29e édition de l’Espace d’Interpellation Démocratique 2025 : Les litiges fonciers toujours en tête des plaintes
Le Centre international de conférences de Bamako a abrité, ce mercredi 10 décembre la 29ᵉ édition de l’Espace d’interpellation démocratique (EID). Un moment de la démocratie participative malienne, présidé par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué, en présence du Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé, et de nombreuses personnalités publiques.
Au total, 452 dossiers d’interpellation ont été enregistrés par le secrétariat permanent de l’EID, contre 554 en 2024, soit une baisse notable selon le site du quotidien national L’ESSOR. Selon le Médiateur de la République, cette diminution s’explique par les difficultés de mobilité dans certaines régions en raison du contexte sécuritaire.
Néanmoins, la détermination des citoyens a permis l’expression de leurs préoccupations via les délégations territoriales, le District de Bamako et même la diaspora. Des chiffres parlent avec 340 dossiers en attente de réponses concrètes.
Toujours selon m l’Essor, après dépouillement en octobre, la commission préparatoire a réparti les dossiers en trois catégories. Parmi lesquelles 24 dossiers retenus pour lecture publique, 340 dossiers retenus pour suite à donner et 72 dossiers rejetés pour non-conformité aux critères de l’EID
L’Essor rappelle que 16 dossiers ont été résolus en amont, grâce à l’implication proactive des représentants ministériels. Une avancée saluée par Mme Mallé, qui assure que les dossiers encore en instance bénéficieront d’un suivi rigoureux auprès des administrations concernées
Les litiges domaniaux comme fléau n°1 de l’EID. Encore une fois, le constat est sans appel. Les problèmes fonciers et domaniaux dominent largement les interpellations citoyennes. Ils concernent majoritairement la purge des droits coutumiers, les conflits de compensation de parcelles et les indemnisations liées aux expropriations pour utilité publique.
À ces litiges récurrents s’ajoutent les demandes de régularisation administrative, les préoccupations liées à la protection sociale, ainsi que des griefs concernant les marchés publics, l’éducation et la justice.
Koulikoro.Info
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