2 ans après la chute d’IBK, selon la Cmas : «Le pays est en train de s’enliser… »
Dans un communiqué relatif aux 2 ans de la chute du régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta, la CMAS souligne que « le pays est en train de s’enliser dans un mode de gouvernance caractérisé par la promotion de la propagande, la diversion, le bâillonnement de la liberté d’expression, les crises diplomatiques avec nos partenaires, la distinction de bons et de mauvais Maliens».
Fer de lance de la contestation populaire contre la gouvernance du Président Ibrahim Boubacar Kéita, la Coordination des Mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) a publié, le 18 août 2022 un communiqué signé par son Coordinateur général, Youssouf Daba Diawara. Dans ce communiqué relatif aux 2 ans de la chute du régime d’IBK, le mouvement politico-religieux rappelle que « le soulèvement populaire qui a conduit à une chute du régime IBK résultait de la frustration du peuple malien produite par le difficile accès aux denrées de première nécessité et aux services sociaux de base, la mauvaise gouvernance, l’injustice sociale, l’impunité de la délinquance financière et la dégradation continue et persistante de la situation sécuritaire.» Cette frustration sur le plan économique, poursuit le communiqué, a engendré une grave crise politique exacerbée par la fraude massive qui a dénaturé les résultats des élections générales de 2018.
Deux ans après la chute d’IBK, déplore la CMAS, la situation politique et sécuritaire du pays reste préoccupante malgré quelques avancées dans certains domaines. Des avancées qui restent insuffisantes par rapport au combat héroïque mené de longs mois par le peuple malien. «Aujourd’hui, le pays est en train de s’enliser dans un mode de gouvernance caractérisé par la promotion de la propagande, la diversion, le bâillonnement de la liberté d’expression, les crises diplomatiques avec nos partenaires, la distinction de bons et de mauvais Maliens. Toutes choses que la CMAS déplore»