Les incohérences de l’imam Dicko

Annoncé à plusieurs reprises depuis la fin de son traitement médical en Algérie, l’imam de Badalabougou ne pointe toujours pas le nez. C’est avec le mal du pays, certainement, que d’Alger il aurait regagné l’Arabie Saoudite pour une rencontre de la communauté sunnite dont il est le leader au Mali. En témoigne pour le moins sa récente sortie où l’exaspération le dispute aux justifications incohérentes. Mahmoud Dicko en avait profité, en effet, pour s’étendre sur les péripéties de sa partition dans la lutte ayant entrainé la chute d’IBK, un ami auquel il reconnaît être plus redevable qu’aux politiques avec lesquels il a cheminé pour ce faire. C’est sur un ton de regret mêlé à l’amertume qu’il se défend d’avoir volontairement retiré le pouvoir à IBK – qu’il a jadis contribué à intronisé – pour le remettre à des hommes politiques mécréants et sans grande crédibilité. Ça n’est pas toujours été la posture de l’imam Mahmoud Dicko vis-à-vis d’IBK. On se rappelle, en effet, que lorsqu’il cheminait et battait le pavé avec les mêmes politiques contre le régime de son défunt ancien ami, l’ancienne autorité morale du M5-RFP et non moins précurseur de la CMAS s’en donnait à cœur-joie au point dans une lutte qui lui avait même inspiré une rédemption publique auprès du peuple malien pour avoir contribué à l’avènement d’IBK au pouvoir.

Le Témoin

 

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