Retour à l’ordre constitutionnel : Les autorités de la transition sous une forte pression

Alors que la transition politique au Mali atteint son terme légal le 26 mars 2024, les partis politiques du Mali se manifestent avec une voix unifiée et exhortent les autorités de la transition à respecter les règles constitutionnelles. De même, ils appellent à organiser des élections libres et transparentes pour restaurer l’ordre démocratique.
Nombreux sont les partis politiques à se prononcer sur la fin de la transition ce 26 mars. Cependant le président de la Convergence pour la Démocratie (CODEM) déplore le silence des autorités de la transition qui n’ont pas fait le moindre communiqué sur leurs intentions.
De même, l’Adéma-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma-PASJ) exprime son regret face à la fin de la transition et rappelle que cette période était clairement définie dans la loi. L’Adéma-PASJ appelle instamment les autorités de la transition à accélérer le processus électoral et à engager un dialogue politique constructif pour parvenir à un consensus réaliste. Le parti insiste sur l’importance de respecter les délais constitutionnels et de ne pas prolonger le vide juridique qui pourrait menacer la stabilité du pays.
Le Parti pour la Renaissance Africaine (PARENA) rejoint le chœur des voix appelant à l’action immédiate. Face à l’expiration du délai fixé pour la fin de la transition, le parti exhorte les autorités à élaborer un calendrier électoral consensuel garantissant des élections libres, transparentes et crédibles. Pour le PARENA, l’avenir démocratique du Mali dépend de la mise en place d’institutions légitimes et représentatives par le biais d’un processus électoral juste et équitable.
A ces partis s’ajoutent le Rassemblement Pour le Mali (RPM), parti de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita, qui appelle à la responsabilité du Président de la Transition. Le RPM exhorte à la mise en place urgente d’un nouveau mécanisme transitionnel garantissant un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai de six mois. Ainsi, les partis politiques affichent un front uni, tout en exigeant des actions concrètes pour restaurer l’ordre constitutionnel et garantir un avenir démocratique pour le Mali.
Coulibaly A
Mali24

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