Dénonciation par la CNDH : Violations des libertés fondamentales en question

Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 22 décembre 2023, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) exprime son inquiétude profonde face aux pratiques qui entravent l’exercice de droits et libertés fondamentaux, tels que les libertés d’opinion, d’expression, de presse et d’association.

À travers cette déclaration, la CNDH condamne vigoureusement certains actes, écrits, propos, et slogans qui remettent en question, ou tentent de remettre en question, l’exercice de ces droits et libertés fondamentaux.

En se basant sur la Constitution du 22 juillet 2023, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la CNDH rappelle l’obligation de l’État de garantir le respect de ces droits et libertés conformément à la réglementation, en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance.

Selon les termes de cette déclaration, la CNDH appelle le gouvernement à observer un meilleur respect des droits humains, du droit international humanitaire en général, et des libertés fondamentales en particulier.

Par conséquent, la CNDH invite les populations et les médias à s’abstenir d’écrits, discours, propos, slogans incitant à la haine et à la violence. De plus, elle encourage la retenue et la cohésion sociale pour éviter d’autres perturbations susceptibles d’engendrer des abus et des violations des droits humains dans le pays.

Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.

Mohamed Kanouté

Source : Mali24

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