SOCIETE
Les enquêteurs de l’antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Kayes poursuivent sans relâche leur lutte contre le trafic et la consommation de drogues dans la capitale des rails. Du 10 au 12 février 2025, une opération a été menée suite à une information précieuse exploitée par les services de l’OCS. Une équipe s’est alors rendue à Kayes N’di et au quartier Légal Ségou, où plusieurs suspects ont été interpellés. Grâce au professionnalisme des éléments dirigés par le Lieutenant-Colonel Moumine Bengaly, quatre individus ont été arrêtés dans un bâtiment à Kayes N’di et à la gare routière de Légal Ségou. Il s’agit de : Z. K., 23 ans B. D., 25 ans F. S., 18 ans N. W., 23 ans Ces suspects sont soupçonnés d’appartenir à un réseau de consommateurs et de revendeurs de stupéfiants, ciblant principalement la jeunesse. Une saisie significative Lors de ces interpellations, les enquêteurs ont mis la main sur une importante quantité de drogues, notamment : 2 425 comprimés de Tramadol 250 mg 140 comprimés de Diazépam 400 grammes de Kush 130 comprimés supplémentaires de Tramadol 250 mg 40 grammes supplémentaires de Kush 21 briques de Kush (un dérivé du cannabis) Les suspects présentés à la justice Aussitôt arrêtés, les quatre individus ont été déférés devant le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Kayes pour répondre de leurs actes. Le Lieutenant-Colonel Moumine Bengaly, responsable de l’antenne OCS de Kayes, a rappelé l’importance d’une mobilisation collective pour enrayer le fléau de la drogue dans la région. Il a exhorté la population à maintenir sa collaboration avec les forces de l’ordre afin d’identifier et de démanteler d’autres réseaux criminels. L’enquête reste ouverte, et d’autres complices pourraient être appréhendés dans les jours à venir. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Derrière son uniforme impeccablement ajusté, Seydou Diarra incarne la rigueur et l’intégrité. Désormais Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, ce contrôleur général de police, ancien directeur régional, s’est imposé au fil des années comme une figure incontournable des forces de sécurité maliennes. Sa nomination, annoncée lors du Conseil des ministres du 12 février 2025, vient consacrer un parcours exemplaire et une carrière bâtie sur la discipline, la justice et le sens du devoir. Un parcours forgé par l’exigence et la loyauté Diarra n’est pas arrivé à ce poste par hasard. Ancien Directeur de  l’École Nationale de Police, il a gravi les échelons avec méthode, affichant une connaissance approfondie des rouages sécuritaires du pays. Sa mission à la tête de la direction régionale de la police lui a permis de démontrer sa capacité à gérer des situations complexes, toujours avec le même souci du respect des textes et des principes républicains. À la cinquantaine bien assumée, il est l’archétype du policier rigoureux et méthodique, attaché à l’ordre et à l’éthique. Ceux qui ont travaillé à ses côtés le décrivent comme un homme ferme mais juste, exigeant mais accessible, toujours prêt à écouter et à résoudre les problèmes de ses concitoyens avec pragmatisme. Un leader proche des citoyens Seydou Diarra n’est pas qu’un homme de dossiers, c’est aussi un policier de terrain. Il incarne cette vision moderne d’une police au service de la population, soucieuse d’établir un lien de confiance avec les citoyens. « Seydou Diarra est toujours à l’écoute, il agit dès qu’il s’agit de la sécurité des Maliens », confie Badra Diakité, influenceur malien. Cette réputation, il l’a bâtie au fil des années en restant accessible, humain et impliqué dans les préoccupations des populations. Un vendredi matin, un homme désespéré s’est présenté à son bureau, confronté à un blocage administratif concernant son passeport. Bien que cela ne relève pas directement de ses prérogatives, Seydou Diarra n’a pas hésité une seconde : il a immédiatement contacté les services compétents pour aider ce citoyen à régulariser sa situation. Ce geste, loin d’être anodin, illustre son sens du service et son engagement à trouver des solutions plutôt que de se retrancher derrière la bureaucratie. Un pilier pour la réforme de la Police Nationale Son accession au poste de Directeur Général Adjoint intervient dans un contexte où la réforme de la Police Nationale est un enjeu central. La transition en cours prône une gouvernance fondée sur la refondation des institutions et une police plus proche des réalités du terrain. Avec son expérience, sa rigueur et son sens du devoir, Seydou Diarra représente un atout clé pour mener à bien cette transformation. Ses collaborateurs soulignent son approche stratégique et sa volonté de moderniser l’institution pour faire de la police un véritable rempart sécuritaire, en phase avec les attentes des citoyens. Au-delà du policier, c’est un homme de principes, un serviteur de l’État et un patriote convaincu. La police malienne pourra sans doute compter sur lui pour relever les défis à venir. Dily Kane Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 12 février 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté des projets de texte ; procédé à des nominations ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du décret fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité. A l’application, le dispositif institutionnel prévu par le Décret n°2024-0327/PT-RM du 04 juin 2024 a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger pour mieux faire face aux enjeux liés à la Réforme du Secteur de la Sécurité. Le projet de décret est adopté dans ce cadre. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : a.      des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de l’Agence comptable centrale du Trésor ; b.       des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de l’Agence comptable centrale des Dépôts. L’Agence comptable centrale du Trésor a été créée par l’Ordonnance n°02-031/P-RM du 04 mars 2002 avec pour mission, entre autres, la centralisation et la vérification des documents et situation des comptables supérieurs, la production et le contrôle des documents périodiques et définitifs en vue de l’établissement de diverses statistiques et de comptes généraux et l’élaboration des plans prévisionnels de trésorerie. Son organisation, les modalités de son fonctionnement et son cadre organique sont fixés respectivement par le Décret n°02-128/P-RM du 15 mars 2002 et le Décret n°02-237/P-RM du 10 mai 2002. Après plusieurs années d’application, ces textes ont révélé des insuffisances liées, notamment à l’évolution de l’environnement de l’administration publique et à la non prise en compte des innovations introduites par les normes communautaires et internationales en matière de comptabilité publique et de statistiques des finances publiques. Au regard de ces insuffisances, l’étude diagnostique réalisée, en 2022, par le Ministère de l’Economie et des Finances a recommandé la réorganisation de l’Agence comptable centrale du Trésor et la suppression de ses missions, celle relative à la gestion des dépôts et consignation. L’étude diagnostique a aussi recommandé, compte tenu de l’obligation faite aux organismes publics de déposer leurs fonds au Trésor public, la création de l’Agence comptable centrale des Dépôts dédiée à la gestion des dépôts et consignations des organismes publics et des projets et programmes. Les projets de texte, adoptés, créent sous forme de services rattachés à la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique l’Agence comptable centrale du Trésor avec pour mission de gérer la trésorerie de l’Etat, de tenir la comptabilité et de produire les états comptables et financiers de l’Etat et l’Agence comptable centrale des Dépôts avec pour mission de gérer les dépôts et fonds des organismes publics, des projets et programmes et/ou ceux des particuliers qui lui sont confiés. L’adoption de ces textes permet également de prendre en compte les innovations apportées dans la gestion des finances publiques, suite aux réformes communautaires et internationales transposées dans la législation nationale et les changements induits par l’érection de la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité publique en Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. 3. Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de la Convention d’établissement pour la phase d’exploitation conclue entre le Gouvernement de la République du Mali et la Société Nampala-S.A. pour l’exploitation de l’or. Le Gouvernement a signé avec la Société Ressources Robex Mali-Sarl une Convention d’établissement le 27 décembre 2011 pour la recherche et l’exploitation de l’or et des substances minérales du groupe 2 sur le périmètre de Mininko, dans la Région de Sikasso. Les travaux de recherche géologiques effectués par la Société ont permis de mettre en évidence un gisement dont les réserves minérales sont estimées à 17 351 000 tonnes avec une teneur en or de 0,70 grammes par tonne pour une durée d’exploitation de 8 ans, à raison de 1,439 tonnes d’or par an. Par le Décret n°2012-190/PM-RM du 21 mars 2012, un permis d’exploitation a été a attribué à la Société Ressources Robex-Sarl pour l’exploitation du gisement de Mininko. Dans le cadre des réformes opérées dans le secteur minier, l’Etat du Mali, les sociétés Ressources Robex INC et Nampala-S.A. ont signé un protocole d’accord, le 12 septembre 2024 qui consacre l’augmentation et la transformation des parts détenues par l’Etat dans le capital de la société en des participations non contributives, non diluables donnant droit à des dividendes prioritaires. Le projet de décret, adopté, approuve la nouvelle Convention d’établissement signée entre les parties en vue de prendre en compte les changements intervenus. 4. Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du décret fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Conseil supérieur de la Jeunesse. Le Conseil supérieur de la Jeunesse a été créé par la Loi n°2019-059 du 05 décembre 2019 avec pour mission de veiller à la mise en œuvre des politiques et programmes de plein épanouissement des jeunes. Son organisation et les modalités de son fonctionnement sont fixées par le Décret n°20l9- 0976/P-RM du 19 décembre 2019. Dans l’exécution de sa mission, le Conseil supérieur de la Jeunesse est confronté à des difficultés qu’il convient de corriger pour l’atteinte des résultats escomptés. Le projet de décret, adopté, crée un secrétariat permanent unique pour le Conseil supérieur de la Jeunesse et le Comité exécutif national en vue de renforcer la synergie d’actions entre les services en charge du plein épanouissement des jeunes. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME : –          Inspecteur à l’Inspection des Services judiciaires : Madame GASSAMBA Adane MAIGA, Magistrat. Chef de la Brigade du Pôle national de Lutte contre la Cybercriminalité : Lieutenant-colonel de Gendarmerie Adama TRAORE. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE –          Directeur général adjoint de la Police nationale : Contrôleur général de Police Seydou DIARRA. AU    TITRE   DU    MINISTERE   DE    L’ENSEIGNEMENT   SUPERIEUR   ET   DE    LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE –          Directeur général de l’Institut Polytechnique Rural, de Formation et de Recherche Appliquée de Katibougou : Monsieur Ibrahima SAMAKE, Maître de Conférences. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS Le ministre des Transports et des Infrastructures a informé le Conseil des Ministres de l’application intégrale des dispositions de l’article 32 du Décret n°2023-0509/PT-RM du 12 septembre 2023 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Le réseau routier national subit de graves dommages causés, notamment par les véhicules gros porteurs hors gabarit et hors normes, qui sont en surcharge de marchandises, en provenance des ports maritimes où transite le fret généré par les importations et les exportations du Mali. Cette situation entraîne la dégradation précoce du réseau routier national dont la conception a été faite sur la base des dimensions réglementaires de 3 essieux pour le tracteur et de 3 à 4 essieux pour la semi-remorque. Les dimensions maximales autorisées sont : Longueur : 16,5 m pour les véhicules articulés ; Largeur : 2,55 m pour l’ensemble des véhicules ; Hauteur : 4 m pour tous les véhicules. A compter du 1er avril 2025, tout transporteur ne respectant pas les dimensions règlementaires s’expose à l’application des sanctions prévues par la règlementation en vigueur, notamment l’immobilisation du véhicule à la frontière ou aux points de contrôle, l’obligation de transbordement et de correction de gabarit, le cas échéant. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des Ministres de la tenue du deuxième congrès du Programme Thématique de Recherches Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations du CAMES au Mali. Dans le cadre de la réflexion stratégique sur la révolution numérique dans le domaine de l’éducation en particulier, prenant appui sur des résultats de recherches scientifiques, il est prévu du 21 au 25 avril 2025 à Bamako, le deuxième congrès du Programme Thématique de Recherches Langues, Sociétés, Cultures et Civilisations du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur. L’objectif de ce congrès est d’apporter des réponses scientifiques aux différentes options possibles, en tenant compte des enjeux sécuritaires ainsi que de la réglementation des usages du numérique dans le secteur de l’éducation. Au total, cinq thématiques seront abordées pendant le congrès : la fracture numérique et les enjeux du développement en Afrique ; l’économie numérique et le développement de 1’Afrique ; les TIC, la sécurité et la réglementation des usages du numérique ; les TIC et l’éducation ; l’Intelligence Artificielle et la promotion du patrimoine culturel immatériel. 3. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la Journée mondiale sur la Justice sociale, le 20 février 2025. Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la Journée mondiale de la Justice sociale, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 26 novembre 2007. La justice sociale est fondée sur l’égalité des droits pour tous les peuples et la possibilité pour tous les êtres humains de bénéficier, sans discrimination, du progrès économique et social partout dans le monde. Le thème de cette année est : « Faire avancer la Justice sociale : Placer la justice sociale au centre des agendas politiques internationaux, nationaux et régionaux ». A l’occasion de la célébration de cette journée, il sera organisé une conférence-débat sur la Justice sociale avec un panel de jeunes chercheurs à l’Université de Ségou et au Centre de Recherche et de Formation pour les Industries légères et textiles. 4. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, a informé le Conseil des Ministres de l’organisation d’une formation citoyenne, patriotique et physique à l’intention des Présidents des Conseils communaux, régionaux et du District de Bamako, ainsi que du Bureau exécutif national du Conseil national de la Jeunesse du Mali. Dans le cadre de la refondation du Conseil national de la Jeunesse du Mali, le ministre chargé de la Jeunesse organise une formation citoyenne, patriotique et physique à l’intention des nouveaux membres du Conseil et de ses démembrements. Cette formation vise à renforcer le civisme, l’esprit patriotique et la condition physique d’environ 600 participants au Palais des Pionniers, du 11 au 16 février 2025. 5. Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a informé le Conseil des Ministres du lancement de l’initiative « Tounkan Blon », le vestibule de la La diaspora malienne, forte de plusieurs millions de personnes réparties sur tous les continents, joue un rôle clé dans le développement national à travers ses contributions diverses. Cependant, elle fait face à de nombreux défis, notamment ceux liés à la migration irrégulière. La gestion de ces défis migratoires est une priorité pour l’Etat malien qui a engagé des réformes politiques et institutionnelles pour renforcer la protection et la mobilisation de ses ressortissants à l’étranger. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de la lettre de cadrage du Président de la Transition, Chef de l’Etat, qui place la protection des Maliens établis à l’extérieur au cœur des priorités, le ministre a lancé une initiative de rencontres virtuelles « Tounkan Blon », le vestibule de la migration. « Tounkan Blon » est une plateforme qui permettra de mieux comprendre les défis rencontrés par nos compatriotes, de recueillir leurs préoccupations, de proposer des solutions et de mettre en lumière les actions entreprises par l’Etat. Ces rencontres virtuelles seront organisées trimestriellement en collaboration avec les Missions diplomatiques et Postes consulaires du Mali. 6. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres du lancement officiel des travaux du projet d’irrigation de N’Dédougou IV en Zone Office du Niger, Cercle de Niono, Région de Ségou, le 15 février 2025. Le projet d’irrigation de N’Débougou IV a pour objectif d’augmenter la production Agricole des petits agriculteurs par la réhabilitation de périmètres irrigués dans la zone de N’Débougou afin de contribuer à l’utilisation rationnelle et économique de l’eau d’irrigation pour une agriculture durable et rentable. Pour y parvenir, le projet concernera la réhabilitation et la construction d’infrastructures, les mesures d’accompagnement pour la mise en valeur des infrastructures et le renforcement de la gouvernance foncière en Zone Office du Niger. La mise en œuvre du projet, d’un coût global de 33 milliards 456 millions 489 mille 41 francs CFA, permettra de booster la croissance économique du pays en général et d’augmenter les revenus des exploitants agricoles en particulier. 7. Le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres de l’ouverture du Centre de Formation professionnelle de Markala. Le jeudi 06 février 2025, le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a procédé à l’ouverture officielle du Centre de Formation professionnelle de Markala après 2 ans de fermeture. Le Centre a une capacité d’accueil de 500 apprenants par an et propose des formations initiales et continues dans les filières comme la transformation agroalimentaire, la maintenance des matériels agricoles, la gestion de l’eau et irrigation et la gestion des groupements et coopératives agricoles. L’objectif du Centre est de répondre aux besoins de qualification professionnelle des jeunes et des acteurs économiques afin d’améliorer la compétitivité des entreprises et de contribuer à la lutte contre la migration, le sous-emploi et le chômage des jeunes. Pour cette année, 100 jeunes sélectionnés par appel à candidature seront formés dans les filières de la transformation des céréales, des fruits et légumes et des produits carnés. 8. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres de l’organisation de la 2ème édition de la Semaine des Marques au Mali, du 18 au 22 février La Semaine des Marques est une manifestation économique qui vise à mettre en lumière le rôle des marques dans la promotion des activités industrielles, commerciales et artisanales et à célébrer les marques locales comme symboles de la résilience économique dans la perspective d’un développement économique durable de notre pays. Cette édition, placée sous le thème : « Faire des marques locales, un pilier du développement endogène », sera marquée par un panel inaugural de haut niveau, des Masterclasses pour outiller les entreprises dans l’utilisation stratégique de leurs marques, une caravane de promotion des marques, des animations et jeux concours, des émissions télé et radio et des visites d’entreprises. 9. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la Session extraordinaire du Conseil des Ministres de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte. L’initiative de la Grande Muraille Verte est un Programme intégrateur qui a pour objectif de répondre aux effets combinés des défis environnementaux comme la désertification, le changement climatique et la perte de biodiversité dans la bande Sahélo-saharienne. Cette Session a réuni les ministres chargés de l’Environnement des Etats membres de l’Initiative, le 07 février 2025 à Dakar. Au terme des travaux, le Conseil des Ministres de l’Agence a pris plusieurs décisions, notamment : le renforcement institutionnel à travers l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement de l’Agence ; le transfert de la présidence du Conseil des Ministres de l’Agence à la République du Mali à partir du 07 février 2025 ; l’organisation au Mali du 5ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement avant le 30 juin 10. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment : a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente ; b. par une diminution du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 12 février 2025 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
