SOCIETE
C’est par une lettre datée du mardi 17 juin 2025, adressée au ministre Mossa Ag Attaher, que Dr Boulaye Keita a annoncé sa démission de ses fonctions de Conseiller technique au Ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. Cadre reconnu pour sa rigueur, son expertise pointue des questions migratoires et son engagement au service de la diaspora, Dr Keita justifie sa démission par des « raisons personnelles et profondes », qu’il préfère, pour l’instant, garder confidentielles, tout en évoquant un recentrage stratégique de ses engagements professionnels. « Je pars aujourd’hui avec le sentiment de la mission accomplie, malgré les nombreux défis rencontrés. Je suis fier des actions menées aux côtés des différents ministres successifs dans cette mission noble, exaltante et passionnante au service du pays », écrit-il dans sa lettre de démission. Tout en quittant ses fonctions gouvernementales, Dr Keita ne tourne pas le dos à son domaine de prédilection. Au contraire, il affirme vouloir poursuivre autrement son engagement sur les enjeux migratoires, notamment dans les sphères scientifique, académique et institutionnelle. « Le moment est venu pour moi d’évoluer différemment sur cette thématique, afin de continuer à servir mon pays et la communauté scientifique. Je souhaite enrichir la réflexion sur les enjeux migratoires à l’échelle nationale, sous-régionale et internationale, tout en restant au service des compatriotes établis à l’étranger », précise-t-il. La démission inattendue de ce haut cadre respecté pour son patriotisme, son intégrité et sa connaissance approfondie des dynamiques migratoires, suscite déjà de nombreuses interrogations au sein du département et au-delà. Pour plusieurs observateurs, il ne fait aucun doute que cette décision soulèvera des discussions dans les jours à venir. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de leur mission de sécurisation et de défense du territoire national, les Forces Armées Maliennes (FAMa) poursuivent sans relâche leurs opérations de traque contre les groupes terroristes, tant sur le terrain qu’à travers leurs dispositifs de surveillance aérienne. Dans un communiqué rendu public ce jeudi 19 juin 2025, l’État-Major Général des Armées informe l’opinion nationale que les vecteurs aériens des FAMa ont détecté un pick-up transportant des terroristes dans la zone de Tessalit, à environ 225 km au nord-est de Kidal. Après une phase d’observation et de confirmation, l’appareil a été neutralisé avec succès, précise le communiqué. L’opération s’inscrit dans la stratégie globale de harcèlement des groupes armés terroristes opérant dans le septentrion malien. L’État-Major rassure par ailleurs que des reconnaissances sont toujours en cours dans la zone afin d’identifier et de neutraliser d’éventuels complices. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
  A l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de l’enfant africain, l’Avocat Sans Frontière-Canada, Wildaf et TEMEDT ont animé le lundi, 16 juin 2025 à la Maison de la presse, une conférence de presse sur les impacts de l’esclavage par ascendance sur les enfants maliens. Ils ont lancé une pétition pour accélérer le processus d’adoption d’une loi spécifique contre cette pratique qui protègerait davantage les victimes. Etaient face aux journalistes : la Coordinatrice juridique de l’Avocat Sans Frontière, Assomou Danouchka, le Président de TEMEDT  Ibrahim Ag Idbaltanat et la représentante de Wildaf, Aïcha Diarra. L’objectif de cette conférence de presse était d’alerter l’opinion publique et d’interpeller les autorités nationales sur la situation des enfants victimes de l’esclavage par ascendance au Mali. Selon Danouchka Assomou, il est inacceptable qu’au nom de la coutume, des enfants maliens soient enlevés, asservis et exploités. « L’esclavage par ascendance est un acte de violence et la coutume est utilisée pour légitimer l’injustice et faire taire les victimes. Or, cette coutume qui prive une personne de sa liberté, de ses droits ne devrait être tolérée ». Selon elle, l’esclavage, quelles que soient ses formes, n’est pas une tradition à préserver, mais à éradiquer plutôt. A l’en croire, au Mali, cette pratique persiste dans les régions telles que Tombouctou, Gao, Mopti et surtout Kayes. A ce jour, plus de 30 enfants victimes d’esclavage par ascendance sont recensés au niveau des organisations dans les régions susmentionnées. Elle invite alors tous les acteurs concernés à agir pour la justice et pour l’avenir de tous les enfants maliens. Pour Ibrahim Ag Idbaltanat, l’esclavage par ascendance est une violation grave des droits humains. Il a rappelé que la pratique existe sur toute l’étendue du territoire malien et invité les Maliens à l’abolir. Quant à la représentante de Wildaf-Mali, Aïcha Diarra, elle a démontré l’importance du partenariat de son Ong avec ASF-Canada. La réduction à l’état de domestique, l’exploitation sexuelle, la surveillance de troupeaux de bétails, les violences physiques, sévices corporels, privation de nourriture, mariage forcé, grossesses précoces sont le quotidien de ces innocents, a-t-elle déploré. Entre 2017 et 2020, a précisé Aïcha Diarra, plus de 100 plaintes ont concerné les cas de violences liées à l’esclavage par ascendance.  Elle a formulé deux recommandations. La première est la mise en place immédiate d’enquêtes et d’opérations policières coordonnées afin d’identifier les lieux de détention, de procéder à la libération des enfants enlevés et retenus contre leur gré. La seconde est l’effectivité des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces actes afin d’obtenir des décisions d’une justice claire mais aussi des réparations pour les enfants victimes. ACS et ses partenaires ont lancé une pétition pour accélérer le processus d’adoption d’une loi spécifique contre cette pratique qui protègerait davantage les victimes. Rokia Coulibaly Boîte de commentaires Facebook [...]
La société Aminata Konaté, promotrice de la marque Baramousso, est-elle en passe de devenir un mauvais élève en matière de protection des données à caractère personnel ? La question fait débat depuis quelques jours et suscite de vives interrogations. Jadis considérée comme une entreprise de référence et pourvoyeuse d’emplois pour des milliers de jeunes, elle vient d’être lourdement sanctionnée par l’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP) pour manquement à la législation en vigueur. Selon nos investigations, une mission de contrôle diligentée par l’APDP s’est rendue, le 19 mars 2025, dans les locaux de la société Aminata Konaté. Mais contre toute attente, les responsables de l’entreprise ont refusé de recevoir les agents de l’autorité, en dépit de l’envoi préalable de correspondances officielles annonçant leur passage. Ce refus constitue non seulement une infraction, mais aussi une entrave manifeste à l’action de l’APDP, comme le stipule l’article 65 de la loi n°2013-015 du 21 mai 2013 relative à la protection des données à caractère personnel. Au-delà de cette entrave, la société est également mise en cause pour avoir omis de remplir les formalités déclaratives obligatoires relatives à ses traitements de données personnelles. Face à ces manquements, l’APDP a ouvert une procédure d’instruction, au terme de laquelle elle a décidé d’infliger une amende de cinq (5) millions de FCFA à la société Aminata Konaté. Une mise en demeure d’un mois lui a également été adressée, l’enjoignant de régulariser sa situation. À défaut, des mesures coercitives supplémentaires pourraient être engagées. Cette décision de l’APDP rappelle à toutes les entreprises opérant au Mali que la protection des données personnelles est une obligation légale et non une simple formalité. La conformité à la loi est essentielle pour préserver la confiance des citoyens et garantir un environnement numérique sécurisé. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La puissance des forces aériennes ne se mesure pas uniquement au nombre d’appareils en service. D’autres facteurs entrent en jeu, notamment l’avancée technologique des avions de chasse, la capacité de projection sur de longues distances, la modernisation des équipements et le niveau de formation des pilotes. Une flotte composée d’appareils anciens et mal entretenus ne peut rivaliser avec une armée de l’air bénéficiant d’investissements massifs dans l’innovation et la logistique. La capacité à mener des opérations conjointes avec d’autres branches militaires, la supériorité en matière de renseignement aérien et l’intégration des nouvelles technologies, comme les drones et la guerre électronique, sont également des éléments clés. Les grandes puissances militaires allouent une part importante de leur budget de défense à leur aviation, avec des programmes de modernisation ambitieux. La possession d’avions de chasse de cinquième génération, comme le F-35 américain ou le J-20 chinois, donne un avantage stratégique en matière de furtivité et de supériorité aérienne. De plus, la présence d’avions ravitailleurs et de bombardiers stratégiques permet une intervention à grande échelle, bien au-delà des frontières nationales. Dans ce contexte, certaines nations se distinguent par leur capacité à dominer le ciel, que ce soit par le volume de leur flotte ou la sophistication de leurs appareils. 