SOCIETE
Lors du Conseil des ministres tenu le 22 janvier 2025 sous la présidence du Général d’armée Assimi Goïta, une annonce majeure a été faite. Ibrahima Traoré, journaliste-réalisateur à l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) et ancien chef de la division de l’information de l’ORTM, a été nommé Directeur du Centre d’Information Gouvernementale du Mali (CIGMA). Le CIGMA, créé par le décret n° 2015-0708/PM-RM du 6 novembre 2015, est une structure rattachée à la Primature. Sa mise en place découle des recommandations de la stratégie globale de communication adoptée par le gouvernement en 2015. Elle marque une étape clé dans la professionnalisation et la structuration de la communication gouvernementale au Mali. La nomination d’Ibrahima Traoré, figure emblématique du paysage médiatique malien, traduit la volonté des autorités de renforcer l’efficacité et l’impact de leur communication auprès de l’opinion publique. Bon vent à Ibrahima Traoré dans ses nouvelles fonctions ! Redaction Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Présentes dans les Forces armées et de sécurité (FAMa), les femmes manient les armes aux côtés des hommes, occupant des postes d’officiers, de sous-officiers ou de militaires de rang. À l’occasion de la fête de l’armée, Mali 24 met en lumière quelques grandes étapes de l’intégration des femmes au sein des FAMa. Les débuts de l’intégration des femmes dans l’armée Selon une étude réalisée en 2022 par l’African Security Sector Network (ASSN), l’intégration des femmes dans les forces de défense et de sécurité a commencé timidement dans les années 1970. Les premières recrues furent deux femmes médecins, Kany Diabaté et Fanta Konipo, engagées en 1974 pour le Service de Santé des Armées. Dans les années 1980, sous l’impulsion d’officiers tels que le Colonel Assimi Souleymane Dembélé, un personnel féminin a commencé à intégrer l’Armée de Terre. En 1985, un premier contingent de femmes a été recruté, suivi, en 1986, par une deuxième cohorte de femmes. Ces initiatives ont conduit à la création du Corps du Personnel Féminin de l’Armée de Terre (PFAT). Des femmes exemplaires sur le terrain Les femmes militaires, selon le Colonel Mariam Sagara, directrice adjointe de l’information et des relations publiques des Armées, participent activement aux missions de combat, au même titre que leurs collègues masculins. Parmi les figures emblématiques, on retrouve : Le Général de Brigade Néma Sagara, reconnue pour sa bravoure lors des opérations de reconquête des régions du Nord en 2013.Le Commandant Berthé Fatoumata Koné, issue du deuxième contingent féminin de l’Armée de Terre, qui s’est volontairement engagée sur la ligne de front entre 1994 et 1996. Elle fut également la première femme opératrice radio à la Direction des Télécommunications et des Transmissions des Armées. Dans les années 1960, la police nationale a recruté ses premières policières, dont le Major Kandia Kouyaté et l’Inspectrice générale de police Marie Claire Diallo. La gendarmerie et la garde nationale ont également ouvert leurs portes aux femmes à partir de 2003, sous l’impulsion du Général Amadou Toumani Touré (ATT). De nos jours, plusieurs femmes dans ces corps ont atteint les grades de Lieutenant-Colonel et Colonel. En 2010, sous la présidence d’ATT, Mme Kani Diabaté et Fatoumata Konipo sont les premières femmes maliennes promues au grade de Général de Brigade. Plus récemment, Néma Sagara et Nana Sangaré ont également accédé à ce grade. Une participation encore timide mais en progression Selon la Direction des Ressources Humaines des Armées, les femmes représentent 6,7 % des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité. Bien que ces chiffres soient encore modestes, ils témoignent d’une progression, encouragée par des campagnes de recrutement attractives. La crise actuelle, estime le Colonel Mariam Sagara, a renforcé l’instinct patriotique, incitant de plus en plus de femmes à rejoindre les FAMa, souvent au prix de nombreux sacrifices pour défendre la patrie. Kada Tandina Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 20 janvier 2025, les résidents de Faladjè Village CAN ont brisé le silence face à une menace qui plane sur leur cadre de vie. Réunis en assemblée générale, ils ont dénoncé avec véhémence une énième tentative d’expropriation de leur espace public, orchestrée dans l’ombre et en violation flagrante des engagements contractuels. L’objectif de cette rencontre était aussi d’alerter les plus hautes autorités sur ce qu’ils qualifient d’injustice inacceptable dans un Mali qui se veut respectueux du droit et de la transparence. Au Mali, le foncier est une source de tension permanente et Faladjè Village CAN en est aujourd’hui une victime. Pendant plus de 21 ans, l’espace public de près d’un demi-hectare a servi de pilier communautaire, accueillant les habitants pour diverses activités sportives, culturelles et sociales. Pourtant, à leur grande stupéfaction, les résidents ont découvert, il y’a quelques jours, des signes inquiétants : des fondations, des matériaux de construction, et des ouvriers s’activant clandestinement. Que se passe-t-il ? « Nous vivons ici avec la promesse d’un cadre de vie harmonieux, conçu pour les familles et les générations futures. Nous avons accepté de venir vivre ici sur la base de certaines garanties. Il s’agit des commodités indispensables telles qu’une école, un centre de santé, une mosquée, un marché, et surtout des espaces verts et publics pour nos enfants, pour nos activités sportives, et pour notre communauté », explique M. Deby Sodibé, modérateur de l’assemblée et membre actif de l’association des résidents. Mais à leur grande surprise, des inconnus revendiquent l’un des rares espaces publics restants dans la cité. « Ni nos sages, ni nos chefs de quartier, ni notre association des résidents n’ont été consultés, informés, ou impliqués dans une quelconque décision concernant une modification de l’usage de cet espace », explique-t-il. À notre connaissance, précise-t-il, ni le promoteur initial, la société Wahode de feu M. Diawara, ni son partenaire, la Banque Malienne de Solidarité (BMS), anciennement appelée Banque de l’Habitat du Mali(BHM) n’ont légitimé ce transfert. Selon M. Sidibé, ce terrain est un espace public et commun, conçu pour servir les résidents de la cité. « Nous ne pouvons ni ne devons accepter qu’il soit accaparé ou transformé à des fins qui nous sont inconnues. que ni les sages, ni les chefs de quartier, ni l’association des résidents n’ont été consultés. Nous sommes les propriétaires légitimes de cet espace, et nous ne tolérerons pas qu’il soit détourné à des fins obscures », s’insurge M. Deby Sidibé. Une histoire de dettes et d’abus de pouvoir Selon les informations, la société Wahode, en charge de l’aménagement initial et promoteur du projet Village CAN sous la direction de feu M. Diawara, aurait frauduleusement cédé cet espace à la Banque Malienne de Solidarité (BMS), anciennement Banque de l’Habitat du Mali, pour éponger des dettes. Non seulement cet acte est contraire aux engagements pris lors de la création de la cité, mais la banque aurait ensuite revendu le terrain à des particuliers anonymes. Les résidents dénoncent un double abus. D’une part, le non-respect des clauses contractuelles par Wahode, et d’autre part, l’attitude de la BMS, qu’ils accusent d’exercer un pouvoir arbitraire sans tenir compte des intérêts des habitants. Face à cette situation, les habitants de Faladjè Village CAN sont plus déterminés que jamais à défendre leur espace. « Nous demandons l’arrêt immédiat de tous les travaux en cours sur cet espace public. Nous appelons les autorités à intervenir rapidement afin de préserver notre droit légitime », martèlent-ils. Profitant de cette assemblée qui coïncide avec la célébration de la fête de l’Armée nationale, les résidents du village Can de Faladjè ont rendu hommage aux forces armées qui se donnent corps et âmes pour protéger les populations civiles. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 16 janvier 2025, M. Nouhoum Berthé, Directeur National de la Pêche, a présidé à l’hôtel de l’Amitié l’atelier de validation de la stratégie nationale de gestion des risques liés aux pesticides et aux Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) dans la filière poisson ainsi que dans d’autres filières identifiées comme prioritaires. Organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), en collaboration avec la Direction Nationale de la Pêche, l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA), cet atelier de deux jours a rassemblé de nombreux participants. L’objectif principal est de valider officiellement, avec l’approbation des autorités maliennes et des parties prenantes, une stratégie nationale visant à gérer les risques liés à ces substances nocives. Selon M. Nouhoum Berthé, le secteur de la pêche joue un rôle crucial dans le développement du Mali, représentant 3,2 % du PIB avec une production annuelle de 130 000 tonnes de poisson. Malgré ces performances, cette production reste insuffisante pour répondre à la demande nationale. Cependant, la filière poisson fait face à des défis majeurs, notamment la contamination par les pesticides et les HAP. Ces substances freinent le développement du secteur et représentent un danger pour la santé des consommateurs de poissons fumés. M. Berthé a tenu à rassurer les participants sur l’engagement du ministère de l’Élevage et de la Pêche à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé des consommateurs et soutenir le développement de cette filière. De son côté, M. Kambiré SAPSAN, expert en sécurité sanitaire et qualité des aliments à la FAO, a souligné l’importance de cet atelier pour l’avenir de la filière poisson et la sécurité sanitaire des poissons fumés au Mali. Il a précisé que cette stratégie nationale est un document fondamental qui permettra de mieux protéger la santé des consommateurs tout en améliorant la qualité des produits. Selon lui, les perspectives sont encourageantes, et cette validation marque un tournant décisif. Pour Étienne Coulibaly, représentant de l’INRSP, cet atelier constitue un signal fort dans la lutte contre la contamination des poissons fumés par les pesticides et les HAP. Il appelle à une conjugaison des efforts pour relever ces défis sanitaires. Les travaux de cet atelier se concluront ce vendredi 17 janvier 2025, avec l’espoir d’une adoption définitive de cette stratégie qui s’inscrit dans la vision du Mali pour un développement durable et une meilleure sécurité sanitaire. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les agents de l’Administration Pénitentiaire et de l’Éducation Surveillée en poste à la Maison d’Arrêt de Ségou ont intercepté, ce samedi 12 janvier 2025, un individu identifié comme M.T., pour tentative d’introduction de produits psychotropes au sein de l’établissement carcéral. Un multirécidiviste bien connu des forces de l’ordre Selon des sources sécuritaires, M.T., agent de la COMATEX et multirécidiviste, est déjà inscrit dans les archives de la police et de la gendarmerie pour des affaires de détention, de vente et de consommation de produits psychotropes à Ségou. C’est grâce à la vigilance des agents de la prison, lors d’un contrôle de routine, que M.T. a été pris en flagrant délit, en possession de substances psychotropes qu’il comptait remettre à un détenu. Une perquisition fructueuse Suite à son arrestation, une perquisition a été effectuée à son domicile. Les forces de l’ordre y ont découvert un stock important de produits psychotropes, composé de : 20 plaquettes de Tramakine 250 mg 9 plaquettes de Tramadol 225 mg 5 plaquettes de Tramadol 13 plaquettes de Tapentadol 250 mg 5 plaquettes de Diazépam En plus de ces substances illicites, une somme de 1 173 745 FCFA a été saisie, montant que les enquêteurs estiment provenir de la revente des produits. Des mesures renforcées contre les stupéfiants Le Lieutenant Souleymane Traoré, chef de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) à Ségou, a rappelé que M.T. avait récemment bénéficié d’une liberté provisoire dans une affaire similaire. Cette nouvelle arrestation met en lumière l’efficacité des mesures de contrôle instaurées dans les établissements pénitentiaires en collaboration avec l’OCS, dans le but de lutter contre le trafic et la consommation de stupéfiants. M.T. a été présenté au procureur ce mardi 14 janvier 2025, où il devra répondre de ses actes. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’orpaillage artisanal, qui représente une part importante de l’économie malienne et un moyen de subsistance pour des milliers de familles, reste confronté à de nombreux défis. Entre désorganisation, manque à gagner pour les acteurs et absence de statistiques fiables, le secteur souffre d’un déficit d’encadrement qui freine son plein potentiel. C’est dans ce contexte que la Société Coopérative Simplifiée des Orpailleurs “Mali Nièta” (SCOOPS-O-M-N) a vu le jour. Son lancement a été officialisé ce jeudi 16 janvier 2025, lors d’une assemblée générale d’information tenue à son siège. Cette initiative, conforme à l’Acte Uniforme de l’OHADA sur les sociétés coopératives, entend structurer le secteur de l’orpaillage pour mieux relever les défis auxquels il est confronté. Selon Aliou Dembélé, président du comité de gestion de la SCOOPS-O-M-N, la coopérative repose sur une vision commune des orpailleurs. « Nous avons mis en commun nos savoir-faire ainsi que nos moyens matériels et financiers pour constituer une organisation capable de transformer notre secteur. », a-t-il déclaré. Selon lui, l’objectif de la coopérative est de faciliter l’accès aux sites d’orpaillage pour ses membres ; de fournir des équipements adaptés afin d’améliorer les conditions de travail ; d’optimiser les chaînes de production, de transformation et d’écoulement des produits aurifères. Aussi, la coopérative ambitionne de promouvoir l’esprit coopératif et renforcer la formation des adhérents et d’assurer une meilleure traçabilité de la production, pour en tirer profit au niveau national et international. Dans son intervention, M. Bakary Guindo, directeur de l’assistance et des partenariats à la Chambre des Mines du Mali, a salué cette initiative. Selon lui, « la SCOOPS-O-M-N est une réponse concrète à la nécessité de formaliser le secteur de l’orpaillage ». Toutefois, il pense que cette organisation permettra de comptabiliser avec précision le nombre d’orpailleurs actifs et leurs productions, d’améliorer la transparence et de produire des statistiques fiables et de maximiser les retombées économiques pour les collectivités et l’État malien. En effet, M. Guindo révèle que les données de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) estiment la production annuelle d’or artisanal au Mali à environ 6 tonnes. Cependant, le manque d’organisation du secteur laisse penser que ce chiffre pourrait être bien supérieur. « En organisant les acteurs de la chaîne, cette coopérative pourrait également jouer un rôle plus important dans la lutte contre la pauvreté, tout en augmentant les recettes fiscales pour l’État », a-t-il conclu. Coulibaly A Mali24     Boîte de commentaires Facebook [...]