Le parti « Le Mali en Marche (MAMA) » poursuit son ancrage sur l’échiquier politique national. En visite à Goundam, Son Excellence Mohamed Ali Ag Ibrahim, ancien Ministre du Développement Industriel et ex-Ambassadeur du Mali en Turquie, a récemment tenu une rencontre stratégique avec sa base militante. Objectif : renforcer la cohésion du parti et affirmer ses ambitions pour l’avenir politique du pays. Dès les premières heures de la journée, une foule compacte, composée de délégués des différents comités du parti, s’est massée sur les lieux, ce qui témoigne de sa fidélité et de son engagement indéfectible envers « MAMA ». Une mobilisation qui illustre la dynamique ascendante de la formation politique. Prenant la parole devant une assemblée attentive et enthousiaste, Mohamed Ali Ag Ibrahim a livré un discours empreint d’assurance et d’engagement. Après avoir transmis les salutations chaleureuses de Son Excellence Oumou Sall Seck, il a tenu à saluer la constance et la détermination des militants qui, malgré les défis, restent mobilisés autour des idéaux du parti. « Un long chemin a été parcouru, mais c’est grâce à votre engagement que nous avons pu enregistrer de grandes avancées. Votre fidélité est la pierre angulaire de notre réussite », a-t-il déclaré. Dans un ton résolument optimiste, il a exhorté les militants à maintenir le cap et à poursuivre les efforts pour faire de Goundam un modèle de développement et d’organisation politique. Il a également réaffirmé le soutien indéfectible du parti « MAMA » aux autorités de la transition, tout en insistant sur l’importance de l’unité et de la persévérance pour bâtir un Mali plus fort et plus inclusif. À l’issue de cette rencontre, les délégués, galvanisés et porteurs d’un message d’espoir, sont retournés vers leurs bases respectives, prêts à redoubler d’efforts pour faire rayonner « Le Mali en Marche » sur l’ensemble du territoire national. Cette tournée marque ainsi une étape clé dans l’ascension du parti et la concrétisation des ambitions de son premier responsable, qui aspire à faire de « MAMA » une référence incontournable sur la scène politique malienne. Coulibaly Adama Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’exploitation minière au Mali est à la fois une opportunité et un défi. Si elle constitue un moteur économique aujourd’hui, elle doit être encadrée de manière à sauver notre environnement. Deuxième producteur d’or en Afrique, le Mali est un pays dont l’économie repose aujourd’hui en partie sur l’exploitation minière. Cette activité, bien que génératrice de richesses et d’emplois, soulève de nombreuses interrogations quant à ses impacts environnementaux, sociaux et économiques. Entre opportunités et défis, elle apparaît comme un mal nécessaire pour le développement du pays. Nous devrions penser aux générations futures quand on sait que les terres de plus en plus affectées ne serviront peut être que des années après,   voire à jamais. L’exploitation minière constitue une source majeure de revenus aujourd’hui pour l’État malien. Les exportations aurifères représentent environ près de 75% des recettes d’exportation du pays et contribuent significativement au Produit intérieur brut (PIB). Grâce aux taxes et redevances minières, le gouvernement peut financer des infrastructures, des services publics et des programmes sociaux essentiels. Les entreprises minières, nationales et internationales, investissent également dans le pays, apportant des capitaux et créant des emplois pour la population locale. L’industrie minière offre des opportunités d’emploi à des milliers de Maliens, que ce soit directement dans les mines ou indirectement à travers les services et le commerce qui gravitent autour de cette activité. Grâce à ce gain jugé facile et rapide, l’agriculture a tendance à être reléguée au second rang. Dans un pays où l’autosuffisance alimentaire est et  reste un défi à relever, ce phénomène devrait plutôt inquiéter. Pendant l’hivernage, les bras valides fuient les zones d’agriculture pour se réfugier dans les sites d’orpaillage à la recherche de pépites. Dans les zones aurifères, bien que la terre soit aride, ils sont peu nombreux à s’intéresser à l’agriculture. Encore que ces sites arides sont l’objet de convoitises par les  infatigables chercheurs d’or. Nos terres et cours d’eau sont de plus en plus affectées par les conséquences de l’exploitation aurifère sous toutes ses formes. Elle  a un coût écologique et social non négligeable. La déforestation, la pollution des sols et des cours d’eau par les produits chimiques utilisés, la destruction des écosystèmes ne peuvent être stoppées que par le seul pouvoir public. L’orpaillage artisanal est pratiqué un peu partout au Mali, dans des conditions toujours dangereuses qui n’épargnent ni les populations, ni les animaux domestiques et sauvages à des substances toxiques. Opportunité et un défi La présence des entreprises minières souvent inconnues provoque des tensions locales, souvent en raison de l’occupation régulière de terres au détriment de leurs propriétaires. Cette autre facette d’expropriation de terres est aussi source d’inquiétudes. Les conflits entre populations locales et entreprises minières ne sont pas rares. Le hic est que dans la majeure partie des cas, le vrai propriétaire est le perdant car, avec l’argent, tout devient facile. Face à ces défis, le Mali doit renforcer sa gouvernance minière afin d’assurer une exploitation plus responsable et durable de ses ressources. La mise en place de normes environnementales strictes, l’encadrement des activités des entreprises minières et une meilleure redistribution des richesses sont autant de mesures nécessaires pour optimiser les bénéfices tout en réduisant ses effets négatifs. L’exploitation minière au Mali est à la fois une opportunité et un défi. Si elle constitue un moteur économique aujourd’hui, elle doit être encadrée de manière à sauver notre environnement. Nous avions aussi un défi qui est de penser à la génération future. Ce que nos ancêtres ont aussi fait pour nous. Ce qui se passe aujourd’hui même au cœur de Bamako interpelle les autorités actuelles L’histoire est le juge. Par Drissa Togola Boîte de commentaires Facebook [...]
Face à la floraison des «deepfakes», la désinformation se propage à grande vitesse. Nous vous présentons trois pistes essentielles pour identifier ces contenus trompeurs. Les «deepfakes» sont devenus une menace grandissante. Ces vidéos et audios générés par l’intelligence artificielle, capables d’imiter à la perfection des voix et des visages, envahissent les réseaux sociaux. Leur impact dépasse largement le cadre du divertissement : ils peuvent manipuler l’opinion publique, nuire à la réputation et même influencer des élections. Selon le Forum économique mondial (WEF), le nombre de «deepfakes» en ligne augmente de 900 % chaque année, et le Mali n’échappe pas à cette vague. La toile malienne est de plus en plus submergée par ces contenus falsifiés, semant la confusion et alimentant la désinformation. Face à ce phénomène, il est crucial que chaque citoyen numérique apprenne à les détecter et à s’en prémunir. Scruter les incohérences dans l’image et le son les «deepfakes», bien que souvent difficiles à détecter, laissent derrière eux des indices visuels et sonores qui peuvent trahir leur authenticité. Par exemple, les mouvements des lèvres ne sont pas toujours parfaitement synchronisés avec les mots prononcés, ce qui peut indiquer une falsification. De même, un sourire trop figé ou des yeux manquant de mouvement peuvent révéler une manipulation, car ces technologies peinent encore à reproduire les petites rides ou les micro-expressions naturelles du visage. Matthew Groh, chercheur au Massachussetts Institute of Technology, a coécrit une étude sur la détection des «deepfakes». Il note que «les incohérences dans les mouvements des lèvres et les expressions faciales sont des indicateurs clés pour identifier». Enfin, des anomalies dans le son, comme une voix trop parfaite ou décalée par rapport aux expressions corporelles, peuvent également signaler un contenu falsifié. Utiliser des outils de détection spécialisés Les «deepfakes», de plus en plus sophistiqués, rendent la détection manuelle inefficace. Heureusement, plusieurs outils exploitant l’intelligence artificielle, comme Deepware Scanner, Sensity AI permettent d’identifier ces contenus manipulés en analysant chaque image et en détectant des anomalies invisibles à l’œil nu. Deepware Scanner examine les vidéos pour repérer les traces laissées par les algorithmes de falsification, telles que des variations incohérentes de pixels ou des transitions mal ajustées.  