10 – France : une force compacte mais technologiquement avancée Avec 976 aéronefs, la France maintient une flotte aérienne de haute technologie, axée sur la polyvalence et la projection de puissance. Son fer de lance, le Rafale, joue un rôle clé dans les opérations militaires et les missions de dissuasion. La France dispose également d’une flotte de ravitailleurs Airbus A330-MRTT, essentielle pour les opérations longue distance, et de 13 satellites militaires dédiés au renseignement. 9 – Turquie : une modernisation en cours pour plus d’autonomie La Turquie aligne 1 083 aéronefs, avec une flotte largement composée de F-16 américains, dont 79 en cours de modernisation. Pour réduire sa dépendance aux États-Unis, Ankara développe son propre avion de chasse furtif, le TAI TF Kaan, dont l’entrée en service est prévue en 2027. Avec cet investissement, la Turquie ambitionne de devenir une puissance aérienne autonome. 8 – Égypte : une flotte nombreuse et diversifiée L’armée de l’air égyptienne compte 1 093 aéronefs, constituant l’une des plus grandes forces aériennes du Moyen-Orient. Elle s’appuie sur une flotte mixte, comprenant près de 200 F-16, 75 Mirage 5, 30 MiG-29, ainsi qu’une importante capacité d’hélicoptères de combat et de transport. L’achat de 54 Rafale entre 2015 et 2021 témoigne de sa volonté de moderniser son aviation militaire. 7 – Pakistan : un acteur stratégique en Asie du Sud Avec 1 399 aéronefs, le Pakistan s’est imposé comme une puissance aérienne majeure grâce à une flotte combinant des appareils américains et chinois. Son aviation repose principalement sur les F-16 américains et les JF-17 Thunder, développés en partenariat avec la Chine. Son programme de modernisation vise à renforcer sa défense face à l’Inde, son principal rival régional. 6 – Japon : une technologie de pointe pour contrer les menaces régionales Le Japon possède 1 443 aéronefs, misant sur des équipements de haute technologie pour garantir la sécurité de son espace aérien. Il aligne 150 F-15, 62 Mitsubishi F-2 et une quarantaine de F-35A. Le pays investit massivement dans le développement d’un nouvel avion de combat de sixième génération, pour rester à la pointe de l’innovation militaire. 5 – Corée du Sud : une puissance en pleine expansion Avec 1 592 aéronefs, la Corée du Sud dispose d’une armée de l’air moderne et bien équipée, conçue pour faire face à la menace nord-coréenne. Elle aligne notamment 118 F-16, 38 F-35A et 60 KAI FA-50, un chasseur développé localement. Séoul travaille aussi sur le KAI KF-21, un avion furtif destiné à renforcer son autonomie stratégique. 4 – Inde : une montée en puissance accélérée L’Inde se classe quatrième avec 2 229 aéronefs et un programme de modernisation ambitieux. Sa flotte repose sur un mélange d’appareils russes et occidentaux, avec 250 Sukhoï Su-30, 65 MiG-29, 44 Mirage 2000, ainsi que 36 Rafale. L’Inde développe aussi son propre chasseur, le HAL Tejas, avec un objectif de 200 exemplaires d’ici 2030. 3 – Chine : une force en expansion rapide La Chine dispose de 3 309 aéronefs, avec une industrie aéronautique en plein essor. Son arsenal comprend 387 J-7, 315 J-11, 243 J-10 et le J-20, un chasseur furtif conçu pour rivaliser avec les modèles américains. Pékin investit massivement dans les drones et l’intelligence artificielle pour développer des forces aériennes de nouvelle génération. 2 – Russie : une flotte imposante mais vieillissante Avec 4 292 aéronefs, la Russie conserve une puissante armée de l’air, bien que confrontée à des défis logistiques. Son aviation repose sur des modèles éprouvés, comme les Sukhoï Su-27, les MiG-29 et une centaine de bombardiers stratégiques, tels que le Tupolev Tu-95. Les pertes subies dans le conflit ukrainien ont cependant affaibli ses capacités opérationnelles. 1 – États-Unis : une domination incontestée Avec 13 043 aéronefs, les États-Unis possèdent de loin la meilleure de toutes les forces aériennes les plus puissantes du monde. L’US Air Force surpasse toutes les autres nations grâce à sa flotte impressionnante : 738 F-16, 377 F-15, 234 F-35, 150 bombardiers stratégiques et 500 avions ravitailleurs. Son budget colossal et son avance technologique garantissent une supériorité aérienne écrasante. Source : Yop.i frii.com   Boîte de commentaires Facebook [...]
Incontestable figure de proue de l’administration pénitentiaire malienne, le Général Abdoulaye Idrissa Maïga s’est trouvé présentement dans un tourbillon piégeur auquel il continue de résister avec retenue et opiniâtreté. Ayant gravi toutes les marches – notamment avec les postes de régisseur de la maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA), directeur adjoint de la DNAPES (Direction nationale de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée) avant d’accéder au sommet, l’actuel Directeur National aura longtemps fait le dos rond face à l’arbitraire. Mis aux arrêts pour une ténébreuse affaire d’introduction de drogue à la MCA –  en étant lui-même partie plaignante et déclencheur des enquêtes -, le Général Maïga affronte manifestement une cabale sans nom. Selon plusieurs sources concordantes, l’érection récente de la DNAPES en Direction générale est passée par-là. Le fauteuil qu’il occupe est lorgné de toutes parts et suscite des convoitises nouvelles à cause des attraits de son nouveau confort. Toutes choses que traduisent, au demeurant, les calomnies et vilénies véhiculées par les mauvaises langues sur son compte, à l’effet de jeter l’opprobre sur salir une procédure judiciaire lui ayant sagement accordé la liberté provisoire le 3 juin dernier, soit deux semaines après sa détention. Par ailleurs, malgré les insanités et injures d’animateurs mal intentionnés de réseaux sociaux, beaucoup ignorent que le Général Maïga a su déjouer par le passé d’autres grandes machinations dont l’affaire des 11 inspecteurs des services pénitentiaires. Tel le phénix qui renaît toujours de ses cendres, tout porte à croire que le général sortira blanchi et réhabilité de cette nébuleuse affaire. Un dénouement bienheureux qui serait tout à l’honneur du ministre de la justice Mamadou Kassogué, lequel s’y pris par une grande finesse d’esprit en optant pour une enquête administrative en vue de clarifier l’affaire. Amidou Keita le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Plusieurs chefs d’entreprises de divers secteurs d’activité sont tombées des nues en voyant sur la place publique des informations leur concernant et que seule l’APDP est censée détenir. On y trouve des structures des domaines de l’hôtellerie et de la restauration, de l’enseignement, de la communication, de l’hydrocarbure ou encore de la santé. Dans une mise en demeure largement diffusée sur les différentes plateformes, il est signifié aux différentes structures concernées de se conformer illico presto à la loi 2013 – 015 portant protection des données à caractère personnel, sous peine de sanctions pécuniaires allant de 5 millions à 20 millions et sans préjudice d’une poursuite au pénal par-devant le Pôle de lutte contre la cybercriminalité. Ce faisant l’APDP n’a chiche de verser elle-même dans le délit d’initié en faillissant à son devoir de protection de l’identité des structures répressibles. Cette vocation naturelle de l’Autorité s’est visiblement éclipsée au profit d’une boulimie fiscale d’autant plus décriée qu’elle la transforme quasiment en L’APDP était un service d’assiette ? En tout cas, à l’allure où s’exercent ses pressions sur les entreprises de droit malien, l’Autorité de Protection des Données Personnelles n’a rien à envier aux plus redoutables services de recouvrement, aux yeux de ses différentes cibles. Certaines d’entre elles confient ne plus savoir où donner de la tête et se plaignent d’une palette fiscale à se perdre dans les dédales des données personnelles taxables. Par exemple, en dépit du poids de la crise sur le secteur de l’hôtellerie, une structure de cette catégorie peut être astreinte au paiement de plus d’1 million de nos francs pour l’accès ou l’utilisation de données personnelles pour des besoins divers. On y dénombre l’utilisation des caméras surveillance, les gestions administratives, du personnel et des recrutements, le registre de présence, les fiches de paie, etc. Les déclarations ou demandes d’autorisation pour chacun de ses différents traitements alimente la cagnotte de l’APDP d’un montant qui varie entre 100 000 et 200 000 francs CFA. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Le poste de sécurité de Pelengana, localité située dans la région de Ségou, a été la cible d’une attaque armée dans la soirée du mardi 10 juin 2025. Des individus armés non identifiés ont ouvert le feu sur la position tenue par les Forces Armées Maliennes (FAMA). Grâce à une riposte rapide et déterminée, les soldats en poste ont réussi à repousser les assaillants, les contraignant à battre en retraite. Selon des sources locales, des renforts ont été immédiatement déployés pour sécuriser la zone et lancer une opération de ratissage visant à retrouver les auteurs de l’attaque. Pour l’heure, aucun bilan officiel n’a été communiqué, mais une enquête est en cours pour établir les circonstances précises de cette attaque. Nous y reviendrons Dily Kane Mali24. Boîte de commentaires Facebook [...]
