Lutte contre les violences basées sur le genre : C’est parti pour la 2e édition du Festival « qu’on sonne la voix à Elles »

La deuxième édition du festival « Qu’on Sonne la Voix à Elles » a été lancée avec éclat dans l’enceinte du Lycée Ba Aminata Diallo, marquant ainsi le coup d’envoi des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Porté par l’association Jeuness’art et soutenu par le Canada, représenté par Mawiya Abdourahman, Chargée d’affaires de l’ambassade du Canada, cet événement promet d’être une célébration engagée, mêlant art, sensibilisation et lutte contre les inégalités.

Outres la chargée des affaires de l’Ambassade du Canada, le lancement officiel a réuni une foule enthousiaste, comprenant des responsables administratifs du Lycée Bah Aminata Diallo ; M. Jean-Paul Riverin, Directeur du projet LUCEG ; le représentant de la Mairie de la commune III ; Kadiatou Cissé, directrice du festival.

  1. Riverin a souligné l’importance de ce festival dans le cadre du projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres (LUCEG). Il estime dans son intervention que la lutte contre les violences basées sur le genre ne peut être dissociée de la lutte contre la corruption et les pratiques discriminatoires qui affligent les femmes au quotidien.

Les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, selon M. Riverin, offrent une opportunité précieuse pour réfléchir, sensibiliser et unir les efforts afin de lutter contre ce phénomène insidieux et destructeur. Il a salué les slameurs présents, reconnaissant leur pouvoir unique de sensibilisation et d’éducation, capable d’inspirer un changement collectif.

Le festival « Qu’on Sonne la Voix à Elles » vise à mettre en lumière les défis auxquels font face les femmes et les filles dans des contextes où l’apprentissage, la santé et le travail devraient être des espaces sûrs. Les slameurs, par leurs performances, sont appelés à donner une voix à celles qui sont réduites au silence et à mobiliser autour de cette cause essentielle.

La Chargée d’affaires de l’ambassade du Canada, Mawiya Abdourahman, a rappelé que ce projet est financé dans le cadre du Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL 2023-2024). Elle a précisé que le Canada est fier de soutenir un projet qui s’attaque à des problèmes récurrents tels que le viol, l’exploitation sexuelle, la prostitution forcée, et bien d’autres. « Ce projet s’inscrit parfaitement dans la stratégie FCIL de l’ambassade, axée sur la gouvernance inclusive et les droits de la personne », se réjoui-t-elle.

Elle a également rappelé l’engagement continu du Canada dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Mali, soulignant la progression inquiétante des violences conjugales dans le pays. En encourageant l’auditoire, composé en majorité de jeunes, elle a souligné le rôle de chacun dans cette lutte pour un monde sans violence.

En effet, la deuxième édition du festival « Qu’on Sonne la Voix à Elles » s’annonce donc comme une célébration engagée, où l’art devient le porte-étendard d’une cause noble, celle de la lutte contre les violences basées sur le genre. Une invitation à la réflexion, à l’action, et à la création d’un monde plus juste et égalitaire pour toutes et tous.

Coulibaly A

Mali24

 

 

 

 

 

 

 

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