Sensity AI propose une détection automatisée des «deepfakes» pour les vidéos, images et audios, facilitant les investigations grâce à une interface intuitive et une API accessible. D’autres outils comme Forensically, InVID permettent d’analyser les images, de vérifier l’authenticité des vidéos et de détecter toute altération en temps réel. Vérifier les métadonnées des fichiers Analyser les métadonnées des fichiers vidéo ou image est une méthode efficace pour identifier les «deepfakes». Ces informations intégrées dans un fichier fournissent des détails tels que l’appareil utilisé, la date de création ou les logiciels d’édition. Elles permettent de repérer des incohérences (par exemple, si une vidéo censée être authentique montre des traces d’édition récente avec un logiciel de manipulation). Des outils comme Fotoforensics ou ExifTool permettent d’examiner ces métadonnées et de détecter des anomalies. Ces logiciels analysent aussi les artefacts visuels, comme des zones où une image a été modifiée, révélant ainsi des manipulations subtiles. Vérifier les métadonnées est une stratégie clé pour révéler l’origine et les altérations d’un fichier. Face à l’ampleur croissante de la désinformation, ces approches offrent des solutions concrètes pour protéger la véracité des informations et préserver une opinion publique éclairée. La sensibilisation et l’éducation à ces techniques doivent devenir des priorités pour mieux armer les citoyens dans la lutte contre ce fléau numérique. Par Abdoul Salam Dicko Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Lors du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025, le gouvernement a annoncé son intention d’instaurer une taxe spéciale sur la consommation de certains biens et services, en particulier les boissons alcoolisées. Initiée par le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alhousseyni Sanou, cette ordonnance adoptée par le gouvernement vise à renforcer la fiscalité sur les boissons alcoolisées, à la fois pour des raisons de santé publique et pour accroître les recettes budgétaires. Selon le ministre, cette mesure pourrait générer jusqu’à 60 milliards de francs CFA de recettes supplémentaires. Certains experts fiscaux estiment que cette taxation plus stricte pourrait contribuer à limiter la consommation excessive d’alcool tout en augmentant les revenus de l’État. Toutefois, ils alertent également sur le risque de contournement de la taxe, notamment par la fraude et la contrebande aux frontières. Face à cette décision, la réaction des consommateurs et des vendeurs de boissons alcoolisées est très attendue. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la lutte acharnée contre les stupéfiants sous toutes leurs formes, les enquêteurs de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la rive gauche, sous la houlette du Commissaire Aminata Siaka Koné, ont saisi à Sébénikoro, en Commune IV du district de Bamako, 9 kilogrammes de haschich et 326,2 grammes de crack. Cette belle prise est le fruit d’une surveillance accrue d’une villa à Sébénikoro, qui avait attiré l’attention des éléments de l’OCS. Grâce à leur professionnalisme et au soutien de la population, un suspect a été arrêté en possession de cette importante quantité de drogues. Cette opération témoigne, une fois de plus, de l’engagement des éléments de l’OCS de la rive gauche à tout mettre en œuvre pour lutter contre les stupéfiants dans leur secteur de compétence. Leur objectif reste la préservation de la santé de la jeunesse et du bien-être de la population, gage de développement. Quant au suspect, il médite désormais sur son sort à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ségou, la cité des Balanzans, vibre au rythme du Festival sur le Niger, un événement incontournable qui allie rencontres culturelles, partage d’expériences et divertissement. Chaque année, des festivaliers venus des différentes régions du Mali et de certains pays de la sous-région y affluent pour profiter de l’ambiance unique qui y règne. Sur les berges du fleuve Niger, le festival rime non seulement avec spectacles et découvertes artistiques, mais aussi avec défoulement et plaisirs nocturnes, chacun selon ses préférences. Si certains sont adeptes de l’art culturel, d’autres, en revanche, sont attirés par la présence massive des travailleuses du sexe, venues spécialement à Ségou pour l’occasion. Bars et boîtes de nuit deviennent alors les lieux les plus prisés par ces jeunes femmes en quête de clients opulents , beaucoup plus nombreux en cette période. Habituellement très présentes dans certains quartiers chauds de la capitale, comme la Rue Princesse en Commune II, les abords du rond-point de Banconi jusqu’à l’hôtel Montana à Boulkassoumbougou (Commune I), ou encore la place de Guinée à Djicoroni-Para (Commune IV), les alentours de Sogoniko derrière l’Auto Gare et des Halles de Bamako, ces filles de joie ont, pour ce week-end, déserté Bamako au profit de Ségou, espérant y faire de bonnes affaires. En effet, au-delà de son caractère culturel et touristique, le Festival sur le Niger représente également une opportunité économique pour ces femmes. Peu importe leur morphologie – « Skini » (minces) ou « Apouthou » (rondes) – elles espèrent tirer profit de l’affluence exceptionnelle des festivaliers. Une aubaine pour les jeunes de Ségou Selon certains gérants d’hôtels, toutes les chambres des établissements de la ville affichent complet. Face à cette forte demande, des jeunes habitants de Ségou n’hésitent pas à louer leurs chambres à des prix variant entre 20000 et 25 000 FCFA la nuit, une véritable manne financière pour eux pendant ce grand rendez-vous culturel. Depuis ce vendredi 7 février 2025, une multitude de véhicules, de toutes marques et catégories, convergent vers Ségou, où l’ambiance festive bat son plein. Chacun y trouve son plaisir et son moyen de se défouler selon ses envies. À chacun son festival !  Mohamed Kanouté  Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck, a rappelé les cadres de son département, en concertation les 30, 31 janvier et 1er février 2025 à Siby, que les réponses aux questions de développement de compétences et de l’emploi des jeunes contribueront au renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Le Centre Agro-alimentaire à Siby (CAAS) a abrité, du 30 janvier au 1er février 2025, le Cadre de Concertation des Structures Nationales et Régionales du Ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. C’était sous la présidence de la Mme Oumou Sall Seck, en présence du Vice-président de la Commission chargée de l’Emploi au Conseil de National de Transition, du Secrétaire permanent du cadre de concertation des Ministres de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de l’espace UEMOA, du Président de l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers du Mali, du Préfet par intérim de Siby. C’est un grand jour pour la Commune rurale de Siby, ‘’la capitale de l’emploi et de la formation professionnelle’’, selon son maire Daouda Kéita qui a tenu à exprimer sa reconnaissance à Mme le Ministre. Présentant le théâtre de cet important rendez-vous, à savoir le Centre de Formation Professionnelle en Transformation Agroalimentaire de Siby (CAAS) dont il est le Coordinateur national, Salaha Baby a déclaré qu’il «a pour objectif principal d’appuyer et d’accompagner le Gouvernement du Mali dans sa politique de formation, d’insertion socioprofessionnelle et de lutte contre le chômage. Il assure surtout la formation des jeunes filles et des femmes organisées en association ou coopératives structurées. Il accueille toutes les Maliennes. Ce Centre permettra une transition indépendante en dispensant des cours adaptés par des formateurs spécialisés avec des principes de formation basés sur l’alternance, des techniques de production agricole de qualité durable et de commercialisation». C’est un projet financé par la Fondation Klaüs Tschira, dans le cadre de la coopération décentralisée entre la République du Mali et la République Fédérale d’Allemagne, a-t-il précisé. Toute initiative venant de Mme Oumou Sall Seck doit être soutenue Le CAAS, a souligné Salaha Baby, a accueilli avec enthousiasme la sollicitation du ministère d’organiser cette importante activité. «Car nous avons très tôt compris que Madame le Ministre Oumou Sall Seck a une vision très claire pour le développement des Compétences, l’Entreprenariat national et l’Emploi au Mali», a-t-il ajouté. Selon Salaha Baby, toute initiative venant de Mme Oumou Sall Seck doit être soutenue. Mme Oumou Sall Seck a fait part de sa grande fierté de présider ce grand rassemblement des cadres de son département. «Organisée, pour sa première édition, cette rencontre me donne opportunément l’occasion de m’adresser directement à vous tous. La présente rencontre, au-delà du cérémonial, revêt pour nous une signification particulière. Il s’agit, en effet, de la première rencontre annuelle du genre des services du département». Selon elle, le ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle est indéniablement un acteur majeur de l’action gouvernementale. «Dans toute l’étendue du périmètre des missions de chaque service, les politiques publiques du département doivent être élaborées et mises en œuvre de manière à apporter des réponses aux attentes collectives, parce qu’elles portent sur des enjeux politiques de première importance». La ministre a tenu à saluer la qualité des travaux préparatoires avec des cadres compétents du département, qui ont concilié une mobilisation sans faille avec leur charge courante de travail, pour réussir ces préconisations innovantes. «C’est pourquoi, la mise en œuvre de nos politiques publiques constitue l’une des préoccupations majeures du Gouvernement. J’en réclame pour preuve la dernière cérémonie de remise de chèque géant aux stagiaires de l’APEJ, sous le haut patronage de l’homme d’Etat hors- pair, Son Excellence Le Général d’Armée, Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’Etat». Elle a engagé l’ensemble des Directeurs en qui elle place sa confiance pour mener à bien les chantiers de cette nouvelle année 2025. A ses interlocuteurs, elle a rappelé que des missions de terrain sont programmées ans toutes les régions et les a instruits de tout mettre en œuvre pour leur  réussite. Elle a appelé les responsables des structures à mener des actions vigoureuses dans la conduite des programmes et stratégies de création d’emplois durables, afin de favoriser une insertion réussie de nos populations. «La refondation de l’Etat et la construction du Mali Kura sous le leadership de son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’Etat, implique l’engagement de toutes et de tous, et plus particulièrement vous, car les réponses que vous apporterez aux questions de développement des compétences et de l’emploi