Longtemps recherché par les enquêteurs du commissariat de police de l’hippodrome en commune II du district de Bamako, pour association de malfaiteurs, braquage à main armée, détention illégale d’arme à feu et tentative d’assassinat ,la bande de braqueurs conduite par HK alias sorcier mord à l’hameçon . Il s’agit de H.K alias amasékou, chef de gang, âgé de 30 ans, M.K, âgé de 25 ans, O.K, âgé de 28 ans et M.Ko, âgé de 30 ans, qui ont interpellés par les enquêteurs du commissariat de police de l’hippodrome pour association de malfaiteurs, braquage à main armée, détention illégale d’arme à feu et tentative d’assassinat.   En effet leur arrestation fait suite à l’exploitation minutieuse d’une piste donnée par les enquêteurs et une opération menée ce 13 juin 2025 à permis de mettre le grappin sur eux . Une investigation menée à permis aux enquêteurs de saisir trois (03) motos, trois (03) armes à feu de fabrication artisanale, garnies de onze (11) cartouches et deux (02) étuis vides. Il ressort des informations données par les sources sécuritaires que cette bande de cinq (05) membres dont le cinquième déjà incarné était équipée de trois (03) armes à feu et ils sont à l’origine de cinq (05) braquages commis entre le mois d’avril dernier à nos jours. Et cette série d’attaques armées a causé un préjudice de plus de trente (30) millions de francs CFA, dérobés sous la menace des armes, qu’ils usaient souvent et les suspects ont été formellement identifiés par certaines de leurs victimes. Selon le Commissaire Divisionnaire Yamadou GOUMANÉ en charge du commissariat de l’hippodrome ,ces arrestations témoignent une fois de plus, l’engagement des Forces de l’ordre contre toutes les formes de criminalité, conformément aux directives du Directeur Général de la Police Nationale, le Contrôleur Général de Police Youssouf KONÉ, et avec le soutien du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Le Commissaire chargé de l’Hippodrome a salué le travail abattu de ses hommes et a appelé la population à collaborer activement en signalant tout acte suspect afin d’assurer des personnes et de leurs biens . Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ils sont au total 46 506 candidats dont 19 813 filles et 26 993 garçons répartis entre 145 centres d’examens, sur toute l’étendue du territoire national en lice au compte des examens du Brevet de Techniciens ( BT 1 et 2) session de juin 2025. Le lancement officiel des épreuves écrites s’est déroulé ce lundi 16 juin 2025 dans les locaux de l’Ecole Centrale pour l’Industrie, le Commerce et l’Administration(ECICA) de Bamako, dans l’Académie d’Enseignement de Bamako, Rive gauche. Placé sous la présidence du ministre de l’Education Nationale, Dr Amadou SY SAVANE les épreuves écrites des examens du Brevet de Techniciens (BT1 et 2 ) se tiennent dans un contexte ,particulier marque par la moralisation des examens de fin d’année, en vue de redorer le blason de l’école malienne, qui jadis faisait la fièvre de la sous région. Sur place le chef du département de l’Education, accompagné d’une forte délégation, a prodigué des conseils aux surveillants et visité quelques salles d’examen. Il a ensuite procédé à l’ouverture officielle de la première enveloppe contenant les sujets , tout en invitant les uns et les autres à la rigueur et surtout à la vigilance. Le Ministre de l’Education Nationale, Dr Amadou SY SAVANE a exhorté les candidats de rester serein et surtout concentré car les sujets correspondent aux apprentissages qu’ils ont reçus au cours de l’année scolaire. Il a par ailleurs salué et remercié tous les acteurs et partenaires de l’éducation pour les efforts louables en vue d’aider l’école malienne. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
En vue de lutter contre les dégâts liés par la divagation des animaux en cette de période de Semi ,au sein de la commune rurale de Yorosso ,M. Abdoulaye Goïta à dans une correspondance adressée à la population notamment aux propriétaires d’animaux que la fourrière est désormais ouverte pour les animaux en divagation. Selon les termes de la correspondance de M. Abdoulaye Goïta ,maire de la commune rurale de Yorosso, cette nouvelle fourrière n’est pas faite pour s’enrichir, mais plutôt pour lutter contre la divagation des animaux. Les prix de garde provisoire des animaux sont fixés comme suit : Bovins ,asins et équins 1000 FCFA par jour et par tête. Ovins /Caprins 500 FCFA par jour et par tête. M. Abdoulaye Goïta ,maire de la commune rurale de Yorosso rappel dans sa correspondance que les dégâts lies à la divagation des animaux surtout en cette période de Semis ne sauraient être tolérés conformément à la réglementation en vigueur et aussi la remise des animaux aux propriétaires est conditionnée à la fourniture d’une pièce d’identité. La fourrière reste ouverte 24/24 et les contrevenants seront sévèrement punis . Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les Secrétaires généraux du Syndicat National des Travailleurs des Collectivités Territoriales du Mali (SYNTRACT-Mali) et du Syndicat National des Agents des Collectivités Territoriales (SNACT) réunis en plateforme appelée Plateforme d’Actions des Syndicats du Secteur de l’Administration Générale (PASSAG), entend observer une grève de 72 heures. Un ras-le-bol qui découle de l’insouciance des plus hautes autorités face à leurs points de revendication.  Dans un préavis de grève adressé le 10 juin dernier au Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, les syndicats membres de la plateforme ont expliqué les raisons de cette grève qui sera observée sur l’ensemble du territoire national si rien n’est fait. Les raisons sont liées aux rejets des primes et indemnités adossées à une Délibérations des Conseils des Collectivités territoriales et des primes et indemnités allouées par Délibérations des Conseils des Collectivités territoriales. L’autre raison est l’injustice flagrante créée par l’Etat entre les fonctionnaires d’une même Fonction Publique des Collectivités Territoriales, c’est-à-dire les fonctionnaires des collectivités territoriales du cadre de la santé et du Développement social et du cadre de l’éducation payés par l’Etat et ceux du cadre de l’Administration Générale payés par les ressources insuffisantes des Collectivités Territoriales. Dans le préavis, les syndicats dénoncent également le retard constaté dans la mise en œuvre des points d’accords contenus dans les procès-verbaux de conciliation entre les syndicats (Syntract et Snact) et le Gouvernement et le non-paiement régulier des salaires des fonctionnaires des Collectivités territoriales du cadre de l’Administration Générale pendant plusieurs mois, choses que les travailleurs des collectivités ne méritent pas en raison de leurs efforts, sacrifices et leur contribution au développement du Mali.  Après des négociations sans succès et années de patience dans les conditions difficiles, les syndicats estiment que trop c’est trop et exigent la mise en œuvre diligente de tous les points d’accord non éteints des procès-verbaux de conciliation signés entre les 02 syndicats de la Plateforme et le Gouvernement, les Secrétaires généraux du Syndicat National des Travailleurs des Collectivités Territoriales du Mali (SYNTRACT-Mali) et du Syndicat National des Agents des Collectivités Territoriales (SNACT) réunis en plateforme appelée Plateforme d’Actions des Syndicats du Secteur de l’Administration Générale (PASSAG). Sans quoi une grève de 72 heures reconductible à 120 heures à compter du lundi 30 juin 2025 sur toute l’étendue du territoire national est inévitable. « Tout en vous rassurant de nos disponibilités habituelles à œuvrer pour une fonction publique des Collectivités territoriales juste, attrayante, respectueuse et respectée, nous vous prions Monsieur le ministre, de recevoir l’expression de nos considérations distinguées », concluent-ils. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Comme on le sait, l’infraction à la loi pénale peut donner naissance à deux actions : une action publique pour l’application des peines et une action civile qui a pour but la réparation du préjudice subi par la victime de l’infraction. Ce qui nous intéresser ici est l’action publique pour l’application des peines en français facile. L’article 8 du Code de Procédure Pénale dispose que : « L’action publique pour l’application de la peine s’éteint par la mort du prévenu, de l’inculpé, ou de l’accusé, la prescription, l’amnistie, l’abrogation de la loi pénale et la chose jugée. Ces différentes appellations tiennent compte des différentes phases du procès pénal où l’auteur présumé prend des qualificatifs différents selon que l’on est respectivement à l’enquête, à l’information judiciaire, devant le tribunal statuant en matière correctionnelle ou de simple police ou alors devant le tribunal statuant en matière criminelle (cours d’assises ). Ainsi, peu importe le stade auquel il survient, le décès de l’auteur présumé d’une infraction éteint l’action publique. Cette solution se justifie par le principe de la personnalisation des peines. Ce principe s’oppose à ce que les héritiers de l’auteur d’une infraction ne soient punis à sa place, la responsabilité pénale ayant un caractère essentiellement individuel. Une telle solution ne souffre en principe d’aucune exception. NB/ L’action publique s’éteint uniquement pour l’auteur de l’infraction et nom les complices et co-auteurs s’ils sont connus et identifié. VOTRE SERVITEUR . Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Thomas Eckert, vient de visiter le siège de l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation des Manuscrits pour la Défense de la Culture Islamique (SAVAMA-DCI). Lors de cette visite, il a pu observer les techniques de préservation des manuscrits et échanger avec le Président Exécutif de l’ONG, Abdel Kader Haidara, sur l’importance cruciale de la protection des manuscrits anciens. SAVAMA-DCI a pour mission de contribuer à la protection, la sauvegarde, la valorisation et l’exploitation de ces précieux trésors culturels. . Ces manuscrits, toujours conservés à Bamako, ont été protégés des pillages, des destructions et d’une mauvaise conservation. Actuellement, plus de 5 millions d’images de manuscrits sont disponibles auprès de SAVAMA-DCI, prêtes à être exploitées. Thomas Eckert a également pris note des préoccupations de l’ONG durant sa visite. Impressionné par la richesse des manuscrits, couvrant divers sujets et siècles, et ayant été numérisés pour préserver l’héritage culturel du pays, il a souligné le travail exceptionnel accompli par l’association. Il a promis que l’Union européenne poursuivra son soutien actif à SAVAMA-DCI dans l’espoir d’un avenir plus prospère. Le Promoteur Cheick Abdelkader Haidara a exprimé sa satisfaction quant à cette visite, , et a fait part de son espoir que l’institution européenne les accompagnera dans l’acquisition d’équipements et dans la gestion des ressources humaines nécessaires pour atteindre leurs objectifs.   Papa Boubeye Journaliste Boîte de commentaires Facebook [...]
