Mairie du district de Bamako : La collectivité est plombée par une dette estimée à environ 19 milliards de FCFA

La déclaration du président de la délégation spéciale de la mairie du district de Bamako, M. Balla Traoré, prononcée ce mercredi 21 février 2024 à l’ouverture de la session ordinaire de l’exercice 2024 de ladite collectivité, en dit long aujourd’hui sur la crise financière que traverse la mairie du district de Bamako.

Cette session ordinaire de l’exercice 2024 de la mairie du district de Bamako, qui a réuni les membres de la délégation spéciale, les services techniques et plusieurs autres participants, est consacrée à l’examen et à l’adoption du règlement intérieur de la délégation spéciale de la mairie du district de Bamako, à la désignation des membres du bureau de la délégation spéciale, à l’affectation du droit de tirage de l’ANICT au titre de l’exercice budgétaire de 2024, ainsi qu’aux questions diverses. Selon le président de la délégation spéciale de la mairie du district de Bamako, M. Balla Traoré, cette rencontre revêt une importance capitale pour les actions futures, visant à répondre efficacement aux besoins et aux attentes de la population.

« La situation financière de la mairie du district de Bamako est plombée par une dette estimée à environ 19 milliards de FCFA. Pour son apurement, il est prévu dans le budget de 2024 le paiement de huit (8) milliards de FCFA », a-t-il souligné. Il a ajouté que dans le cadre de la gouvernance financière, le processus de recrutement d’un cabinet d’audit est en cours, et dans le cadre de la mobilisation des ressources, une opération de recensement exhaustif des équipements marchands est à la phase de centralisation des données. La finalité de cette opération vise à maîtriser le potentiel fiscal de la mairie du district de Bamako.

Au cours de cette rencontre, le président de la délégation spéciale de la mairie du district de Bamako, M. Balla Traoré, s’est également penché sur les attentes de la population, notamment l’assainissement de la ville de Bamako, la question relative à la mobilité urbaine, et surtout l’occupation anarchique des voies publiques avec son corollaire d’accidents de la circulation, ainsi que la mise à disposition d’équipements marchands dignes de ce nom pour répondre aux besoins de la population.

Mohamed Kanouté

 Source : Mali24

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