des jeunes contribueront, à n’en point douter, au renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national », a-t-elle affirmé. Elle les a exhortés à plus de persévérance dans l’accomplissement de leurs missions, car chacun sera évalué sur la base des activités réalisées. Un plan de suivi de recommandations Mme Oumou Sall Seck a réitéré ses sincères gratitudes au coordinateur du Centre de Formation Professionnelle en Transformation Agroalimentaire de Siby, Salaha Baby, et remercié les autorités politiques et administratives, les légitimités coutumières et religieuses de Siby. Pendant trois jours, les échanges ont tourné autour de plusieurs sujets, notamment  les défis actuels aux fins de mieux les cerner et de les traduire en opportunités, le développement du capital humain comme un vecteur incontournable de renforcement de l’employabilité des actifs adultes, jeunes et femmes, le renforcement de la synergie d’actions entre les structures en charge des questions d’entrepreneuriat, d’emploi et de formation professionnelle, le développement des compétences, les défis du développement des compétences et de l’employabilité des jeunes en lien avec la croissance économique et la pauvreté et les politiques visant à renforcer les actions de promotion et de création d’emplois à travers une amélioration de l’employabilité des jeunes et de l’offre de formation professionnelle et technique. Oumou Sall Seck rassure que son département accordera une attention particulière à la mise en œuvre des recommandations issues des travaux. Elle a appelé les deux directions centrales à concevoir un plan de suivi de cette mise en œuvre. Par Chiaka Doumbia Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 29 janvier 2025 restera une date marquante dans l’histoire du Mali et de l’Afrique de l’Ouest, suite à la décision unilatérale de retirer notre pays de la CEDEAO. Voilà des mois que nous tirons la sonnette d’alarme à plusieurs occasions pour qu’aujourd’hui ne soit pas ! Mais devons- nous en rester là ? Rester figés au 29 janvier serait tragique pour l’avenir de notre pays et pour les Ouest-Africains que nous sommes. Ce retrait de la CEDEAO ne peut-être une finalité. Il doit être un point de départ pour une réflexion plus profonde sur la trajectoire et l’avenir de notre région. Le Mali, un acteur-clé de l’intégration africaine Depuis des décennies, le Mali a été l’une des locomotives de l’intégration régionale. Il n’a pas seulement contribué à la construction de la CEDEAO, il en a été une force motrice. Dans les années 1990, la CEDEAO a su prendre le tournant démocratique, s’adaptant aux aspirations de ses peuples et posant les bases d’un cadre économique et politique plus stable. Certes, elle n’est pas exempte de critiques, et son fonctionnement mérite d’être repensé. Mais affaiblir la CEDEAO ou diviser l’espace ouest-africain ne sert ni nos peuples ni nos pays. La création de l’Alliance des États du Sahel (AES) peut répondre aux défis de sécurité et de développement, mais elle n’a pas à être un projet d’isolement. Elle aurait pu être un levier au sein de la CEDEAO, un pôle de stabilité et de développement, consolidant les acquis régionaux tout en apportant des solutions adaptées aux réalités sahéliennes. En parallèle, le Mali aurait pu jouer un rôle central dans la refondation de la CEDEAO, en engageant un dialogue franc et ouvert sur les réformes nécessaires pour une souveraineté renforcée et une meilleure gouvernance régionale. Un choix stratégique pour l’avenir du Mali et de la région Ce retrait intervient à un moment où, face aux enjeux internationaux, nous devons ensemble anticiper, construire notre propre chemin et nous convaincre «…de la nécessité d’une reconquête individuelle et collective de la souveraineté politique, économique et intellectuelle du continent». Isolés, nous serons plus vulnérables. Unis, nous construirons l’avenir de notre région et de l’Afrique tout entière. Il n’est donc pas trop tard ! Faisons du 29 janvier une opportunité, mobilisons les prédispositions des uns et des autres, affirmons une volonté commune de préserver les populations qui se vivent comme citoyens d’un espace ouest-africain sans frontières ! Transformons le Cinquantenaire de notre communauté en un moment historique de refondation de la CEDEAO ! Une CEDEAO plus forte, un projet panafricaniste renouvelé Une CEDEAO plus forte et plus légitime ne peut se bâtir que par une remise en question collective, associant États, sociétés civiles et citoyens, afin de redonner du sens au projet d’intégration. Le Mali a toujours été un pays visionnaire dans la construction de l’Afrique de demain. Nous devons renouer avec cette mission historique, proposer une approche régionale audacieuse et une vision de long terme à l’occasion des cinquante ans de la CEDEAO ; un projet politique à la hauteur des aspirations profondes de nos peuples. Nous devons saisir cette occasion pour réaffirmer notre engagement historique envers l’unité et la solidarité régionales. Car la CEDEAO n’est pas qu’un simple cadre institutionnel. Elle est l’héritière de liens humains, historiques et culturels profonds : «…Cet espace aux racines si profondes, si tenues, si anciennes de grands empires et de grands royaumes. Cet espace où la quête de l’unité a toujours été une obsession servie par de grands hommes… ». Cet héritage, loin d’être un fardeau, est une boussole pour l’avenir. À nous d’en faire une force pour construire une Afrique de l’Ouest plus souveraine, plus solidaire et plus prospère. Voilà ce qui sied au Mali et à ses générations de patriotes panafricanistes. BAMAKO, le 03-02-2025 Modibo Sidibé *Ancien Premier ministre Boîte de commentaires Facebook [...]
Céréales, bétail, ou argent liquide, le terrorisme trouve un autre moyen de financement sous couvert de la ‘’Zakat’’. Dans plusieurs villages, les populations sont sous la pression de ces groupes pour avoir les moyens de financer leurs mésaventures incongrues. Voilà comment les populations deviennent une  arme  contre elles-mêmes. «On n’a pas le choix !». C’est ainsi que s’exclament aujourd’hui plusieurs habitants des régions en proie à l’insécurité. Notamment au Centre du pays, où beaucoup ont signé le pacte avec le diable en acceptant notamment de céder aux terroristes une partie de leurs productions de céréales, leurs bétails et autres. Le mode opératoire, racontent certains d’entre eux, est connu. «Il s’agit pour nos chefs de familles, les chefs de village ou leur conseiller, de recenser le nombre de familles ou de paysans ayant un champ. “En fonction de la production, le paysan doit déposer une quantité de sacs de riz qui leur est destinée à un endroit indiqué et tenu pour secret” nous confie un chef de village, dans la région de Mopti, près du village de Korientzé. Dans beaucoup de villages au Centre du pays, les populations ont accepté de pactiser avec le diable, devenant ainsi une arme contre elles-mêmes,  mais «c’est contre notre volonté,  pour nous mettre à l’abri, parce que nous avons peur» avoue notre interlocuteur, qui salue tout de même les efforts déployés par les Forces de défense sur le terrain. Ousmane Tangara Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de Koulikoro, sous la direction du Contrôleur Principal de Police Dramane Keïta, poursuivent sans relâche leur lutte contre le trafic de stupéfiants dans leur secteur de compétence. Au cours d’une opération menée avec professionnalisme, les forces de l’OCS ont mis fin aux activités illicites de deux cultivateurs reconvertis en revendeurs de stupéfiants, ciblant principalement la jeunesse de Nonzombougou. Après plusieurs recoupements d’informations et plusieurs jours de surveillance, les enquêteurs ont procédé à leur arrestation. Lors de l’interpellation, ils ont saisi une importante quantité de produits prohibés, notamment :27 sachets de Skunch,  17 sachets de produits Mirage, 37 paquets de Rezila, 13 sachets d’Affura,  8 sachets de plastique servant à l’emballage de drogue Une menace pour la jeunesse et la société Selon le Contrôleur Principal de Police Dramane Keïta, la consommation de stupéfiants et de substances illicites cause d’énormes ravages, en particulier au sein de la jeunesse, piliers de l’avenir de la nation. Des poursuites judiciaires engagées Les deux suspects ont été placés sous mandat de dépôt pour violation de la Loi N°01-078 du 18 juillet 2001 relative au Contrôle des Drogues et des Précurseurs, adoptée par l’Assemblée nationale lors de sa séance du 29 juin 2001. Le Contrôleur Principal Keïta a réaffirmé l’engagement indéfectible de son équipe à poursuivre la lutte contre le trafic de stupéfiants sous toutes ses formes dans la région de Koulikoro. Mohamed Kanouté  Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans une correspondance adressée ce mardi aux  Recteurs des Universités et Directeurs des Grandes Ecoles et Instituts, le secrétaire général du département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique demande l’application de la retenue sur salaire sur l’observation de la grève. Conformément à la grève de 144 heures, allant du lundi 27 janvier au samedi 01 février 2025 de la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique portant sur la prime de recherche, et suite à la reconduction de cette grève pour la période allant du lundi 03 au samedi 08 février 2025, le secrétaire général du département instruit de bien vouloir lui faire un point précis sur l’observation de cette grève dans vos structures respectives. << Je vous instruis également de veiller scrupuleusement à l’application des dispositions relatives à la retenue sur salaire des enseignants-chercheurs ayant observé la grève>>, poursuit-il. En effet, bien que la grève constitue un droit légitime des travailleurs, il précise que la retenue sur salaire pour les jours non travaillés en raison de la grève demeure un devoir pour l’employeur, conformément à la réglementation en vigueur. << Je vous saurais gré de bien vouloir me transmettre, dans les meilleurs délais, les informations relatives à l’observation de la grève et la mise en œuvre des retenues sur salaire dans vos