Ça y est ! Le doute vient d’être complément levé sur le sort du sinistre coupeur de tête de Fana qui a tant défrayé la chronique ces dernières années. Répondant au nom de Aldjouma Djibo, ce redoutable meurtrier a été interpellé le 12 août 2021 et est décédé en détention le 30 janvier 2025 des suites de maladie. Cette information a été donnée le mardi dernier par le maire de la commune urbaine de Fana Abdoulaye Coulibaly sur une radio de la place. L’information sur l’interpellation et le lieu de détention de Aldjouma Djibo avait été gardé secret car les autorités politiques administratives de la localité pour des raisons de sécurité publique. Car il faut noter que l’individu avait crée une véritable psychose au sein de la population avec une série de meurtres avec préméditation dont le mode opération consistait à trancher la tête de ses victimes. Ainsi, il ressort que parmi ces bourreaux on y retrouve une dame et son enfant, un albinos, le gardien des matériels d’une société de téléphonie…En tout, ce sont dix cas de meurtres qui sont reprochés à Aldjouma Djibo. Ces atrocités avaient même poussé des associations a dénoncé ces actes barbares à travers des marches. Ainsi son interpellation a été perçue comme un acte de soulagement par les autorités qui avaient filtré l’information. Aussi, il a fallu près de 6 mois après son décès que son interpellation et sa mort en détention soient rendues publiques par une autorité en l’occurrence le maire de Guegneka Abdoulaye Coulibaly qui a révélé la nouvelle lors de sa présentation de ses vœux à la population sur la radio Guegneka de de MC Diafari Diarra lors de la fête de tabaski. »La chose qui inquiétait de plus la population de Fana était les atrocités du coupeur de tête. Dieu merci, il a été interpellé par les forces de sécurités et placé en détention mais il est décédé en détention. Aujourd’hui nous pouvons dire qu’il n’y a plus de crainte à son sujet car certains avaient même laissé la ville de Fana à cause de lui », a témoigné le maire Abdoulaye Coulibaly. Kassoum Théra Aujourd’hui Mali Boîte de commentaires Facebook [...]
Le conseil des Ministres de ce mercredi a adopté un projet de loi, de révision de la Charte de la Transition qui accorde au président de la transition, le Général Assimi Goita, un mandat de 5 ans renouvelable à partir de 2025, à l’instar de ses pairs de la Confédération AES. Les maliens ne sont pas sur la même longueur d’ondes depuis l’annonce de cette loi. Si le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM) a appris avec satisfaction l’adoption de cette loi, il trouve que la décision répond aux profondes aspirations du Peuple Malien, en ce sens qu’elle confirme le Général d’Armée Assimi GOÏTA dans ses fonctions de Président de la République pour une période de cinq (5) ans renouvelable. « Cette initiative va à l’encontre des aspirations profondes de nos concitoyens, qui n’ont pas donné mandat pour une telle démarche. La transition est une période d’exception, qui doit être guidée par la nécessité de restaurer l’ordre constitutionnel, la démocratie et l’État de droit », rétorque Moctar Ousmane SY, qui précise que le Mali a aujourd’hui besoin de perspectives claires et d’institutions légitimes issues d’élections crédibles, et non d’une transition qui s’éternise. L’ancien premier ministre Moussa Marra trouve évoque une énorme crainte pour l’avenir immédiat du pays. Au-delà des aspects légaux plus que contestables, estime-t-il, c’est surtout le signal lancé par les autorités qui inquiète. Moussa Mara trouve inopportune la décision en raison de la crise économique qui paupérise des pans entiers de notre société et trouve que la nouvelle d’une transition interminable présente aux Maliens la perspective d’une souffrance sans fin, ajoutée à la crise sécuritaire et la situation politique. « Je demande à nos autorités de mesurer ces menaces de manière appropriée et de revoir leur position eu égard au principe qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire », demande-t-il. Pour Yeah Samaké, ce texte, élaboré sans légitimité populaire ni débat inclusif, viole l’esprit de la transition telle que promise au peuple malien après le double coup de force de 2020 et 2021. « Il institutionnalise la confiscation du pouvoir par une minorité et ferme la porte à un retour pacifique à l’ordre constitutionnel », s’indigne-t-il. Au lieu d’ouvrir un nouveau chapitre d’espoir, il pense que cette décision grave entérine l’autoritarisme, affaiblit les institutions, et expose la nation à de nouvelles instabilités politiques, économiques et sociales. « Je m’élève fermement contre ce projet de loi qui trahit les sacrifices consentis par les citoyens et les forces vives de la nation pour une gouvernance fondée sur la légitimité, la transparence et l’alternance », conclut Yeah Samaké. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La triste nouvelle tombée ce mercredi 11 juin 2025 à Koulikoro( Souban) s’est répandue comme une traînée de poudre à travers la cité de Meguetana . Mr Broulaye TRAORÉ, chef de division finance, en service à la comptabilité de la COMANAV de Koulikoro trouve la mort des suites d’un accident de la circulation ce mercredi 11 juin 2025 entre Souban et le lycée PI XII de Koulikoro. Selon les témoins Mr Broulaye TRAORÉ, chef de division finance, en service à la comptabilité de la COMANAV de Koulikoro à percuté un camion-benne stationné au bord de la route. Face à la gravité de l’impact du choc , le motocycliste rendu l’âme sur place . Informés les agents de la protection civile ce sont rendu sur place pour constater les faits et le corps sans vie de Mr Broulaye TRAORÉ fut transporté à la morgue de l’hôpital régionale de Koulikoro. Sur place c’était l’amertume la consternation et l’indignation face à la volonté divine ,car Mr Broulaye TRAORÉ était un homme dévoué, sympa et surtout d’un commerce agréable et son décès brutal est une lourde perte pour la COMANAV de Koulikoro. Cet accident tragique rappelle encore une fois de plus le respect du code de la route et surtout le stationnement des camions bennes au bord de la route au sein de la région de Koulikoro. A noter que Mr Broulaye TRAORÉ chef de division finance de la COMANAV à été accompagné ce jeudi 12 juin 2025 par une grande foule dans sa dernière demeure Dors en paix Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mardi 10 juin 2025, le Colonel-major Ousmane Sangaré, gouverneur de la région de San, a présidé la cérémonie officielle de lancement de la 625ᵉ édition du Festival Sanke Mô, sur le terrain d’athlétisme de San (quartier Hamdallaye). L’événement s’est déroulé en présence des autorités administratives et communales, des responsables des régions de San et de Ségou, des représentants du Conseil National de Transition (CNT), des légitimités traditionnelles, des acteurs culturels, des ressortissants de San vivant à Bamako ainsi que de nombreux invités venus de divers horizons. Un festival placé sous le signe de l’unité et de la cohésion Placée sous le thème « Festival Sanke Mô : notre identité culturelle d’unité, de cohésion et de développement dans la Confédération des États du Sahel (AES) », cette 625ᵉ édition se veut bien plus qu’une simple célébration culturelle. Elle incarne l’attachement profond à l’identité culturelle, aux valeurs spirituelles et à la richesse des traditions dans la région de San. Le Festival Sanke Mô s’inscrit pleinement dans la dynamique nationale décrétant l’année 2025 comme l’Année de la Culture par les plus hautes autorités du pays. Il témoigne de l’engagement fort des populations locales à préserver et promouvoir le patrimoine culturel immatériel du Mali. Un programme riche et fédérateur Du 10 au 15 juin, la ville de San vibrera au rythme des festivités à travers un programme varié : danses rituelles, chants traditionnels, offrandes symboliques, expositions artisanales, conférences-débats, animations folkloriques et visites de stands. Les organisateurs promettent une édition mémorable qui comblera les attentes des milliers de participants venus des quatre coins du pays et de l’étranger. Pour la population locale, ce festival représente également une opportunité économique à travers des activités génératrices de revenus, notamment la vente de produits artisanaux, la restauration traditionnelle, et la promotion du savoir-faire local. Un événement majeur du calendrier culturel malien Dans son allocution, le Colonel-major Ousmane Sangaré s’est dit honoré de présider cette édition exceptionnelle, qu’il a qualifiée de « pilier du patrimoine culturel malien ». Il a souligné que le Festival Sanke Mô est un espace d’expression de la diversité