« L’affaire de l’électricité ne doit pas être un discours, elle doit être traduite en actes, car le mois de carême approche. » Cette déclaration percutante a été prononcée ce mercredi 15 janvier 2025 par Me Mountaga Tall, président du CNID Faso Yiriwa Ton, lors de la 26ᵉ édition de la présentation des vœux à la presse, organisée à la Maison de la Presse de Bamako. Devant un parterre de journalistes, Me Mountaga Tall a abordé plusieurs sujets brûlants de l’actualité nationale. De la crise énergétique à la transition politique, en passant par la tenue des prochaines élections et la crise sécuritaire, le président du CNID, réputé pour son franc-parler, n’a éludé aucune question essentielle pour le développement du pays. S’exprimant sur la crise énergétique, Me Tall a souligné avec insistance l’urgence d’agir pour éviter les drames causés par les coupures d’électricité. « L’année dernière, c’étaient des corbillards qui défilaient devant les cimetières à cause de l’indisponibilité de l’électricité », a-t-il rappelé avec gravité. Il a exhorté les autorités à prendre des mesures concrètes et immédiates pour résoudre cette situation critique, surtout à l’approche du mois de carême, une période particulièrement éprouvante pour la population. À travers ses propos, Me Mountaga Tall a une fois de plus affirmé son engagement en faveur d’une gestion responsable et pragmatique des défis majeurs auxquels le Mali fait face, appelant à des actions concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens. Mohamed Kanouté mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Malgré les lourdes responsabilités liées à ses fonctions, le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, s’apprête à franchir une étape académique majeure. En effet, ce mercredi 15 janvier 2025, il soutiendra sa thèse de doctorat à l’Université de Kabala, selon l’hebdomadaire L’Aube. Cette thèse, entamée à la fin de sa formation universitaire en Algérie, devait initialement être soutenue dans ce pays. Toutefois, en raison de ses fonctions stratégiques actuelles, notamment son rôle de Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, la soutenance a été délocalisée à Bamako, à sa demande. C’est ainsi que l’Université de Kabala accueillera cet événement universitaire d’envergure. Après avoir obtenu un diplôme en diplomatie et droit international à l’École d’administration d’Alger, Abdoulaye Maïga s’est lancé en 2016 dans un Doctorat en Business Administration (DBA) à l’Institut Supérieur de Gestion et de Planification (ISGP) d’Alger. Le DBA est une formation de haut niveau destinée aux dirigeants, cadres supérieurs et chercheurs. Elle vise à doter les professionnels des compétences nécessaires pour évoluer dans des environnements complexes, notamment en gestion stratégique, en gestion des ressources humaines et en gestion opérationnelle. Cette formation représente également un atout pour la mobilité internationale et renforce l’expertise des décideurs dans divers domaines. En parallèle, le Premier ministre détient plusieurs autres diplômes et certifications de haut niveau, témoignant de son engagement constant à renforcer ses connaissances et ses compétences. La soutenance de cette thèse marque une nouvelle étape dans le parcours impressionnant du Général Abdoulaye Maïga. Ce doctorat représente non seulement une consécration académique, mais aussi un outil supplémentaire pour aborder les défis complexes auxquels il est confronté en tant que leader national. Bonne chance au Premier ministre Abdoulaye Maïga pour cette étape importante et pour la suite de sa carrière ! Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Un drame tragique a secoué le village de Sangarambougou, situé à 5 km de la commune de Kita, dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 janvier 2025. Les corps sans vie de Bourama, un jeune réparateur de motos âgé d’une vingtaine d’années, marié depuis seulement un an, et de son épouse ont été découverts dans leur chambre. Une découverte choquante Selon des témoins, le couple vivait paisiblement dans le village. La veille du drame, la jeune femme avait préparé le dîner en famille, comme à son habitude, avant que le couple ne se retire pour la nuit. Le lendemain matin, après plusieurs tentatives infructueuses pour les réveiller, les membres de leur famille, inquiets, ont décidé de défoncer la porte de leur chambre. C’est alors qu’ils ont découvert avec stupeur les deux corps inanimés. Premiers éléments d’enquête Alertés, les enquêteurs de la gendarmerie de Kita, accompagnés d’un médecin légiste du Centre de Santé de Référence de Kita, se sont rendus sur les lieux pour mener les premières investigations. D’après les témoignages recueillis et les observations sur place, un fourneau à charbon et des cendres ont été retrouvés dans la chambre du couple. Cette découverte laisse penser à une possible intoxication au monoxyde de carbone, un gaz dangereux dégagé par la combustion du charbon, surtout dans des espaces confinés. En cette période de fraîcheur, de nombreux foyers utilisent le charbon de bois pour chauffer leurs chambres, sans toujours prendre les précautions nécessaires pour ventiler l’espace. Questions et enquête en cours Ce drame est-il effectivement dû à une intoxication au gaz dégagé par le charbon ? Pour l’instant, rien n’est confirmé. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour faire toute la lumière sur cette affaire qui continue de bouleverser les habitants de Sangarambougou. En attendant, les corps des victimes ont été déposés à la morgue du Centre de Santé de Référence de Kita. Ce drame tragique rappelle l’importance de sensibiliser les populations aux dangers liés à l’utilisation de fourneaux à charbon dans des espaces clos. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
 Annoncée comme alternative urgente et plausible aux déficits de la production énergétique, la centrale solaire de Safo a été rattrapée par la réalité, après l’euphorie du lancement de ses travaux en grande pompe par la plus haute autorité du pays, le 28 mai 2024. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le chef de l’Etat, en recevant les vœux de Nouvel An des forces vives de la Nation, le 6 janvier dernier. Comme pour justifier le retard accusé dans travaux à Safo, le Président de la Transition accuse le Maire d’avoir morcelé le site devant abriter la centrale, tout en affichant sa ferme volonté de procéder à la démolition des «constructions illégales». La question est donc de savoir qui ce maire qui a osé défier la volonté présidentielle à un moment où les autorités sont décidées à mettre des délégations spéciales à la place de tous les conseils communaux soupçonnés de la moindre erreur. En tout cas, depuis la sortie du Général, un collectif de victimes est né. Estimé à plus de 500 familles, ses membres réclament d’être remis dans leurs droits par une compensation en bonne et due forme de la part de l’Etat. Et si le Maire de Safo a osé défier le chef de l’Etat en morcelant le site devant abriter la gigantesque centrale, quid des centrales de Sanankoroba et Tiakadougou-Dialkoro qui, comme celle de Safo, peinent à voir le jour. Selon les promesses de l’ex ministre de l’Energie, Bintou Camara, sur les ondes de la télévision nationale, lesdites centrales étaient censées être fin prêtes, quatre mois après le démarrage des travaux. Seulement voilà : huit mois après les poses de leurs premières pierres respectives, les projets en question peinent à bouger à hauteur des souhaits et de l’urgence. Résolu à trouver une solution aux délestages, le Président de la Transition, comme pour écarter toute possibilité de recourir à la Cote d’Ivoire, a également annoncé une subvention les panneaux et batteries lithium aux bénéfices de la population, sans soucier du sort d’Energie du Mali en cas d’autonomie énergétique d’une telle ampleur. Sauf que rares sont aujourd’hui les familles maliennes qui peuvent bénéficier s’en offrir le luxe alors qu’elles affrontent déjà si péniblement la cherté de la vie et la disette quotidienne. Amidou Keita Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Très prompts à voler au secours des hautes autorités, le cercle de Sages autoproclamés de Segou est blâmable pour indifférence de proximité. Ils ne manifestent notamment aucune compassion pour les miséreux qui pullulent depuis plusieurs années dans les périphéries de la ville et que le phénomène terroriste a contraint de laisser tout derrière au Centre du Mali pour trouver de l’abri dans la Cité des Balazans. En dehors des civilités d’accueil et installations d’usage, les concitoyens chassés par la guerre manquent de tout ou presque. La plupart reconnaissent certes l’implication de partenaires extérieurs dans la scolarisation de leurs progénitures, mais la promiscuité et la disette continue de battre son plein dans les environs du secteur ATT-bougou de Segou. Au lieu de l’assistance attendue, les démunis sont laissés pour compte et ne survivent qu’au prix de leurs propres efforts pour ce qui n’ont pas choisi le chemin du retour au bercail, au bénéfice des allégeances faites par leurs chefs de village aux occupants djihadistes de leurs contrées respectives. Et pour cause, aucune structure n’a pu combler la place laissée vide par l’absence des ONG et autres humanitaires expulsés par les hautes autorités avec la complicité des Sages de Segou qui ne tirent aucune sonnette d’alarme en faveur des hôtes de leur ville. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Le gourou de la confrérie des sorciers du Mali et d’Afrique va-t-il s’ajouter aux nombreux menteurs qui pullulent dans le pays ? En tout cas, il doit des comités aux concitoyens dont la plupart n’ont pas encore oublié les pompeuses promesses et déclarations du Pr  Babou Niang. Plus d’une année depuis, le Mali reste dans le même pétrin avec la persistance de la crise multidimensionnelle cyclique qui depuis son déclenchement il y a près d’une quinzaine d’année. L’épilogue du phénomène avait été pourtant proclamée par la référence des sorciers d’Afrique, l’année dernière, dans la foulée de la convergence internationale des pratiquants de la magie dans la capitale malienne. L’éminent magicien et prestidigitateur malien avait en clair solennellement proclamé «la fin de la crise malienne» en présence d’autres éminences continentales en s’y prenant notamment avec une telle assurance et posture péremptoire au point de prendre publiquement à partie les autorités de son pays de n’avoir pas accordé assez d’importance aux croyances vernaculaires, ni honoré d’aucune présence prestigieuse la cérémonie de clôture et les sommités d’occultisme africaine mobilisées à Bamako pour l’événement. Or il est de notoriété publique qu’on continue de lui payer un lourd tribut en termes d’instabilité et de déstabilisation au phénomène censé être derrière nous depuis un an. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Programmée du 14 au 17 janvier, elle est organisée par le ministère malien de l’Économie et des Finances. La rencontre représentera un “moment crucial pour l’avenir du Sahel”, selon le ministère. Voici les sujets qui seront abordés: Création d’une banque d’investissement régionale; Amélioration des réseaux de transport et de sécurité; Création d’un espace de libre circulation des biens et des personnes; Création d’une centrale d’achat commune pour approvisionner l’AES en produits stratégiques. Source: https://fr.sputniknews.africa/   Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Division Daoud Aly MOHAMMEDINE, a remis ce vendredi 10 janvier 2025, les clés de nouveaux moyens roulants au Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Moussa Toumani KONE. La cérémonie, tenue en présence des responsables des FDS et de plusieurs invités de marque, illustre l’engagement des autorités à doter les forces de sécurité des outils nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires croissants. Des équipements modernes pour des missions renforcées Le lot remis comprend :40 véhicules Toyota simple cabine ; véhicules Toyota double cabine; 3 ambulances ; 2 minibus ; 1 véhicule de transport de chiens ; 2 camions grue ; 2 camions de transport de troupes ; 1 citerne à carburant  et 56 motos. Ces équipements, entièrement financés par le budget national, marquent la première phase d’un vaste programme de modernisation des Forces de Défense et de Sécurité maliennes. Le Général de Division Daoud Aly MOHAMMEDINE a déclaré que cette initiative témoigne de la volonté des plus hautes autorités de renforcer les capacités des FDS pour répondre efficacement aux menaces évolutives. Il a également salué le dévouement et l’engagement des FDS dans leur mission de sécurisation des villes et des campagnes du pays. « Ces matériels ne constituent qu’une étape initiale dans un processus global visant à équiper et moderniser l’ensemble des FDS, » a-t-il ajouté. De son côté, le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Moussa Toumani KONE, a souligné l’importance de ces équipements pour améliorer les conditions de travail des unités opérant souvent dans des environnements difficiles. « La réception de ces véhicules s’inscrit dans une politique globale visant à moderniser et à renforcer les capacités de la gendarmerie, » a-t-il précisé. Le Colonel Ibrahim TRAORE, Commandant des Écoles et Centres de Formation de la Gendarmerie Nationale, a également salué cette initiative, qu’il a qualifiée de geste important pour améliorer la mobilité des éléments sur le terrain. En conclusion, cette dotation constitue un pas significatif vers une meilleure sécurisation du territoire national, renforçant ainsi la lutte contre les menaces sécuritaires auxquelles le Mali fait face. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Syndicat National de l’Éducation de Base (SYNEB), division de la Commune I du district de Bamako, a organisé ce jeudi 9 janvier 2025, dans les locaux du Groupe Scolaire de Djoumanzana, sa traditionnelle rentrée syndicale pour l’année scolaire 2025-2026. Placée sous le thème « Les acquis syndicaux », cette rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, notamment M. Dami Thera, Secrétaire Général de la coordination du SYNEB du district de Bamako, M. Sibiri Kanté, représentant de la coordination locale de la rive gauche, et M. Amadou Kassambara. De nombreux militants, militantes et sympathisants du syndicat ont également répondu à l’appel. Un moment de bilan et de projection Cette rentrée syndicale a été l’occasion pour les responsables du syndicat de dresser un bilan des activités réalisées au cours de l’année scolaire précédente et de définir les priorités pour l’année 2025-2026. Dans son intervention, M. Aboubacar Sidibé, Secrétaire Général du SYNEB division I, a souligné l’importance de cette rencontre en ces termes : « Le syndicat est l’interface entre les autorités en charge de la gestion des questions éducatives et les syndiqués pour assurer un climat scolaire paisible. » Il a également mis l’accent sur les défis auxquels les enseignants sont confrontés, tels que : Le retard dans le paiement des salaires ; La lenteur dans le traitement des dossiers d’avancement des enseignants ; L’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Appels à l’union et à la cohésion Dami Thera, Secrétaire Général de la coordination SYNEB du district de Bamako, a pour sa part exhorté les enseignants à rester unis et solidaires pour mener à bien leurs revendications. Selon lui, la détermination et la motivation sont des facteurs clés pour le succès des luttes syndicales. Amadou Diatigui Kassambara, directeur du Groupe Scolaire de Djoumanzana 7, a quant à lui attiré l’attention sur la sécurité des élèves, souvent victimes d’accidents de la circulation provoqués par des motocyclistes imprudents. Pour y remédier, il a offert un panneau de signalisation de passage au bureau du SYNEB division I, en vue de renforcer la sécurité aux abords des établissements scolaires. Un engagement renouvelé En conclusion, cette rentrée syndicale a permis aux enseignants et aux responsables syndicaux de réaffirmer leur engagement à défendre les droits des enseignants tout en travaillant à instaurer un climat scolaire propice à l’épanouissement des élèves. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’autonomisation des femmes est l’une des priorités à Sirakoro Dounfing, en commune III du district de Bamako. Samedi dernier, l’Association pour le Développement de Sirakoro Dounfing a organisé une cérémonie de remise d’attestations à une vingtaine de femmes ayant suivi une formation en saponification. Une initiative porteuse d’espoir pour le développement local et l’autonomie économique. La cérémonie a débuté sous les bénédictions des aînés et a rassemblé des personnalités locales, des membres de l’association et les bénéficiaires, toutes réunies autour d’un objectif commun. Celui de promouvoir les activités génératrices de revenus pour un développement durable. Pour Dramane Niaré, membre influent de l’association et fils du défunt chef de quartier, cet événement marque « un jour de gloire et de fierté » pour le village. Il a encouragé les femmes bénéficiaires à continuer sur cette lancée et a souligné que « l’on ne doit pas tout attendre de l’État ». Selon lui, ce type d’initiative renforce les efforts des autorités dans la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie. Mme Dicko Janette, porte-parole des bénéficiaires, a exprimé la satisfaction des groupes de femmes désormais outillés pour produire divers types de savons. Toutefois, elle a plaidé pour la construction d’un centre de santé, d’une école publique et l’accès à l’électricité dans leur localité. Dramane Sangaré, chargé du suivi au sein de l’association, a dévoilé les ambitions futures : un centre de santé en voie d’ouverture, des efforts pour améliorer les routes, l’électricité et les infrastructures éducatives. « La qualité de nos produits devra devenir une référence, attirant des clients d’ailleurs », a-t-il espéré, appelant à une synergie d’actions pour le développement local. La formatrice, Mme Niaré Djenebou Sacko, a également insisté sur l’importance de consommer local et a encouragé les femmes à maintenir un travail acharné pour pérenniser les acquis de cette formation. En parallèle, la commission mise en place par l’association travaille sur d’autres fronts. Il s’agit de l’aménagement de la route principale, la construction de services sociaux de base et l’électricité. Ces initiatives, combinées à la formation en saponification, illustrent une vision intégrée pour le développement de Sirakoro Dounfing. Avec ces premiers pas prometteurs, Sirakoro Dounfing se trace un chemin vers un avenir plus prospère, porté par le dynamisme de ses femmes et l’engagement de ses leaders locaux. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Après le succès des deux premières éditions, les villes de Bamako, Kayes et Mopti accueilleront, du 13 au 18 janvier 2025, la 3ᵉ édition de la Semaine de la Justice. L’information a été donnée ce mercredi 8 janvier 2025 par le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Mamoudou Kassogué, lors d’une communication présentée en Conseil des ministres. Cette 3ᵉ édition se tiendra dans un contexte marqué par des réformes majeures au sein de la grande famille de la justice malienne. La justice, en tant que pilier fondamental de l’État, doit se rapprocher davantage des justiciables, au regard des enjeux qu’elle représente à la fois sur le plan collectif et individuel. L’objectif principal de cette initiative est de renforcer la proximité entre la justice et les justiciables, tout en promouvant un service public judiciaire plus performant et efficace, capable de restaurer la confiance des citoyens. Pour l’année 2025, plusieurs activités sont prévues pour marquer cette Semaine de la Justice : La tenue de la première formation collégiale au niveau du Pôle national économique et financier. Le lancement officiel, par le Garde des Sceaux, du logiciel de gestion des dossiers judiciaires. Une conférence sur le rôle des ordres professionnels dans la distribution de la justice. Une sensibilisation sur l’harmonisation de l’utilisation des symboles de l’État. Cette Semaine de la Justice s’annonce comme une occasion incontournable pour renforcer les capacités institutionnelles et réaffirmer l’engagement de l’État à offrir une justice équitable et accessible à tous. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Au Mali, les réseaux sociaux sont devenus le théâtre de discours de haine à caractère religieux, exacerbant les tensions dans un contexte déjà fragilisé par l’insécurité et les attaques terroristes. Le vendredi 3 janvier 2025, le révérend Michel Samaké a comparu devant le procureur Adama Coulibaly pour répondre à des propos jugés offensants envers le prophète Mahomet. Ses déclarations, largement relayées et manipulées sur les réseaux sociaux, ont été perçues comme une riposte à des discours malveillants envers les chrétiens. Ces derniers avaient été tenus par deux imams également interpellés par le procureur pour cybercriminalité : Abdoulaye Koita et Mayi Ouattara. Un climat tendu marqué par des interprétations divergentes Tout a commencé à la veille des célébrations de fin d’année. Lors d’un prêche, Abdoulaye Koita a déclaré qu’un musulman ne devait pas participer aux festivités chrétiennes, les considérant comme une forme d’adoration non conforme à l’islam. Ces propos, bien que sortis de leur contexte selon certains spécialistes en fact-checking, ont alimenté la controverse sur les réseaux sociaux. Cependant, cette position ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté musulmane. Iba Haïdara, fils du célèbre guide religieux Ousmane Madani Haïdara et président du Haut Conseil Islamique, a appelé les musulmans à célébrer aux côtés des chrétiens dans un esprit de vivre-ensemble. À titre symbolique, il s’est rendu dans une église lors de la nuit du 31 décembre 2024, affirmant que cette démarche s’inscrit dans une vision humaniste et inclusive. Cette posture d’ouverture, souvent associée à un islam modéré, s’oppose à l’approche plus rigoriste défendue par certains courants wahhabites. Une escalade sur les réseaux sociaux Dans le même contexte, une vidéo du révérend Michel Samaké est devenue virale. Dans cet enregistrement, il qualifie le prophète Mahomet « d’homme de péché », suscitant une vague d’indignation parmi des leaders religieux musulmans. Ces réactions, souvent véhémentes, ont été amplifiées par l’espace virtuel, rendant la situation encore plus explosive. Les appels à la responsabilité Face à cette montée des tensions, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a publié un communiqué appelant les autorités à prendre des mesures contre la prolifération des discours de haine, notamment ceux à caractère religieux. « Face à ces actes attentatoires à la dignité humaine, la CNDH rappelle à l’État sa responsabilité première de protéger les populations et appelle celles-ci à s’abstenir de tenir ou de diffuser tout discours de haine, particulièrement ceux à caractère religieux », peut-on lire dans le communiqué. Un risque de déstabilisation accru Dans un pays où la religion joue un rôle prépondérant, les discours de haine à caractère religieux représentent une menace grave. Ce phénomène pourrait être exploité par des groupes terroristes qui cherchent à imposer la charia et à diviser davantage la société malienne. Pour mémoire, en août 2009, le Haut Conseil Islamique, sous la direction de Mahmoud Dicko, avait organisé une mobilisation massive contre l’adoption d’un code de la famille jugé contraire aux principes religieux. Cet épisode illustre le poids considérable de la religion dans la sphère publique au Mali. Plus récemment, les terroristes ont ciblé des figures religieuses influentes, comme Tierno Amadou Hady Tall, guide religieux de la confrérie Tijaniya, enlevé et dont le sort reste incertain malgré les rumeurs de sa mort. Un défi pour les autorités Il est impératif que les autorités maliennes prennent des mesures fermes pour désamorcer cette « bombe » des discours de haine religieux, qui menace à la fois la cohésion sociale et la sécurité nationale. Une réponse équilibrée, impliquant un dialogue entre les communautés religieuses, une régulation des réseaux sociaux et une sensibilisation à la tolérance, est indispensable pour préserver l’unité nationale. Modibo FOFANA Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Vivier d’Expertise Féminin pour le Développement, la Prévention et la Gestion des Conflits ouvre le débat Ce mardi 7 janvier 2025, Mme Aoua Coulibaly, chargée de projet au sein de l’organisation féminine « Vivier d’Expertise Féminin