institutions, afin que des mesures appropriées soient prises, le cas échéant>>, conclu-il. Coulibaly A Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali s’apprête à traverser une période de froid exceptionnel. Selon les dernières prévisions météorologiques, les températures connaîtront une baisse significative du 23 décembre au 4 février, affectant l’ensemble du pays. Ce phénomène concerne toutes les grandes régions du Mali, notamment Bamako, Kayes, Mopti, Ségou et Sikasso, où les températures minimales pourraient descendre entre 14°C et 16°C. Une situation inhabituelle qui suscite de nombreuses interrogations. Pourquoi cette chute des températures ? Les experts en météorologie expliquent cette vague de froid par des phénomènes climatiques complexes influençant la région. Le changement climatique pourrait également être un facteur aggravant, accentuant ces variations inhabituelles de température. Cette baisse brutale des températures entraîne une recrudescence de certaines maladies, notamment l’asthme, la drépanocytose et les affections pulmonaires. De nombreux patients témoignent des difficultés liées à ce froid inhabituel. « J’ai dû emmener mon enfant au centre de drépanocytose ce lundi, car il ne se sent pas bien avec ce froid inhabituel », déplore Kada Tandina, journaliste et écrivaine. Même constat chez Amadou Diakité, qui affirme : « Avec ce phénomène de dérèglement climatique, je suis devenu totalement dépendant de mon médicament contre l’asthme. » Les recommandations des spécialistes Face à cette vague de froid, les médecins et les météorologues conseillent de : Se couvrir chaudement : Porter des vêtements adaptés aux basses températures. Protéger les plus vulnérables : Veiller particulièrement sur les enfants, les personnes âgées et les malades. Limiter les sorties nocturnes : Éviter de sortir aux heures les plus froides. Se chauffer en toute sécurité : Utiliser des moyens de chauffage sûrs et bien entretenus. La vigilance est donc de mise pour traverser cette période inhabituelle sans risques pour la santé. Dily Kane Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le constat est sans appel : des pratiques comme l’orpaillage par dragage en traitant le minerai avec du cyanure, altèrent la qualité de l’eau du fleuve. Les autorités compétentes entendent, désormais, dépasser la simple sensibilisation pour aller aux sanctions Le fleuve Niger, long de 4.200 kilomètres dont 1.700 km au Mali, est confronté depuis plusieurs années, à une intensification de l’orpaillage par dragage dans son lit. Ce phénomène désastreux altère la qualité de l’eau. Dans le but d’apporter des solutions idoines à ce problème, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané, a visité hier la Station compacte de potabilisation (SCP) de Kalabanbougou, en Commune IV du District de Bamako. Il était accompagné de sa collègue de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Doumbia Mariam Tangara, et du directeur général de la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep), Dramane Coulibaly. Après une visite guidée du site, le ministre Boubacar Diané a expliqué qu’il était venu constater de visu l’état de dégradation de la qualité de l’eau au niveau de la Station compacte de potabilisation de Kalanbabougou. Pour lui, ce qui se passe sur le fleuve est inacceptable. «Nous avons dépassé le stade de simple sensibilisation. Désormais, il faudra passer aux sanctions», a-t-il déclaré. Et de renchérir : «Nous ne pouvons plus rester passifs et laisser quelques individus mener des activités illégales dévastatrices, compromettant ainsi les ressources naturelles qui profitent à tous. L’eau est un bien commun et elle appartient à tout le monde.» Concernant les sanctions en l’encontre des exploitants illégaux d’or sur le fleuve Niger, le ministre de l’Énergie et de l’Eau a affirmé qu’une législation prévoit des mesures punitives contre ces actes. Il a également assuré que d’autres textes seront initiés au cas où ces sanctions ne seraient pas suffisantes. Boubacar Diané a, par ailleurs, déploré l’utilisation des produits chimiques par les orpailleurs qui provoquent un impact négatif sur la reproduction des poissons. «Auparavant, un pêcheur pouvait avoir quelques kilogrammes de poissons facilement. Aujourd’hui, il n’y en a plus et même si on en pêche, il ne serait pas prudent de les consommer, car ces sujets sont souvent affectés par les produits chimiques utilisés par les orpailleurs. Sa consommation peut, par ricochet, provoquer des maladies à court ou long terme», a fait savoir Boubacar Diané. Pour sa part, Founè Mory Camara, notable de Kalanbabougou, a témoigné que la qualité de l’eau n’est plus comme avant à cause de la pollution des eaux par les orpailleurs qui pratiquent le dragage en traitant le minerai avec du cyanure. Il a exhorté les autorités à prendre des dispositions qui s’imposent dans les meilleurs délais afin de mettre fin à la pollution de l’eau et surtout à l’exploitation illégale d’or par dragage sur le fleuve. Aussi, a-t-il souhaité que les sanctions ne tardent pas, car c’est la santé de tout le monde qui en dépend. Abdoul Karim COULIBALY L’Essor Boîte de commentaires Facebook [...]
Au total, six cent vingt-neuf (629) personnes de huit (08) nationalités différentes, dont quatre cent soixante-trois (463) hommes et cent soixante-six (166) femmes, parmi lesquelles vingt-cinq (25) femmes porteuses d’enfants et vingt-sept (27) mineurs, ont été interpellées ce jeudi 30 janvier par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Cette opération, baptisée « descente spéciale de police », s’est déroulée sous la supervision du Commissaire Principal Modibo K. DIARRA, en charge du Commissariat de Yirimadio. Elle s’inscrit dans le cadre de l’application des consignes de « tolérance zéro » à l’égard des délinquants et ennemis de la paix et de l’ordre public, prônées par le Directeur Général de la Police Nationale, le Commissaire Général de Brigade de Police Soulaïmane TRAORÉ, sous le leadership du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Cette vaste opération a permis d’appréhender six cent vingt-neuf (629) personnes, dont six cent vingt-sept (627) étrangers et deux (02) nationaux. Ces arrestations font suite à plusieurs plaintes de la population auprès du commissariat pour des faits d’escroquerie, de traite de personnes, de banditisme, d’abus de confiance et de vol à main armée, entre autres. Effectifs par nationalité : Étrangers : 627 Nationaux : 02 Pays concernés : Sierra Leone Mali Guinée Conakry Burkina Faso Liberia Gambie Côte d’Ivoire Guinée-Bissau Selon des sources sécuritaires, cette opération a été un succès grâce au dynamisme du Commissaire Principal Modibo K. DIARRA, à la collaboration de la population et au professionnalisme des enquêteurs. Les responsables de la police nationale exhortent la population à renforcer sa coopération avec les Forces de Sécurité en signalant tout comportement suspect. À noter que l’enquête reste toujours en cours. À suivre… Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un communiqué rendu public ce lundi 3 février 2025, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) exprime ses vives préoccupations quant à la situation des droits humains dans les zones d’orpaillage au Mali. Selon les termes du communiqué, la CNDH s’inquiète des violations récurrentes des droits fondamentaux dans ces zones, notamment du droit à la vie, à un environnement sain et à l’intégrité physique des travailleurs et des populations riveraines. L’institution indique avoir appris avec un profond regret l’éboulement d’une mine survenu le mercredi 29 janvier 2025 dans le village de Danga, cercle de Kangaba, région de Koulikoro. Ce drame a fait plusieurs victimes, majoritairement des femmes. Se fondant sur la Constitution du 22 juillet 2023, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que sur la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, la CNDH formule plusieurs recommandations. Elle exhorte ainsi les autorités à : Ouvrir une enquête afin de déterminer les causes exactes de la tragédie ; Renforcer l’encadrement des activités d’orpaillage au Mali, en particulier dans le cercle de Kangaba ; Sécuriser les sites d’orpaillage pour prévenir de nouveaux drames ; Apporter une assistance aux victimes et à leurs familles. Enfin, la CNDH rappelle que la protection des droits humains est une responsabilité partagée et appelle les autorités, les exploitants miniers et la société civile à œuvrer ensemble pour garantir des conditions de travail dignes et sécurisées dans les zones d’orpaillage. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un communiqué rendu public ce lundi 3 février 2025, la Direction Générale de la Fondation Amadou Toumani Touré pour l’Enfance a dénoncé l’existence d’un compte frauduleux créé sur Facebook au nom de l’ex-Première Dame, Mme Touré Lobo Traoré. Ce faux compte est utilisé pour escroquer des individus en leur réclamant de l’argent sous divers prétextes, notamment en promettant des financements pour des projets. Le Directeur Général de la Fondation, Youba A. Traoré, condamne fermement cette tentative d’arnaque. Il précise que Mme Touré Lobo Traoré n’a jamais possédé de compte sur les réseaux sociaux, et invite toute personne sollicitée via ces canaux à signaler immédiatement ces pratiques aux autorités compétentes. Face à la recrudescence des escroqueries en ligne, la Fondation appelle le public à la vigilance et exhorte chacun à ne répondre à aucune demande financière provenant d’un compte prétendant être affilié à la Fondation ou à sa présidente. Elle rappelle que ses canaux officiels de communication demeurent les seules sources fiables pour toute information officielle. Mohamed Kanouté mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Listes des candidats retenus après les épreuves sportives au concours de recrutement de gardiens de paix de la police nationale par centre : les candidats retenus du centre de BAMAKO les candidats retenus du centre de KITA les candidats retenus du centre de KOUTIALA les candidats retenus du centre de SIKASSO Boîte de commentaires Facebook [...]
