Crise énergétique au Mali : Me Mountaga Tall appelle à situer les responsabilités…
Le parti CNID Fasso Yiriwa Ton a respecté ce mercredi, sa tradition. Celle de la présentation de vœux de nouvel an à presse. La 25e édition a servi de cadre pour évoquer plusieurs sujets, notamment la crise énergique qui fait couler beaucoup d’encre et de salives. C’était en présence des présidents des organisations faitières de la presse. Il s’agit de celui de la Maison de la presse, d’APPEL-Mali, de l’UNAJOM et de l’URTEL.
Me Mountaga Tall a commencé par dire qu’en 2023, les Maliens ont beaucoup souffert de la hausse du coût de la vie et surtout des coupures intempestives et prolongées de courant qui ont impacté toutes les activités sur toute l’étendue du territoire national.
A l’en croire, le coût de cette crise, s’il est calculé, atteindra allègrement plusieurs centaines de milliards FCFA. « Le temps n’est donc pas aux conversations et critiques de grain mais à situer les responsabilités et à mettre en œuvre de solutions pérennes qui, bien évidemment ne seront pas miraculeuses », déclare Me Mountaga Tall.
S’adressant à la presse, il fait croire à celle-ci qu’elle est sans doute irremplaçable en démocratie. Mais, pour jouer pleinement son rôle, il estime qu’elle doit combler certaines de ses faiblesses qui sont d’ailleurs reconnues par ses propres structures faitières et de régulation.
Il s’agit entre autres des questions liées à la formation initiale et continue des hommes de media, la sécurité de leur emploi, le respect de la déontologie, les questions d’organisation et de structuration, la faiblesse des moyens, entre autres. Dans ce même ordre d’idée, il a touché à l’épineuse question de la dépénalisation des délits de presse, qui selon lui, permettra de mieux protéger la liberté d’expression.
Coulibaly A
Mali24