culturelle, mais aussi un levier de renforcement du vivre-ensemble, de la paix, de la tolérance et de la cohésion sociale. En cette période charnière pour les pays membres de l’AES, ce rendez-vous ancestral prend une dimension symbolique forte, rappelant que la culture reste un facteur fondamental de rassemblement et de résilience collective. Mohamed KanoutéMali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ces dernières semaines ont été marquées par des incursions des terroristes contre des positions des Forces de défense et de sécurité dans plusieurs localités du pays. Dr Aly Tounkara, expert sur les questions de défense et de sécurité au Centre des études sécuritaires et stratégiques au Sahel (CE3S), livre ici son analyse sur ces derniers développements sur le plan sécuritaire. Il se prononce aussi sur les comportements à adopter par les populations et sur les actions à mettre en œuvre parallèlement à l’action militaire pour venir progressivement à bout de la nébuleuse terroriste  L’objectif étant d’amener les populations à délégitimer les actions militaires en cours et dans le même temps, obtenir un changement de pouvoir. Car, ces actions opportunistes ont pour finalité de créer la psychose auprès des populations, de créer un sentiment de délégitimation vis-à-vis de l’élite militaire au pouvoir et par ricochet, amener les populations à rejeter l’existant. Pour Dr Aly Tounkara, la recrudescence des attaques terroristes ces dernières semaines prouve qu’en dépit des efforts que consentent les éléments des Forces de défense et de sécurité dans la destruction des quartiers généraux des groupes radicaux violents, ceux-ci continuent à se métastaser à partir des poches qu’on ne pouvait pas imaginer. Pour lui, ces groupes ont adopté une attitude expansionniste dont la particularité est son caractère opportuniste. «On se rend compte que ce sont des axes ou postes stratégiques qui sont de plus en plus attaqués par les groupes radicaux violents à travers le pays», souligne l’expert, pour qui, il y a une volonté d’étendre la menace sur l’ensemble du territoire. Pour le chercheur, ces attaques multiples dirigées contre les positions des Forces de défense et de sécurité dans le Centre, dans les régions dites Nord du Mali et même au Sud du pays poussent aussi à s’interroger sur le nombre d’hommes et de matériels déployés dans ces différents camps et unités mixtes. Mieux, les quartiers généraux de ces groupes ont été défaits, la vitesse avec laquelle l’action violente était perpétrée par ceux-ci a été réduite de même que la manière ou la banalité avec laquelle, ils s’attaquaient aux symboles de l’État a été défaite. L’expert sur les questions de défense et de sécurité au CE3S soutient que tous ces éléments font dire au ministre de la Défense et des Anciens combattants que les groupes radicaux tendent à assister à leurs propres funérailles. D’après lui, c’est cet élément factuel qui sous-tendrait ce point de vue exprimé ou le constat dressé par le Général de corps d’armée Sadio Camara. Dr Aly Tounkara soutient que la déclaration du ministre de la Défense et des Anciens combattants sur le fait que les groupes radicaux violents tendent à assister leurs funérailles n’est aucunement remise en cause avec la recrudescence des attaques auxquelles on assiste çà et là. Selon lui, cela est le fruit d’un constat factuel. Il dira que la manière dont ces groupes étaient structurés, il y a deux, voire trois ans dans des quartiers généraux, le nombre à partir duquel, ils s’attaquaient aux symboles de l’État, la vivacité avec laquelle ils avaient le contrôle d’une partie importante du territoire est différente de la réalité d’aujourd’hui. ÉVITER LES PIÈGES- Parlant de la lutte contre le terrorisme, Dr Aly Tounkara explique qu’il est important que les populations comprennent que cela s’appelle le long temps et que les actions certes violentes qui sont en cours sont aussi un témoignage poignant que les groupes radicaux violents sont dispersés. Mieux, il soutient qu’il suffit de regarder les postes qui sont attaqués par ceux-ci et les distances qui séparent les uns des autres pour s’en rendre compte. D’après le spécialiste, leur modus operandi prouve qu’ils veulent juste créer de la psychose et délégitimer l’État. Et à partir de cette déligitimation, amener les populations à rejeter les autorités et à penser à des solutions de rechange. Or, analyse-t-il, que ce soient ces militaires au pouvoir ou un autre acteur, personne ne peut garantir, en dépit de l’acquisition d’équipements de pointe par l’Armée, de la formation de qualité dont bénéficieraient les éléments des Forces de défense de sécurité, de mettre un terme irrévocable dans un avenir proche aux actions des groupes radicaux violents. «Vouloir épouser les commentaires tendancieux ou simplistes à la fois de la part de certains concitoyens et d’autres acteurs hostiles à l’État du Mali, sont des pièges que les populations doivent éviter», souligne Dr Tounkara. Pour étayer ses propos, il conseille de regarder de manière équidistante et sereine partout où le terrorisme sévit pour comprendre que ces localités ont pu mettre un terme ou réduire l’intensité de la menace dans la durée. Avant de préciser qu’aucune élite au pouvoir miliaire ou civile soit-elle ne peut promettre la fin irrévocable de la nébuleuse terroriste dans un court avenir. «Il est important que les populations comprennent cela et se disent que si des attaques d’une telle envergure sont dirigées contre les symboles de l’État ou les populations civiles elles-mêmes, elles doivent adopter des comportements nationalistes, souverainistes, de cohésion et de solidarité», conseille le spécialiste du CE3S, qui cite en exemple les États-Unis, la France ou même l’Allemagne où lorsqu’il y a attaque terroriste, les différences sont réduites au silence, les considérations personnelles et les quêtes de positionnement personnel sont remises en cause. Selon lui, il est extrêmement important que les populations maliennes s’inscrivent dans cet élan de compréhension et se disent qu’on a beau être équipé, on ne peut mettre fin à la nébuleuse terroriste dans un avenir proche. «Il est important de se dire aussi que le changement de l’existant n’a jamais été un synonyme de la fin du terrorisme. Donc, il faut de la patience chez les populations, la solidarité et surtout éviter de succomber au discours simpliste sur le phénomène», ajouté Dr Tounkara. ACCOMPAGNER L’ACTION MILITAIRE- Concernant la coopération militaire au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), le chercheur signale que les Forces armées maliennes de concert avec leurs consœurs du Burkina Faso et du Niger font déjà des efforts. Toutefois, il pense que celles-ci doivent continuer dans ce sens et mutualiser les efforts et même les moyens. À l’analyse des évolutions, il estime qu’il est urgent dans le contexte malien d’aller rapidement à une cartographie de la menace. De façon simplifiée, Aly Tounkara dira que les actions militaires sont indispensables pour circonscrire la menace et extraire la violence. Toutefois, il est extrêmement important que des études ou d’autres options soient proposées concomitamment aux actions militaires. Lesquelles méritent des réponses contextualisées et circonstanciées car chaque foyer de tension contient en son sein, des dynamiques plurielles et complexes, analyse le chercheur. D’après notre interlocuteur, il faut accompagner l’action militaire par une cartographie sérieuse des zones de conflits, qu’on sache lorsqu’on est à Niono ou Boulkessi, quel type de réponse il faut proposer au-delà de celle de l’Armée. Et si on est à Tessit ou Ménaka, en fonction de la dynamique locale, quel type de réponse il faut parallèlement à l’action militaire. «Une fois que tout cela est mis ensemble, naturellement, on va assister à une baisse de l’intensité des conflits et surtout on assistera à une rupture radicale avec les différents réservoirs de recrutements», indique Aly Tounkara. D’après lui, ce qui paraît difficile dans le contexte malien, c’est comment stopper les différents réservoirs de recrutements, parce que ceux-ci sont nourris à partir des dynamiques locales. Dr Tounkara pense aussi que les ministères en charge de la Réconciliation, des Finances, de la Jeunesse, des Affaires religieuses doivent s’inviter dans la réponse afin que les Maliens comprennent que la lutte contre le terrorisme se fait dans la durée. Et aucun mirage ne doit les amener à s’inscrire dans des raccourcis et des simplicités qui pourraient conduire le pays à des situations beaucoup plus fatales. Dieudonné DIAMA l’Essor Boîte de commentaires Facebook [...]
