagé la dissolution mais la réduction du nombre de partis politiques, la relecture de la Charte des partis politiques avec une réaffirmation du statut de chef de file de l’opposition et l’interdiction du nomadisme politique en cours de mandat. Toute autre démarche procéderait d’une dangereuse «dérive de l’amateurisme» et d’une violation des textes en vigueur pouvant entraîner des conséquences fâcheuses, ont-ils prévenu, en évoquant les énormes sacrifices consentis pour l’avènement du multipartisme et le rôle des partis politiques dans celui de la Transition et du CNSP. Et de déplorer la posture du PM et de son ministre délégué en charge du réformes politiques et du soutien au processus électoral, lesquels, selon leurs explications rechigne à prendre langue avec la classe politique, nonobstant les nombreuses sollicitations d’audience. Quoi qu’il en soit, les partis politiques se disent attentifs aux conclusions de la phase nationale à l’issue desquelles ils promettent de décider de la conduite future à tenir. Leurs militants ont d’ailleurs reçu le mot d’ordre de se tenir prêts à cet effet, probablement à croiser le fer avec les autorités militaires pour défendre ce qu’ils considèrent comme un droit constitutionnel. le Temoin Amidou Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
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