Le ministère du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social a annoncé l’ouverture des concours directs de recrutement dans la Fonction publique d’Etat au titre de l’année budgétaire 2024. Conformément aux Arrêtés interministériels N°2024-4267 MTFPDS-MEF-SG du 06 Décembre 2024 ; N°2024-4268 MTFPDS-MEF-SG du 06 Décembre 2024 et N°2024- 4269 MTFPDS-MEF-SG du 06 Décembre 2024. En effet au titre de cette année 773 emplois sont mis en compétition, à savoir les catégories A, B2, B1 et C. Lesdits concours se déroulent du 05 au 20 avril 2025 dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et dans le District de Bamako. Cependant, nombreux sont ceux qui se disent sceptiques et découragés par le faible nombre de postes proposés pour rentrer dans la fonction publique, surtout ceux qui ont fait des études supérieures (licence, master, doctorat etc). Au fait, chaque année les universités produisent des milliers de diplômés, qui sont appelés pour la majorité à être des chômeurs. Alors que ce nombre augmente d’années en années, seulement 773 postes sont mis en jeu que vont se disputer des milliers d’oisifs parmi les jeunes diplômés. Une situation qui dissuade la majorité de se postuler au concours. D’ailleurs, dans l’imaginaire populaire en milieux jeunes, en effet, ils sont persuadés que la faible proportion de postes à pourvoir n’offre aucune chance de sélection au détriment de certains privilégiés. C’est pourquoi, les jeunes diplômés sollicitent du gouvernement qu’il revoit à la hausse le nombre de postes proposés sur toute l’étendue du territoire, afin de réduire au maximum le taux de chômage. Aly Poudiougou                                    Boîte de commentaires Facebook [...]
Alors que les rumeurs d’une suspension du calendrier des présentations de vœux au chef de l’Etat depuis la rencontre des forces vives de nation, Koulouba a décidé de couper court aux supputations en recevant les membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC), de la Maison de la Presse et du Comité National de l’Égal Accès aux Médias d’État (CNEAME). C’était le vendredi le 31 janvier 2025, le lendemain du passage des présidents des institutions de la République. L’occasion était bonne, pour le président de la Maison de la Presse, de présenter un diagnostic sans complaisance de la presse malienne devant chef de l’Etat. Selon Bandiougou Danté, l’information est d’une utilité aussi importante que «la santé, l’éducation, la sécurité, l’information est un bien public». Et de soutenir par ailleurs, qu’à côté des armes de dissuasion classiques (atomique, chimique, biologique, radioactive), la « désinformation» reste l’arme de destruction massive la plus redoutable qu’il revient aux professionnels de l’information de désamorcer. Sauf que les autorités, aux yeux de M. Danté, n’offrent pas à la presse les moyens nécessaires qui lui permettent de jouer sa partition.  En témoignent, selon ses explications, des rédactions maintenues à dessein dans la disette, des acteurs de l’information réduits au statut de «journalistes alimentaires», etc. Il en a profité, par conséquent, pour plaider à la faveur de l’aide à la presse malienne qui, dit-il «a fait couler beaucoup de salives et d’encre ». Quoiqu’elle repose sur une disposition légale, cette aide est en souffrance depuis 5 ans, a dénoncé le président de MP, en insistant sur son utilité pour les organes médiatiques : la formation continue de leurs agents, l’achat d’intrants, le déplacement pour la collecte professionnelle des informations, les frais de tirage et d’électricité et subsidiairement le salaire minimum aux employés. Quant à la subvention accordée à l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM) et à l’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP), selon Bandiougou Danté, celle-ci n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des moyens pour l’accomplissement des missions confiées à nos deux organes publics. Pis, les professionnels de l’information, aux dires de leur porte-voix, sont sacrifiés au profit de nouveaux acteurs non professionnels, illégaux et parfois dangereux. Allusion est faite, selon toute vraisemblance, à la nouvelle forme d’information via réseaux sociaux. Les videomans, aux soins apparemment des plus hautes autorités, sont en première ligne des grandes cérémonies, souvent avec des perdiems qui dépassent les attentes. Une raison, selon le président Danté, de procéder à une relecture des textes qui régissent la presse afin de permettre une mise en cohérence de la pratique du métier avec ce qui a cours au niveau sous-régional, africain et mondial. L’objectif de ce « nettoyage des écuries d’Augias », est selon lui, d’extirper de nos rangs l’ivraie, la gangrène, réaffirmer notre responsabilité sociale et notre engagement à plus de professionnalisme. Par ailleurs, le président de la Maison de la Presse, tout en se réjouissant qu’aucun journaliste ne soit emprisonné au Mali dans l’exercice de sa fonction, a attiré l’attention du chef de l’Etat sur le cas de notre confrère Birama Touré, disparu depuis 9 ans, et dont le dossier judiciaire peine à connaître un épilogue.  Amidou Keita Boîte de commentaires Facebook [...]
Ils sont toute une vague de célébrités dont les dossiers ont été éclipsés par celui du tonitruant ancien ministre en charge de l’Energie. Il s’agit de Lamine Seydou Traoré dont l’extraction des geôles de Bamako-coura aura été moins spectaculaire que la cascade d’arrestations qu’a entraînées son bruyant passage devant les limiers du Pôle économique et financier. Après plusieurs mois de détention préventive, sa libération conditionnelle a fait également la même ombre à celle de ses coïnculpés et sans que l’opinion soit tenue informée des tenants et aboutissants. Il se trouve, au fait, qu’aucun des cadres et anciens cadres de l’EDM arrêtés dans son sillage n’est resté en prison après sa sortie. Or ils jouissent tous de la même liberté de mouvement, sortent du pays et y reviennent, avec une aisance qui tranche avec l’ampleur et la gravité des actes retenus dans leur chef d’inculpation. Il en résulte un épaississement de la nébuleuse qui entoure les achats des 26 groupes électrogènes, le marché des hydrocarbures et bien d’autres contrats de fournitures au nom et au moyen desquels l’opinion a été divertie de l’essentiel par des actions judiciaires théâtrales. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
La réalité dans le Mandé est alarmante : les zones minières sont de plus en plus envahies par des sociétés chinoises, une situation qui suscite la colère de la jeunesse locale face à une prédation qui détruit les terres agricoles. C’est dans ce contexte que l’Association des jeunes du Mandé, dirigée par Sékou Keïta, a dressé un bilan tragique : quatorze corps, essentiellement des femmes, ont été extraits des décombres sur le site de l’éboulement de la mine de Danga, située dans le cercle de Kangaba. Les recherches se poursuivent pour retrouver d’autres victimes. Le site minier de Danga, situé dans le Sud-Est du pays, commence à livrer les chiffres du drame survenu la semaine dernière, conséquence de l’effondrement d’une mine exploitée par une société privée chinoise. Selon la coordination des jeunes du Mandé, le dernier bilan fait état de quatorze corps retrouvés. « À ce jour, seuls quatorze corps, majoritairement des femmes, ont été extraits des décombres, et les recherches se poursuivent », a déclaré le président de la jeunesse, Dr Sékou Keïta. Il a déploré les circonstances de cette tragédie ainsi que le manque de moyens mis en place par les autorités pour extraire les corps ensevelis sous des tonnes de sable. Dès le lendemain du drame, soit jeudi dernier, le gouverneur de la région de Koulikoro s’est rendu sur les lieux afin de constater les faits et de rencontrer les responsables de Bagana Mining, la société exploitant le site. Cette dernière avait promis de déployer rapidement tous les moyens nécessaires pour extraire les corps des décombres. Selon les témoignages, une digue située sur le site a cédé alors que de nombreuses femmes venues de villages voisins travaillaient sous les excavations provoquées par les pelleteuses. Toutes les personnes présentes, qui étaient à la recherche de résidus d’or laissés par la société exploitante, ont été ensevelies sous les décombres. Ce drame s’ajoute à une longue liste d’incidents similaires dans le cercle de Kangaba, où l’exploitation minéraire artisanale et semi-industrielle est omniprésente. La multiplication de ces accidents pose la question de la régulation des activités minières et de la protection des populations locales, souvent livrées à elles-mêmes face aux dangers de ces exploitations.La jeunesse de la coordination du Mandé a demandé  à diligenter les moyens pour retrouver les corps ensevelis en procédant à la suspension à titre conservatoire toutes les  exploitations  minières dans  le Mandé. La jeunesse déplore la recrudescence des  conflits  entre les communautés et les sociétés chinoises qui seraient à l’origine  de la destruction des terres cultivables. IB Traoré Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Faute de mieux, des centaines de jeunes se mettent à conduire des motos-taxis dans la mégapole qu’est devenue Bamako sans avoir au préalable la moindre notion de base du code de la route. La majorité ne sait pas où et comment effectuer un dépassement. C’est pourquoi, il leur arrive de dépasser un usager à sa droite. Dans les carrefours à sens giratoire, il n’est pas rare de voir un moto-taximan se jeter comme il veut dans le flot de véhicules. Pire on a parfois l’impression que certains se ‘’saoulent la gueule’’ tant leur comportement tombe sous les sens. Pour toutes ces raisons, ils occasionnent de nombreux accidents avec leurs lots de victimes. N’est-il pas temps de songer à organiser ce secteur ? Un  secteur  infiltré par des ‘’chasseurs de femmes ‘’ et des bandits de grand chemin, autrement dit des violeurs et des braqueurs. mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