  Dans le cadre de sa mission de protection de l’économie nationale et de lutte contre les trafics illicites, la Brigade Mobile d’Intervention (BMI) de la douane malienne continue de multiplier les actions sur le terrain. Le lundi 10 juin 2025, les éléments de la BMI ont réalisé une importante saisie au poste de contrôle de Ouéléssebougou. Lors d’une fouille minutieuse d’un véhicule de type Toyota RAV4, ils ont intercepté 1,340 kg d’or dissimulés en possession d’un particulier. Ce dernier, pensant profiter de l’affluence liée à la fête de Tabaski pour échapper à la vigilance des agents, a été trahi par des indices soigneusement exploités par les douaniers. Cette opération, fruit de la rigueur et de la vigilance des enquêteurs de la BMI, témoigne de l’engagement constant de cette unité à lutter contre toutes formes de trafic, même en période festive. À cette saisie s’ajoute une autre opération d’envergure menée par les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport International Modibo Keïta de Bamako. Grâce à leur professionnalisme, ils ont intercepté 10 000 dollars américains non déclarés sur un ressortissant asiatique en partance pour Addis-Abeba. La somme était dissimulée en violation des dispositions régissant le transport transfrontalier de devises. Ces deux actions illustrent clairement la détermination de la Douane malienne à préserver l’intégrité économique du pays et à lutter sans relâche contre les trafics illicites, quels qu’en soient la nature ou le contexte. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Malgré les campagnes d’information et de sensibilisation sur les dangers liés au non-respect du code de la route, les grands axes routiers du pays continuent d’enregistrer de nombreux accidents, souvent tragiques. Ce lundi 9 juin 2025, aux environs de 8h30, un grave accident s’est produit au carrefour de Kalaké, dans la commune de Konobougou, sur la Route Nationale n°6 (RN6). Selon le Lieutenant-Colonel Nouhoum Coulibaly, directeur régional de la Protection Civile de Ségou, l’accident a impliqué un car de transport en commun en provenance de Ségou et un motocycliste. Le bilan fait état de 39 blessés, dont certains dans un état grave, et malheureusement, une personne a perdu la vie. « Toutes les victimes ont été rapidement prises en charge. Les éléments du Centre de Secours de Konobougou sont intervenus promptement pour évacuer les blessés ainsi que le corps sans vie vers le CSCOM de Konobougou », a précisé le Lieutenant-Colonel Coulibaly. Il a par ailleurs rappelé que ce drame vient souligner une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes, notamment au niveau des carrefours à fort trafic. Le directeur régional de la Protection Civile de Ségou a enfin lancé un appel pressant à l’ensemble des usagers de la route : respecter scrupuleusement le code de la route et redoubler de vigilance, surtout en cette période de grands déplacements. Mohamed Kanouté Source : mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la consolidation de la montée en puissance des Forces Armées Malienne ( FAMA ) et dans le cadre de la continuité de la grande offensive des FAMA visant à protéger les personnes et leurs biens contre les velléité des groupes armés terroristes, les Forces Armées Malienne ( FAMA) ont ce dimanche 8 juin 2025 , détruit avec succès un véhicule bourré d’explosifs et neutralisé ses occupants à 11km auSud-Ouest de la localité de BALE, région de NARA. Selon le communiqué de l’Etat Major Général des Armées , l’opération à été menée suite aux renseignements, faisant état d’un projet d’attentat avec utilisation traitre de ce véhicule civil précédemment enlevé par des groupes armés terroristes. « Une longue et minutieuse surveillance à permis l’identification du dit véhicule qui a été détruit avec précision en même que ses occupants » précise le communiqué L’État Major Général des Armées se félicite de la vigilance et du professionnalisme des Forces Armées Malienne (FAMA) L’État Major Général des Armées rassure également rien ne sera de trop pour les Forces Armées Malienne ( FAMA) de ramener la paix , et la quiétude auprès de la population. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les services anti-drogue de Kayes, capitale des rails, ont réalisé une importante saisie de quatre briques de Kusch, un dérivé du cannabis très prisé des consommateurs en raison de sa forte teneur en THC. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région de Kayes, s’est déroulée au sein même d’une gare routière de la ville. Selon des sources sécuritaires, tout a commencé par un appel téléphonique signalant la présence d’un colis suspect abandonné sur les lieux. Alerté, le Lieutenant-Colonel Moumine BENGALY, responsable de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Kayes, a immédiatement dépêché une équipe sur place pour vérification. Les agents ont alors découvert un sac de voyage contenant quatre briques de Kusch, dissimulées avec soin entre des vêtements. Dans le cadre de l’enquête en cours, le billeteur de la compagnie de transport concernée a été convoqué afin de fournir des informations sur l’origine du colis et d’éventuels indices permettant de remonter jusqu’aux auteurs. Cette affaire met en lumière non seulement les risques liés au trafic illicite dans les transports régionaux, mais aussi l’importance d’une collaboration étroite entre les services de sécurité et les acteurs du secteur pour une lutte efficace contre la consommation et le commerce illégal de stupéfiants. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Suite à la récente contre-offensive d’envergure des Forces Armées maliennes (FaMa), et l’impact que cette pro-réactivité a eu sur les esprits, il nous revient de retracer les sillons de cette contre-offensive en nous basant sur la synthèse des informations disponibles auprès de la Dirpa.  C’est une approche d’enquête indiquée en la circonstance pour mieux cerner le phénomène terroriste mutant et mobile. Cet article met en lumière la nécessité d’une enquête approfondie après la fin des opérations de contre-offensive des FAMa, afin de comprendre pleinement la dynamique de la menace terroriste au Sahel. Alors que les Forces Armées Maliennes (FAMa) et leurs homologues de l’Alliance des États du Sahel (AES) intensifient leurs opérations de contre-offensive face à une vague d’attaques terroristes sans précédent, l’urgence d’une analyse post-opérationnelle rigoureuse se fait sentir. Les douze assauts recensés en une seule semaine dans l’espace AES – dont six au Mali, quatre au Burkina Faso et deux au Niger – soulignent la nécessité d’une compréhension approfondie des capacités logistiques et des réseaux des groupes armés terroristes. L’actualité brûlante de Nara, où les FAMa ont, ce 8 juin 2025, détruit un véhicule bourré d’explosifs et neutralisé ses occupants, est un exemple concret de l’efficacité des renseignements et de la détermination des forces maliennes. Cette interception cruciale, à 11 km au Sud-Ouest de Bale, met en lumière la menace persistante des Engins Explosifs Improvisés (EEI), véritables « armes de destruction massive » artisanales dans le contexte sahélien. Cependant, au-delà de ces succès tactiques essentiels, des questions fondamentales demeurent. La recrudescence des attaques, leur coordination apparente et l’ampleur des moyens mis en œuvre par les groupes terroristes exigent une enquête d’une envergure inédite, une fois les opérations de contre-offensive stabilisées. Les zones d’ombre à éclaircir concernent l’étendue des « Plots Logistiques » – combien de bases arrière, de dépôts de munitions, de caches de carburant ont été effectivement démantelés ? Au-delà des communiqués ponctuels, une cartographie précise des infrastructures logistiques des groupes terroristes est cruciale pour évaluer l’impact réel des opérations et anticiper leurs capacités de résilience. Quels sont les chiffres consolidés des pick-up, des motos, et des stocks de carburant saisis ou détruits ? Pour ce qui est de la nature des appuis matériels, on se pose la question d’où proviennent les munitions utilisées par les assaillants ? Une analyse balistique des munitions récupérées pourrait révéler des filières d’approvisionnement inattendues, allant des marchés noirs internationaux aux trafics régionaux. L’utilisation de drones par les groupes terroristes, majoritairement pour la reconnaissance, doit être quantifiée et leurs capacités d’évolution documentées. Sont-ils de simples drones commerciaux modifiés, ou assistons-nous à une sophistication accrue ? L’Identification des « Mercenaires étrangers » doit être activée après que les opérations de contre-offensive aient permis l’appréhension de combattants de nationalité autre que celles des pays du G5 Sahel. Au-delà des considérations diplomatiques, l’identification de ces individus est essentielle pour comprendre l’étendue des réseaux de recrutement et les éventuels soutiens externes aux groupes terroristes. S’agit-il de combattants idéologiquement motivés ou de « mercenaires » au sens strict, agissant pour des motivations financières ou politiques ? Leurs interrogatoires, une fois les opérations apaisées, pourraient livrer des informations capitales sur les commanditaires et les ramifications transnationales. Pourquoi cette enquête est-elle essentielle ? La période actuelle, marquée par le retrait des forces étrangères et la réorganisation des architectures de défense régionales, est exploitée sans relâche par les groupes jihadistes. Leur capacité d’adaptation et de coordination face à ces changements nécessite une réponse non seulement militaire, mais aussi stratégique et de renseignement. Une enquête approfondie, menée en toute transparence, permettrait de mesurer l’impact réel des contre-offensives et d’ajuster les stratégies futures ; de démanteler les réseaux logistiques et financiers des groupes terroristes, au-delà de la simple neutralisation des combattants sur le terrain ; de comprendre les dynamiques de recrutement et les motivations des individus rejoignant ces groupes ; et de renforcer la coopération régionale et internationale en partageant des renseignements précis sur les menaces et leurs soutiens. La guerre contre le terrorisme au Sahel ne se gagnera pas uniquement par les combats sur le terrain. Elle exige une connaissance fine de l’ennemi, de ses ressources et de ses soutiens. C’est à ce prix que l’espace AES pourra non seulement repousser les attaques actuelles, mais aussi construire une sécurité durable pour ses populations. Une telle enquête est un investissement stratégique indispensable pour l’avenir de la stabilité régionale.  L’Aube  Boîte de commentaires Facebook [...]
