Défaite des aigles face aux éléphants : Le Mali sous le choc !
Le Mali est sous choc depuis ce samedi, après la défaite des aigles du Mali face aux éléphants de la Cote d’Ivoire au stade de la paix de Bouaké, perdant 2-1 lors des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, édition 2023.
Malgré leur supériorité apparente et un penalty raté, les Aigles du Mali ont été tenus en échec par les Éléphants de la Côte d’Ivoire au stade de la Paix de Bouaké. Contre toute attente, les éléphants séniors de la Côte d’Ivoire ont préservé leur invincibilité, en plongeant bon nombre de Maliens dans un état de choc.
La déception consécutive à cette défaite est palpable dans les foyers, les « grins » sur les réseaux sociaux. À Bamako et dans les capitales régionales, un malaise général s’est installé après ce match que les analystes du football estimaient à la portée des Aigles.
Certains Maliens ont réagi avec émotion, tandis que d’autres semblent avoir perdu tout appétit, ce qui témoigne que la nuit été longue. Par contre, il y’en a qui ont même eu recours à des somnifères pour trouver le sommeil. Comme pour dire qu’il est difficile de mesurer l’impact émotionnel de cette défaite sur la nation malienne.
Les réactions post-match sont diverses. « Nous avions mille chances de briser ce mythe qui persiste depuis trop longtemps. Les jeunes ont certes mouillé le maillot, mais malheureusement, les Dieux du football ne nous ont pas favorisés, même si nous étions mentalement et physiquement prêts à relever le défi », commente Mohamed Maiga, enseignant de son Etat.
Certains attribuent la défaite au sélectionneur Erik Sekou Shelle. Un ancien sportif, AD, estime que l’entraîneur a mal géré les changements effectués à quelques minutes de la fin du temps réglementaire. « Tout a basculé après la sortie de notre attaquant Lassine Sinayoko qui mettait la pression sur la défense ivoirienne. Quel gâchis », déplore-t-il.
L’arbitre centrale et la VAR n’ont pas échappé aux critiques. Ils sont accusés de ne pas avoir sifflé la faute sur Sikou Niakaté, permettant ainsi aux Éléphants d’égaliser. Certains estiment que la responsabilité revient au tireur de penalty, Adama Noss Traoré. « Si Adama Noss Traoré avait marqué son penalty, le match aurait forcément tourné en notre faveur », estime ST. D’autres voient la défaite comme le résultat de la prétendue malédiction du Père Georges Bouvier qui n’aurait pas apprécié le changement de nom du stade qui portait son nom.
MK exhorte les autorités de la transition à réévaluer cette situation du stade Mamadou Konaté pour permettre au Mali de surmonter ces obstacles. La déception est palpable, mais la passion et le soutien des maliens restent indéfectibles, espérant des jours meilleurs pour leur équipe nationale de football.
Coulibaly A
Mali24