C’est de plus en plus fréquent dans les marchés, commerces, stations et autres lieux de vente : les billets abîmés de francs CFA sont au cœur de polémiques entre vendeurs et acheteurs. Il s’agit surtout des billets de cinq cent, mille et deux mille francs CFA. Leur état est souvent tel que certains vendeurs refusent catégoriquement de les prendre avec le client quoique leurs numéros sont bien visibles et au complet.  Il arrive que cette situation suscite des échauffourées dans les véhicules de transport public. Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le 14 février 2023 – 14 février 2025. Bientôt deux ans, jour pour jour, Mamadou Awuah et deux de ses collègues –  Abdramane Soumaoro et Makan Djimé Sissoko – ont miraculeusement disparu entre le Niger et Gao, une zone en proie à des incursions des groupes terroristes affiliés au JNIM et à l’EIGS. Les proches de ces agents de la société Matrans transit-logistique, alors partenaire de la force Barkhane, restent sans nouvelles d’eux. Etrangement, à ce jour, aucun ravisseur n’est  entré en contact avec leurs familles respectives pour réclamer une  rançon, tel qu’il est d’usage dans les cas de prise d’otage. Après plusieurs mois d’angoisse et d’attente intenables, la famille de Mamadou Awuah a décidé, pour sa part, de briser le silence et de dénoncer l’opacité et l’absence de volonté de l’administration de Matrans. C’est, d’abord, sa sœur, Nakani Kéita,  qui, au cours d’une conférence de presse le  6 juin 2024, a tiré la sonnette d’alarme et sollicité l’implication des plus hautes autorités ainsi que des bonnes volontés pour retrouver son frère et ses collègues disparus. Cest, ensuite, sa mère, Farima Coulibaly,  qui a adressé une lettre aux autorités de la Transition, notamment le président de la Transition et celui du Conseil national de Transition ainsi que les ministres en charge respectivement de l’Administration du territoire, de la Défense, de la Sécurité, de la Justice et des Droits de l’Homme. Selon le contenu de la missive en date du 12 juin 2024, l’administration de Matrans S.A persiste à soutenir que les intéressés n’ont donné aucun signe de vie depuis leur disparition en rejoignant Ménaka à partir de Niamey. Seulement voilà : Farima Coulibaly, cette mère abonnée aux insomnies depuis 2 ans, reproche à la société Matrans de n’avoir entrepris la moindre action pour retrouver ses agents, ni donné un indice quelconque quant à sa volonté de les retrouver. L’expéditrice de la lettre adressée aux autorités de la Transition s’étonne en outre de la lenteur de l’employeur ayant consisté à attendre plusieurs mois et les pressions de la famille «pour qu’une cellule chargée de les retrouver voire négocier leur libération soit officiellement installée». Quoique ladite cellule n’ait d’ailleurs obtenu le moindre résultat probant, Mme Farima Coulibaly continue de se nourrir d’optimisme  que son fils est en vie, même si elle est sans nouvelle de lui. Elle sollicite par conséquent l’implication des plus hautes autorités pour la soulager de ses épreuves qui n’ont que trop duré. Intriguée de l’absence de la moindre réaction de leur part, la famille Awuah se demande encore si toutefois leurs lettres parviennent à destination. Elle reconnaît cependant avoir été contactée, suite à une précédente correspondance, par le cabinet du président de la Transition et pris bonne note des conseils de ne pas trop communiquer sur le sujet. Depuis, l’émissaire de Koulouba n’a plus fait signe. Qui est cette Mme Diakité Fatoumata Kéita qui prétend travailler à Koulouba ? La seule bonne nouvelle, a-t-on appris de bonnes sources, est que la justice malienne a ouvert une enquête. Des témoins, notamment les travailleurs de Matrans transit-logistique, auraient même été entendus. A suivre, donc A Kéïta Le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce vendredi 31 janvier 2025, la salle de conférence de l’hôtel de l’amitié s’est remplie de conseils, de rires et de bonne humeur à l’occasion de la fête annuelle des retraités du PMU Mali. Organisé par la Direction du Marketing et de la Communication en présence du Chef de Cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances, du PCA M. Kafogo Coulibaly, du Directeur Général M. Fassery Doumbia, du DGAT M. Mamadou Touré, des directeurs opérationnels, des collègues et partenaires. Cet événement a rassemblé plusieurs personnes venues partager un moment convivial et festif. Dès 15h, les festivités ont débuté avec les mots du Directeur du Markéting et de la Communication M. Baye Guindo qui a affirmé que « Aujourd’hui, la retraite marque un nouveau chapitre pour vous. C’est un moment de transition, certes, mais aussi un temps bien mérité pour profiter de la vie sous d’autres formes. Nous savons que vous allez continuer à partager votre expérience et à inspirer ceux qui vous entourent, même en dehors de l’entreprise » Le DG Fassery Doumbia a salué les retraités pour le tout le service rendu et tout en leur souhaitant une retraite pleine de joie et de bonheur. Il est important de souligner que chacun des retraités a reçu un lot de cadeau de la part de PMU. Le moment le plus attendu de la journée a été le grand banquet, où les convives ont pu déguster des plats riches et variés. « C’est un vrai plaisir de partager un bon repas dans une ambiance aussi chaleureuse », témoigne une participante. Cette fête des retraités a été une véritable réussite, permettant à chacun de profiter d’un moment festif et de rompre avec la routine. « C’est un rendez-vous incontournable, on espère qu’il sera encore plus grand l’an prochain ! », conclut un travailleur du PMU, ravi du succès de l’événement. Diabaté Tiéoulé dit Toumani au nom des retraités a salué la direction générale pour son accompagnement ainsi que le comité d’organisation pour la bonne réussite de cette fête. Il a prodigué des conseils et des bénédictions pour la société. DIRECTION DU MARKETING ET COMMUNICATION DE PMU MALI Boîte de commentaires Facebook [...]
Le bras de fer entre le gouvernement de transition et la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (CSEC) se poursuit. Dans un nouveau communiqué, la coordination annonce la reconduction de sa grève pour une semaine. Selon le communiqué, cette prolongation est due à la « mauvaise volonté » du gouvernement à donner un contenu concret à la prime de recherche, pourtant notifiée par le décret n°2017-0850/P-RM fixant les modalités d’application de l’Ordonnance n°2017-036/P-RM relative au statut des enseignants-chercheurs du Mali. La coordination déplore également l’attitude du gouvernement tout au long de la première semaine de grève. En conséquence, elle décide de maintenir la reconduction automatique de son mot d’ordre de grève de 144 heures, conformément à son préavis, soit du lundi 3 au samedi 8 février 2025. « En conséquence, la coordination des syndicats demande aux militant(e)s d’être vigilants et d’observer sereinement la grève », conclut le communiqué. Face à cette situation, le gouvernement de transition est appelé à engager un dialogue avec la coordination afin d’éviter que cette grève n’impacte l’année universitaire en cours. Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
JCI Bamako Elite : L’entrepreneuriat des Jeunes, un défi pour la mandature 202 A l’occasion de l’intronisation de M Mohamed A Diallo, président de JCI (Jeune Chambre International) Bamako Elite 2025, la structure tient sa première Assemblée Générale sous le thème : « l’autonomie financière par l’entreprenariat, outil efficace pour le développement du Mali » ce jeudi 30 Janvier 2025 au Magestic Palace à Hamdallaye Aci 2000. Un mandat soutenu par les Past-Présidents et membres de la JCI depuis plus d’une vingtaine d’année, M Diallo n’est pas seul pour accomplir les tâches qui lui sont confiées. Comme de coutume au sein de la JCI, les membres permanents respectent un dress code bien defini : la couleur bleu et blanche pour respecter les couleurs et valeurs de la JCI. Présidée par Mme Safiatou Doumbia, la conseillère juridique de la JCI Bko Elite, l’ordre du jour est proposé et validé pour le respect des programmes. Un thème choisit pertinemment pour encourager l’entrepreneuriat des jeunes, le président Diallo souligne : « L’activité d’aujourd’hui constitue le démarrage du mandat 2025 qui ambitionne de réaliser des activités allant dans le sens de la promotion de l’Entreprenariat. À cet égard, nous allons organiser deux projets phares. Thé Next CEO est un projet de formation de futurs dirigeants et de futurs Chefs d’entreprises. Ensuite, un forum Régional sera organisé à Bamako qui devra réunir 6 organisations étrangères similaires à la nôtre (JCI Abidjan Élite, JCI Ouaga Élite, JCI Niamey Élite, JCI Abomey Calavi Élite et JCI Conakry Élite). Ce forum sera l’occasion de master class et de panels sur des thématiques touchant l’entreprenariat. » M Abdoul Karim Konaté Past-Président 2015, de JCI Bamako élite, sénateur 2017, également secrétaire général du sénat JCI Mali explique son apelation « Senateur » qui n’est pas donné à tout le monde : « Un sénateur est un membre à vie de l’organisation, une reconnaissance honorifique. Cette assemblée générale introductive solennelle marque le lancement des activités du mandat 2025, c’est une cérémonie mémorable qui rend hommage aux références de l’organisation. » Pour cette année, le Parrain et la marraine nommés respectivement Eihman Sissako et Hariatou Diané anciens Past-Présidents et membres de la JCI depuis 2010 accompagnent le président Mohamed A Diallo pour mener les activités de sa mandature de manière convenable et honorable. Quelques membres de la JCI qui se sont faits remarqués ont été récompensés ainsi que les past-présidents qui restent engagés lors des activités. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
CONSEIL DES MINISTRES
ECONOMIE

Mali 24

Actualité 24/24

Ignorer et accéder au contenu ↓