Natif de Kayes, Ibrahima N’Diaye, plus connu sous le nom d’Iba, s’est éteint ce jour à Tunis, des suites d’une maladie. Homme d’État chevronné et figure emblématique de la scène politique malienne, il laisse derrière lui un riche parcours au service de la nation. Ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ancien maire du District de Bamako, ex-directeur général de l’Agence nationale pour l’Emploi (ANPE), cadre émérite de l’Université de Mopti (UMAV), Iba N’Diaye a occupé de hautes fonctions avec rigueur et engagement. Il fut également secrétaire général du Comité exécutif de l’Adema-PASJ, président de l’Association des municipalités du Mali (AMM), et candidat aux primaires de l’Adema pour la présidentielle de 2018. Intellectuel structuré, visionnaire et prolifique, il a marqué de son empreinte plusieurs réformes dans le domaine de l’emploi et de la formation. Initiateur de la Bourse de l’Emploi, un programme gouvernemental ambitieux, il a contribué à offrir à de nombreux jeunes diplômés maliens des opportunités de financement pour développer des projets agricoles viables, participant ainsi à la lutte contre le chômage et à la promotion de l’entrepreneuriat. Iba N’Diaye s’en va, mais son héritage demeure. Repose en paix, IBA N’DIAYE. Dily Kane Source : mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Des foules de musulmans ont prié jeudi sur le mont Arafat pour l’étape phare du grand pèlerinage de La Mecque, durant laquelle certains n’ont pas hésité à braver le soleil brûlant en dépit des appels à la prudence des autorités saoudiennes. Dès l’aube, des milliers de fidèles, vêtus de blanc, se sont rassemblés pour prier et réciter le Coran sur et autour de cette colline de 70 mètres de haut, à quelques kilomètres de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon. Par une température culminant à 45 degrés, les foules se sont nettement clairsemées au fil des heures, les autorités ayant appelé les fidèles à rester dans leurs tentes entre 10h et 16h pour prévenir les coups de chaleur. Malgré cet avertissement, certains n’ont pas hésité à braver le soleil de midi. « C’est une journée très chaude, mais je crois en Allah », dit Tawsif, un Indien de 44 ans, après avoir gravi le mont sous un soleil de plomb. « Arafat est le rêve de tout musulman ». Comme lui, Ahmed dit « ne pas penser au soleil ». « Le hajj c’est Arafat (…) Nous venons ici pour gravir ce mont et le voir », dit ce pèlerin égyptien. Cette année, plus d’un million et demi de musulmans ont convergé vers La Mecque et dans ses environs pour l’un des plus grands rassemblements religieux du monde. Pour se rafraichir, certains posaient sur leur tête les poches de glace distribuées par les autorités, qui ont multiplié les mesures pour éviter une nouvelle tragédie. L’an dernier, plus de 1.300 fidèles avaient péri sous des températures ayant atteint 51,8 degrés. – « Eviter le soleil » – Adel Ismaïl, lui, a préféré suivre les recommandations des autorités. « Je suis venu tôt pour éviter le soleil, plus tard je prierai dans ma tente », dit ce Syrien de 54 ans. Après le coucher du soleil, les fidèles se rendront à Muzdalifah, où ils ramasseront des cailloux afin de procéder à la symbolique « lapidation du diable » vendredi. Le pèlerinage a débuté mercredi avec le rite du « tawaf », qui consiste à tourner autour de la Kaaba, la structure cubique noire vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier, au coeur de la Grande mosquée. Pour protéger les fidèles des chaleurs extrêmes, les autorités ont cette année mis en place un large éventail de mesures. « Nous enregistrons cette année un nombre limité de cas liés à la chaleur, ce qui témoigne de l’efficacité de l’ensemble des mesures » déployées, commente jeudi à l’AFP Mohammed al-Aali, vice-ministre saoudien de la Santé. – Messages d’alerte – Les autorités ont aussi lancé une vaste campagne contre les pèlerins non munis d’autorisation, multipliant les opérations de police, la surveillance et les messages d’alerte pour les empêcher de rejoindre La Mecque. Jeudi soir, une source au sein du ministère du Hajj a déclaré à l’AFP que les mesures avaient jusqu’à présent permis d’éviter les trop grandes concentrations dans les lieux saints. Dimanche, les autorités avaient annoncé avoir refoulé près de 270.000 personnes sans permis. Les larmes aux yeux, Iman Abdel Khaleq confie qu’elle rêvait d’accomplir le hajj depuis dix ans et qu’elle a été submergée par l’émotion en arrivant à Arafat. « C’est un grand rêve pour moi, auquel j’avais presque renoncé », raconte cette femme d’une cinquantaine d’années à l’AFP. La gestion des foules durant le hajj s’est révélée un casse-tête par le passé. En 2015 notamment, une bousculade avait fait quelque 2.300 morts. Pour contrôler les flux, les autorités disent désormais utiliser les technologies d’intelligence artificielle, pour traiter les données et images fournies notamment par des drones. L’Arabie saoudite, qui abrite les sanctuaires les plus sacrés de l’islam à La Mecque et à Médine, génère des milliards de dollars chaque année grâce au hajj et à la Omra, le petit pèlerinage entrepris à d’autres moments de l’année. AFP •05/06/2025 QUELLE EST VOTRE RÉACTION ? Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques temps, certains prestataires de l’entreprise sénégalaise de télécommunication sont l’objet d’un chantage. En cause, les tentatives d’Orange de se débarrasser du concurrent américain. Il s’agit notamment de WAVE, un acteur arrivé dans l’arène économique locale à un moment où le premier opérateur de téléphonie affrontait une vague de désaveu massif sur fond de boycotts motivés par le coût élevé du service de transfert d’argent. De quoi frayer un chemin à Wave et ses offres de bouleversement de la donne par 1% qui vont impacter fortement Orange Money. C’est ainsi qu’il y a deux ans un bras de fer éclatait entre les prestataires et la multinationale française, en raison d’une réduction de leurs marges bénéficiaires sur les transactions. La même histoire se répète puisqu’Orange revient à la charge avec l’intention de neutraliser Wave. Pour ce faire, les Masters ont enjoint aux différents prestataires de quartiers ayant Wave dans leur menu à la fermeture de son logiciel, ni plus ni moins. Une mesure sans motif face à laquelle les intéressés n’ont ouvert aucune hostilité avant que s’ensuive, depuis près de 20 jours, la désactivation de leurs puces. Ils ont ainsi préféré disposer des fonds consignés dans le cadre de leur collaboration avec Orange. Si quelques-uns ont été remis dans leurs droits, d’autres sont sevrés de mobile Money de l’opérateur français. Après recoupements, il nous revient que les prélèvements pour le compte du fameux fonds de soutien y sont pour beaucoup, au regard des manques à gagner inhérents au contournement de cette mesure par d’autres alternatives de transfert d’argent. En plus du retour au transitionnel «main-à-main», les prélèvements effectués par l’Etat ne sont pas supportés par les usagers de Wave où la taxation est supportée par son chiffre d’affaires. De quoi drainer une vague importante de clients vers la marque au « pingouin bleu ». Nous reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines parutions ! A.KEITA mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali à l’instar d’autres pays de l’Oumma islamique célèbre ce vendredi 06 juin 2025 la fête Aïd El Kebir ou fête de tabaski. Appelée Aïd El Kebir par les arabes, la fête de Tabaski remonte à plus de 1750 ans avant Jésus Christ. Cette fête religieuse se caractérise par le sacrifice d’un mouton ou un autre animal (chèvre, bœuf, dromadaire). La rubrique Femmes de Mali24 a donné la parole à l’Imam Abdoul Kadr Sylla qui nous donne plus d’explications sur la symbolique de cette fête. Selon l’Imam Sylla, « les femmes ne sont exclues pas du sacrifice ». Pouvez-vous nous rappeler l’origine de la Tabaski ? Cette fête religieuse rappelle la soumission d’Abraham à Dieu, lorsque celui-ci lui demanda de sacrifier son fils Ismaël. Trois