pour le Développement, la Prévention et la Gestion des Conflits », a présidé dans les locaux du Groupe Scolaire de Sotuba Cité de la Solidarité une session de sensibilisation sur l’inclusion des enfants atteints d’albinisme en milieu scolaire. Initiée par l’organisation féminine « Vivier d’Expertise Féminin pour le Développement, la Prévention et la Gestion des Conflits » et soutenue par le programme SIPAS de l’ONG ORFED, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Albinisme dans nos écoles, parlons-en ! ». Cette session visait à briser les tabous entre enfants atteints d’albinisme et leurs camarades, afin de promouvoir leur inclusion en milieu scolaire. Elle a également été l’occasion de parler des défis auxquels font face ces enfants, ainsi que de la richesse qu’ils apportent à la société. Selon Mme Aoua Coulibaly, l’albinisme est souvent mal compris, et les enfants qui en sont atteints rencontrent des défis uniques, tant sur le plan physique que social. Cette journée de sensibilisation a permis de déconstruire les stéréotypes et de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle. Dans son intervention, Mme Coulibaly a également souligné que la sensibilisation constitue une étape cruciale pour favoriser l’inclusion des enfants atteints d’albinisme dans notre société. « En leur offrant un espace d’apprentissage inclusif, nous contribuons à bâtir un avenir où le vivre-ensemble devient une réalité tangible », a-t-elle déclaré. De son côté, le président de l’Association pour la Promotion, la Protection et l’Insertion des Enfants atteints d’Albinisme, M. Aboubakhar El Hassane Doumbia, s’est réjoui de cette initiative. Il a affirmé que la sensibilisation a eu un impact positif sur la perception de la population vis-à-vis des personnes atteintes d’albinisme. Cependant, il a exhorté les autorités à renforcer la protection des albinos, notamment contre les pratiques néfastes comme le fétichisme. Le directeur du Groupe Scolaire de Sotuba Cité de la Solidarité, M. Marcel Diarra, a, pour sa part, salué cette initiative en rappelant que les enfants sont des vecteurs essentiels pour diffuser des messages de sensibilisation. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Une attaque a visé des positions des Forces Armées Maliennes (FAMa) à Nioro du Sahel dans la soirée du 6 janvier 2025, aux environs de 22h30. Selon les premières informations, le calme semble être revenu depuis environ 30 minutes. Pour l’instant, aucun bilan n’est disponible, et les opérations de ratissage sont en cours Source: Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis ce matin, une rumeur circule concernant le décès de Tierno Amadou Hady Tall, calife général des Tidjanes, enlevé le 26 décembre 2024 à 30 km de la ville de Nioro. Cependant, aucune confirmation officielle n’a encore été donnée.   Un audio attribué à Amadou Kouffa, leader de la Katiba Macina, évoque la mort du calife, prétendument des suites de ses blessures. Toutefois, des experts en fact-checking appellent à la prudence, soulignant que des outils d’intelligence artificielle pourraient avoir été utilisés pour imiter sa voix et manipuler les informations. Selon une source proche de la famille à Nioro, des vérifications sont en cours pour établir l’authenticité de cet enregistrement.   Un espoir toujours présent Au sein de l’opinion publique malienne, l’espoir de revoir le calife sain et sauf demeure intact. Guide spirituel des Tidjanes, Tierno Amadou Hady Tall est considéré comme un homme de paix et de tolérance, très respecté dans la région de Nioro. Il symbolise également le lien fort entre le Mali et le Sénégal au sein de la confrérie Tidjaniya.   Depuis son enlèvement, les prières se multiplient pour sa libération. Cet acte marque une première, car les groupes djihadistes ne s’étaient jamais attaqués directement à une figure religieuse de cette envergure au sein de la communauté musulmane.   Un précédent qui nourrit l’espoir Il est utile de rappeler que le père Hans-Joachim Lohre, prêtre catholique allemand enlevé en novembre 2022 au Mali, a été libéré après un an de captivité, le 26 décembre 2023. Ce précédent alimente l’espoir d’une issue favorable pour le calife général des Tidjanes.   La situation reste donc à suivre de près, avec des prières ferventes et l’attente d’informations vérifiées.   Bibata Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce dimanche 5 janvier 2025, la mosquée située près de l’académie de Niamakoro, habituellement dédiée à la spiritualité et à la communion, a été le théâtre d’une violente dispute. Selon le « Journal Kojugu Kelebaa », un désaccord sur la légitimité de deux imams, Ladji Coulou et Ladji Samaké, a dégénéré en altercation verbale, interrompant les prières du soir. Le différend, qui couvait depuis plusieurs semaines, a éclaté aux alentours de 19 heures, attirant une foule de fidèles et de curieux autour de la mosquée. Les accusations se multiplient : l’un des imams aurait appelé ses partisans à cesser de prier derrière son confrère, l’accusant de pratiques occultes visant à le discréditer. Pour certains fidèles, cette querelle dépasse la simple rivalité personnelle et reflète une véritable lutte de pouvoir au sein de la communauté religieuse de Niamakoro. « C’est une honte que des leaders spirituels se déchirent ainsi au lieu de nous guider dans la foi », déplore un fidèle sous couvert d’anonymat. Face à l’escalade des tensions, les autorités locales ont rapidement déployé des agents pour sécuriser les lieux et éviter tout débordement. Une décision a été prise de fermer temporairement la mosquée, une mesure drastique mais jugée nécessaire pour empêcher que le conflit ne dégénère en violences physiques. Cette situation met en lumière des fractures profondes dans la gestion des lieux de culte et pose des questions sur la responsabilité des leaders religieux dans la préservation de la paix sociale.   Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Sous la présidence du ministère de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, le Groupe Renouveau a organisé ce samedi 4 janvier 2025, une cérémonie de lancement pour marquer sa rentrée télévisuelle. L’événement s’est tenu dans ses locaux situés à Missabougou, à proximité du troisième pont. Le programme de cette nouvelle année a été dévoilé par M. Markatié Daou, Administrateur Général du Groupe Renouveau, à l’attention des téléspectateurs, auditeurs et lecteurs du monde entier. Une année prometteuse pour le Groupe Renouveau Fort de huit années d’existence, le Groupe Renouveau continue de se positionner comme un acteur incontournable des médias au Mali. Avec une direction composée de deux chaînes de télévision, deux stations de radio, un quotidien d’informations générales, un hebdomadaire, un journal dédié aux femmes, ainsi qu’une agence événementielle, le groupe salue la fidélité et la confiance de son public et de ses partenaires. De nouvelles émissions à découvrir Dès le lundi 6 janvier, plusieurs nouvelles émissions enrichiront les grilles de programmes des chaînes et des médias du Groupe Renouveau. M. Markatié Daou précise : « Sur Renouveau TV, nous introduirons des émissions sportives, politiques, éducatives et de divertissement. Sur M7 TV, le divertissement sera à l’honneur avec des programmes captivants. Notre quotidien d’information générale, L’Indicateur du Renouveau, paraîtra désormais en version numérique et en version papier deux fois par semaine. Nos séries télévisées, produites par Renouveau Films, seront diffusées sur nos deux chaînes : Renouveau TV et M7. Par ailleurs, tous nos contenus seront accessibles sur une plateforme numérique, permettant un accès global en temps réel, en podcast ou en streaming. » Une émission dédiée à la mémoire collective Pour répondre aux attentes de toutes les générations, une émission spécialement conçue pour la vieille génération sera lancée. Selon Issa Kaba Sidibé, journaliste à Renouveau TV : « Le Bon Vieux Temps fera revivre des souvenirs