aspects sont à noter : la loyauté d’Abraham envers son Seigneur, la soumission de sa femme à accepter de sacrifier son unique enfant et l’acceptation d’Ismaël en faveur de la volonté de Dieu. Au dernier moment, Dieu intervient et envoie l’ange Gabriel pour remplacer le fils par un bélier, démontrant la miséricorde et la foi d’Abraham. Le mouton sacrificiel représente l’animal qui a remplacé Ismaël, symbole de miséricorde et de sacrifice. Que représente la fête de Tabaski pour un musulman ? C’est un moment de joie et de plaisir, célébré après l’obéissance à Dieu Tout-Puissant, comme le jeûne du mois de Ramadan ou l’accomplissement des rituels du Hadj. Cela représente un renoncement et un renouvellement des âmes après une période d’obéissance et de diligence. C’est un moment d’adoration, de réflexion envers ceux qui ont laissé tous leurs biens : les réfugiés, les personnes démunies et aussi un moment de tristesse pour penser aux illustres disparus qui n’ont pas l’occasion de la fêter avec nous. D’après Aïcha, que Dieu l’agrée : « Abou Bakr entra et j’étais avec deux esclaves des Ansars, chantant ce que les Ansars avaient dit le jour de Bu’ath. Elles n’étaient pas chanteuses. » Abou Bakr dit : « Ce sont les flûtes de Satan dans la maison du Messager de D’ALLAH que Dieu le bénisse et lui accorde la paix, et c’était un jour de fête. » Le Messager de Dieu dit : « Ô Abou Bakr, chaque peuple a une fête, et c’est notre fête. » L’Imam Sylla, ce sacrifice inclut-il aussi les femmes ? Sourate AL-KAWSSAR verset 2 : « Accomplis donc la prière et le sacrifice pour ton Seigneur ! » est la preuve de ce que nous affirmons. Si Allah vous octroie de l’argent alors donnez-en en aumône. D’après Abou Hourayra que Dieu l’agrée, le Messager d’ALLAH que Dieu le bénisse a dit : « Quiconque trouve les moyens mais n’offre pas de sacrifice, qu’il ne s’approche pas de notre lieu de prière. ». Le sacrifice n’est pas seulement destiné aux hommes, il est clairement dit de sacrifier un bélier sans distinction, selon la jurisprudence islamique. Alors, les femmes aussi doivent faire le même sacrifice si elles en sont financièrement capables. Les juristes ont des avis divergents sur le jugement relatif au sacrifice. Certains le considèrent comme obligatoire, tandis que d’autres le considèrent comme recommandé, mais la majorité des juristes affirment que c’est un acte recommandé et considéré comme une Sunna lourde. Certains érudits comme la doctrine MALICQUIT ont dit en expliquant la signification de la capacité, que « Toute personne qui ne possède pas sa charge annuelle, le sacrifice ne les concerne pas. Pour d’autres « capacité » signifient qu’il a le nombre de la zakat. Que doit-on faire au cours de cette fête ? La fête de Tabaski est une occasion de se rapprocher de Dieu, de célébrer la foi et de pratiquer la charité. Elle est marquée par des prières, des réunions familiales, des moments de convivialité entre parents, amis et tous les membres de la société. Elle marque aussi le partage de la viande, les échanges de visites et de repas, ainsi que la générosité envers les personnes moins favorisées, qui font de cette fête une célébration profondément ancrée dans les valeurs sociales et humaines. Comment manifester sa joie sans contrarier les règles de l’islam ? Il est important de dire à nos mamans et sœurs de rester vigilantes car la fête n’est pas une occasion pour transgresser les règles fondamentales de l’islam ou mettre la pression sur le chef de famille avec la complicité des enfants. La femme doit être respectée, se couvrir la tête et tout le corps avec des habits décents. La Tabaski ne doit pas se fêter dans les boites de nuits. Chacun peut manifester sa joie avec modération en évitant la barbarie et les accidents graves. Quels conseils avez-vous à donner ? Le Prophète paix et bénédictions d’Allah sur lui dit : « Aucune action humaine, le jour du Sacrifice, n’est plus appréciée par Dieu que l’effusion du sang. Le Jour de la Résurrection, il me dira : “Ouah !” Mais il n’aura lieu que dans le lieu de Dieu avant d’atteindre le sol, alors contentez-vous-en. ». À tous ceux qui souhaitent faire ce sacrifice, ils doivent garder leurs ongles, cheveux et barbes pendant les dix 1ers jours avant la Tabaski, car chaque partie du corps sera témoin du sacrificateur. Il faut rappeler aux chefs de famille de ne pas chercher à s’endetter pour la fête. Ceux qui sacrifient leurs béliers doivent tenir compte d’une part pour les démunis qui ne peuvent pas égorger de mouton, une autre pour les cadeaux comme ceux qui en donnent à leurs belles familles et le reste pour la famille elle-même. Propos recueillis par Kada Tandina Source : mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
À l’approche de la fête de Tabaski, aussi appelée « fête du mouton », l’effervescence habituelle tarde à se faire sentir sur les marchés à bétail de Bamako. Cette année, la célébration intervient dans un contexte de vie chère, où se nourrir trois fois par jour relève déjà d’un véritable défi pour de nombreux ménages maliens. Face à une crise multidimensionnelle — économique, sécuritaire et sociale — les revenus sont en berne, et la priorité pour beaucoup reste la satisfaction des besoins de base. Dans cette dynamique de résilience forcée, les fêtes se succèdent sur fond de pauvreté extrême, rendant difficile l’accomplissement des rituels religieux dans la dignité. La Tabaski, fête de partage et de sacrifice, impose une dépense particulièrement élevée pour l’achat du mouton, symbole central de cette célébration. Bien que le sacrifice ne soit pas une obligation stricte en islam pour les personnes n’en ayant pas les moyens, la pression sociale transforme ce geste en devoir incontournable pour les chefs de famille. Ainsi, le « mouton de la Tabaski » devient un marqueur d’honneur familial. Mais cette année, l’exception semble être la règle. Les parcs à bétail sont bien garnis — notamment à Faladié, Sans fil, Niamana, Lanfiabougou ou encore Boulkassoumbougou — mais les acheteurs se font désirer. Certains éleveurs, obligés de faire du porte-à-porte, forment de petits groupes ambulants pour tenter d’écouler leurs bêtes. « À deux jours de la fête, l’affluence devrait être à son comble. Mais cette année, c’est le calme plat », confie un vendeur rencontré à Faladié. Il ajoute : « Les clients recherchent surtout les moutons moyens, entre 75 000 et 150 000 francs CFA. » Approché par notre rédaction mali24, un potentiel acheteur s’indigne : « Les moutons sont inaccessibles. Même les plus petits sont à 100 000 FCFA. Ce n’est plus un simple sacrifice, c’est un luxe ! Si les prix ne baissent pas d’ici demain, je vais m’associer à trois ou quatre personnes pour acheter un bœuf et partager la viande. » À l’évidence, la Tabaski 2025 reflète une réalité économique morose, où même les traditions les plus ancrées sont confrontées à la dure loi du marché. Ibrahima Traoré dit IBSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Un grave accident de la circulation s’est produit ce mardi 3 juin 2025, aux environs de 15 heures, sur la Route Nationale n°6 (RN6), dans le cercle de Bla, entre la localité de Touna et le pont Bani. Le drame a impliqué un véhicule de transport en commun appartenant à une compagnie de voyageurs, et un pick-up de marque Toyota, de couleur blanche. Selon des sources sécuritaires, le bilan provisoire fait état de deux morts, douze blessés graves et cinq blessés légers. Alertés, les éléments du Centre de Secours de Bla sont intervenus rapidement. Grâce à leur professionnalisme et à leur détermination, deux victimes coincées dans les véhicules ont pu être extraites et prises en charge. Dans une déclaration, les responsables de la Protection Civile de la région de Ségou ont rappelé l’importance du respect du code de la route. Ils ont exhorté les usagers à plus de prudence afin d’éviter de tels drames aux conséquences souvent irréversibles. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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