en musique et en anecdotes. Présentée par Issiaka Traoré, alias Boutelezy, cette émission accueillera des doyens qui partageront des récits marquants de leur époque, accompagnés des morceaux musicaux emblématiques de leur jeunesse. » Un hommage aux collaborateurs disparus La direction du Groupe Renouveau a également tenu à rendre hommage à ses collaborateurs, présents et passés. Deux salles ont été baptisées en mémoire de Zakaryaou Fomba et Kerfa Sangaré, anciens collègues décédés, pour immortaliser leur contribution au sein du groupe. Reconnaissance aux partenaires et sponsors Daou a exprimé sa gratitude envers les nombreux partenaires et sponsors qui soutiennent le Groupe Renouveau, notamment : Orange Mali, PMU-Mali, BET223, Moov Africa Malitel, Semè Agro-industrie, ARCAD-Santé Plus, Fofy Industries, Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée, BNDA, BMS, Société Hamnia et Fils , Canal+, Sanya Industrie. Une vision collective Enfin, la direction du Groupe a salué le travail acharné de son équipe composée de journalistes, techniciens, producteurs, artistes et autres collaborateurs, qui œuvrent chaque jour, devant ou derrière les projecteurs, pour concrétiser la vision du Groupe Renouveau. Kada Tandina Source : Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali pleure une perte inestimable. Ce samedi 4 janvier 2025, Bouréïma Allaye Touré, président du Conseil National de la Société Civile (CNSC), s’est éteint à Bamako, laissant un grand vide dans le paysage socio-politique du pays. Sa disparition a profondément ému le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Le Général de Division Abdoulaye Maïga, Premier ministre et Chef du Gouvernement, accompagné des membres de son cabinet, des responsables des services centraux ainsi que des gouverneurs, préfets et sous-préfets, a présenté ses condoléances les plus sincères à la famille endeuillée, à ses proches et à toutes les organisations de la société civile. Un hommage à un acteur incontournable de la société civile Bouréïma Allaye Touré était une figure respectée et influente du secteur associatif malien. En tant que président du CNSC, il s’est distingué par son engagement inébranlable en faveur du renforcement des liens entre les citoyens et les institutions, tout en promouvant le dialogue et la concertation. Sa vision et son dévouement ont contribué à façonner le rôle de la société civile comme un pilier de la démocratie et du développement au Mali. La rédaction de Mali24 adresse ses condoléances les plus attristées à sa famille, à ses proches et à toute la société civile malienne. Que son âme repose en paix. Rédaction : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La mairie de Bla a enregistré un total de 223 mariages célébrés en 2024, parmi lesquels 217 étaient des unions polygamiques contre seulement 6 monogamiques, selon les chiffres dévoilés par M. Bourama Ouologueme, 3e adjoint au maire, lors d’une intervention sur les antennes de la radio locale « Danaya ». Une forte prédominance de la polygamie Le mois de mai s’est distingué comme particulièrement prolifique en termes d’unions, avec 54 mariages polygamiqueset 1 mariage monogamique enregistrés. Ces chiffres témoignent d’une affluence significative des habitants du cercle de Bla à la mairie pour formaliser leurs unions, renforçant ainsi le rôle central de l’institution dans la vie sociale de la commune. Un service actif dans l’état civil En plus des mariages, la mairie de Bla a délivré 3 209 actes de naissance au cours de l’année, répartis comme suit : 1 684 garçons et 1 525 filles. Sur le plan des déclarations de décès, 93 cas ont été enregistrés, dont 57 hommes et 36 femmes. Appels à la responsabilité citoyenne Dans un message adressé à la population à l’occasion du début de la nouvelle année, M. Bourama Ouologueme, également chargé de l’état civil, a rappelé l’importance de fréquenter la mairie pour obtenir les documents administratifs essentiels, notamment les actes de naissance, les certificats de décès, et les célébrations de mariage civil. Il a souligné que déclarer les naissances est un droit fondamental pour chaque enfant, et a encouragé les citoyens à contribuer au développement communal en s’acquittant de leurs taxes. Le rôle actif de la mairie de Bla dans la gestion de l’état civil et l’organisation des mariages reflète son engagement envers les besoins de la population. Cependant, l’appel à une participation accrue des citoyens aux initiatives communales reste un défi pour consolider les bases du développement local. Mohamed Kanouté Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Après l’interpellation récente des imams Mayi Ouattara et Abdoulaye Koita, c’est au tour du révérend pasteur Michel Samaké, de Tinkélé (commune de Ouélessébougou), d’être convoqué par le Pôle spécialisé de lutte contre la cybercriminalité. Cette affaire met en lumière une recrudescence des discours extrémistes sur fond de tensions religieuses. Un contexte tendu Le révérend Michel Samaké est attendu ce vendredi devant le procureur Adama Coulibaly pour répondre de propos jugés offensants envers le prophète Mahomet. Ces déclarations, diffusées sur les réseaux sociaux, seraient une réponse aux propos malveillants tenus par les deux imams précédemment interpellés. Ces incidents reflètent une montée des discours haineux dans l’espace public et sur les plateformes numériques. Si la justice a rapidement réagi en interpellant les deux imams, l’implication d’un leader chrétien dans une surenchère verbale inquiète davantage, car elle menace l’équilibre interreligieux dans un pays historiquement connu pour sa tolérance et sa cohabitation pacifique. Les réactions Les propos du pasteur Samaké, comme ceux des deux imams, ont suscité des réactions d’indignation. Des leaders religieux musulmans ont fermement condamné les déclarations des imams, appelant à l’apaisement et à la retenue. De leur côté, des membres de la communauté chrétienne ont également exprimé leur désapprobation face à l’attitude du pasteur, estimant qu’elle n’est pas conforme aux principes de tolérance prônés par leur foi. Dans un Mali confronté à des défis sécuritaires majeurs, notamment la tentative d’imposition de la charia par des groupes islamistes sur certaines parties du territoire, ces tensions religieuses constituent une menace supplémentaire pour la cohésion nationale. Appels à la vigilance et à la tolérance La justice malienne, en traitant ces affaires de manière impartiale, vise à envoyer un message clair : les discours extrémistes et les provocations, quelles que soient leur origine, n’ont pas leur place dans une société diverse et multiculturelle. Dans ce contexte fragile, il est impératif pour les leaders religieux, toutes confessions confondues, d’agir avec responsabilité et de promouvoir des messages d’unité et de paix. Le Mali, riche de sa diversité culturelle et religieuse, a besoin d’efforts concertés pour préserver son harmonie sociale et éviter une crise religieuse qui pourrait aggraver la situation déjà délicate du pays. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Les relations entre le Mali et l’Algérie traversent une période de fortes tensions, aggravées par la divergence sur la gestion de la crise sécuritaire au Sahel et la remise en cause de l’Accord d’Alger. Le récent communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale malien a mis en lumière cette fracture diplomatique. Une divergence stratégique sur la lutte antiterroriste Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a réaffirmé la position de son pays en faveur d’une solution politique au Mali, rejetant l’option militaire. « La solution militaire est impossible au Sahel et au Sahara, notamment au Mali, car elle a été tentée à trois reprises par le passé et a échoué », a-t-il déclaré. Il a également défendu les groupes signataires de l’Accord d’Alger, rejetant leur classification comme « bandes terroristes » et plaidant pour la reprise des négociations avec eux. En réponse, le ministère malien des Affaires étrangères a vivement dénoncé cette posture. Dans un communiqué publié mercredi, Bamako a accusé Alger de « complicité » avec les groupes terroristes et d’« ingérence inacceptable » dans ses affaires intérieures. « Les autorités algériennes manifestent une sympathie évidente envers les groupes terroristes opérant au Mali et au Sahel », indique le communiqué, appelant également Alger à se concentrer sur ses propres défis internes, notamment la question kabyle. Une approche divergente de la gestion de la crise Le Mali, désormais engagé dans une stratégie militaire en collaboration avec le Burkina Faso et le Niger au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), a clairement indiqué son rejet de toute future médiation algérienne. Cette nouvelle escalade intervient après une série de différends profonds. En décembre 2023, les deux pays avaient rappelé leurs ambassadeurs respectifs, suite à des désaccords sur la gestion de la crise sécuritaire au Sahel. En janvier 2024, Bamako a annoncé la fin immédiate de l’Accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015, en raison de la reprise des hostilités entre l’armée malienne et certains groupes armés. L’héritage contesté de l’Accord d’Alger La décision du Mali de se retirer de l’Accord d’Alger a marqué un tournant. Les autorités maliennes accusent les anciens signataires, réunis sous le Front pour la Libération de l’Azawad (FLA), de s’être mués en acteurs terroristes. Bamako reproche également à la médiation internationale, dirigée par l’Algérie, son incapacité à faire respecter les engagements pris. Depuis la fin de la MINUSMA, les affrontements se sont intensifiés. Alors qu’Alger continue de prôner le dialogue, Bamako privilégie une solution souveraine et rejette toute intervention extérieure, perçue comme une atteinte à son indépendance. Perspectives incertaines Cette escalade diplomatique reflète les divergences croissantes entre deux acteurs clés de la région, dont la coopération reste pourtant essentielle pour la stabilité du Sahel. Alors que le Mali s’appuie sur une approche militaire ferme avec ses alliés sahéliens, l’Algérie maintient son rôle traditionnel de médiateur, risquant d’aggraver les tensions avec Bamako. L’avenir de cette relation complexe dépendra de la capacité des deux parties à trouver un compromis, dans un contexte où les défis sécuritaires continuent de croître. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Sous la présidence du ministre en charge de la Communication , Alhamdou Ag Ilyène, et de ses homologues de l’AES, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo du Burkina Faso et Sidi Mohamed Raliou du Niger, une cérémonie marquante s’est tenue le dimanche 29 décembre 2024 à Bamako. Lors de cet événement, les directeurs généraux de la RTB (Atéridar Galip Somé), de l’ORTM (Hassane Baba Diombélé) et de la RTN (Abdoulaye Coulibaly) ont signé une convention de partenariat historique. Cette signature s’est déroulée en marge de l’atelier de validation des outils de communication de la Confédération des États du Sahel (AES). Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions des Chefs d’État de l’AES, conformément au point 19 du communiqué final du sommet des Chefs d’État tenu à Niamey en juillet 2024. La Convention de Partenariat signée engage les trois télévisions nationales dans une collaboration renforcée autour des domaines suivants : Coproduction : Création conjointe de contenus radiophoniques et télévisuels reflétant les réalités des trois pays. Échange de programmes : Partage de contenus de radiodiffusion pour une meilleure diversité médiatique. Mise à disposition de correspondants : Déploiement de journalistes dans les pays membres pour une couverture plus intégrée. Renforcement des capacités : Échanges d’expertise et organisation de formations communes. Appui mutuel : Soutien technique et logistique entre les médias publics des trois États. Cette convention marque un pas décisif vers l’harmonisation des stratégies de communication de l’AES. En unissant leurs efforts, la RTB, l’ORTM et la RTN visent à accompagner la Confédération dans sa quête d’émancipation politique, économique et sociale. Elle constitue également un outil essentiel pour sensibiliser les populations aux enjeux communs et promouvoir les valeurs d’unité et de solidarité entre les États membres. La Confédération des États du Sahel continue ainsi de tracer les jalons d’une intégration réussie, où la communication joue un rôle central dans la consolidation de l’unité régionale. CCOM/MCENMA Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 1er janvier 2025, 260 migrants maliens de retour du Maroc ont été accueillis à l’Aéroport International Modibo Keita de Sénou dans le cadre d’une opération de rapatriement volontaire. La première vague, arrivée dans la matinée, comprenait 129 personnes, dont 11 femmes et 3 mineurs. Plus tard, à 17h48, un vol charter a permis le retour de 140 autres Maliens, composés de 132 hommes, 7 femmes et 1 enfant mineur, également en provenance du Maroc. Ces retours ont été marqués par la présence du Chef de Cabinet du Ministre des Maliens Établis à l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, ainsi que de M. El Qaisy Abdelilah, Chef de Mission adjoint de l’Ambassade du Maroc au Mali. Selon les responsables du ministère, cette opération a été rendue possible grâce à une étroite collaboration entre le Royaume du Maroc et les autorités maliennes. Elle s’inscrit dans la mission du gouvernement malien visant à apporter assistance à ses compatriotes en situation de détresse à travers le monde. À leur arrivée, les migrants ont été accueillis dans la dignité et avec bienveillance. L’opération de rapatriement se poursuivra ce jeudi 2 janvier 2025, avec deux autres vols prévus pour ramener d’autres compatriotes. Mohamed Kanouté Source : Mali24               Boîte de commentaires Facebook [...]
La transition entre une année qui s’achève et une nouvelle qui commence, marquée par la nuit de la Saint-Sylvestre, est traditionnellement un moment de joie, de communion et d’échange de vœux. Cependant, ces festivités s’accompagnent souvent de drames liés à des accidents, notamment de la voie publique (AVP). Contrairement à la nuit du 31 décembre 2023, où le Service d’Accueil des Urgences (SAU) du CHU Gabriel Touré avait recensé 100 cas d’accidents, dont 67 hommes, 33 femmes, et un décès, les statistiques pour le réveillon du 31 décembre 2024 montrent une amélioration notable. Cette baisse est attribuée aux campagnes de sensibilisation menées en amont par les autorités compétentes. Bilan de la nuit du 31 décembre 2024 Selon les données fournies par le Service Communication du CHU Gabriel Touré, sous la direction du Pr M. Diango Djibo, le SAU a enregistré : 71 victimes, dont 49 hommes et 22 femmes, parmi ces cas, 50 accidents de la voie publique (AVP) et 21 autres origines ont été recensés. La tranche d’âge la plus touchée est celle des 15 ans et plus, représentant 46 cas. Aucune perte en vies humaines Le Pr Diango Djibo, chef du département d’Anesthésie-Réanimation et de Médecine d’Urgence (DARMU), a tenu à souligner une bonne nouvelle : aucun décès n’a été enregistré cette année. Toutes les victimes ont bénéficié d’une prise en charge adéquate et rapide, grâce à la mobilisation et au professionnalisme des équipes médicales. Prévention : un enjeu majeur Le Pr Djibo a également insisté sur l’importance de la prévention, en appelant à intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des populations. Il a rappelé un adage bien connu : « Mieux vaut prévenir que guérir. » L’amélioration du bilan cette année, bien que notable, souligne la nécessité de poursuivre les efforts de prévention pour réduire encore davantage les cas d’accidents et garantir des fêtes de fin d’année plus sûres pour tous. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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