Face au marasme économique: Le Mali retourne à la Banque Mondiale et au FMI

Face au marasme économique auquel fait face le pays, le ministre de l’Economie et des Finances, Alfousseni Sanou, a décidé de se tourner vers les organisations financières internationales, notamment la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international, qui ont respectivement octroyé un prêt de 60 et 120 millions de dollars. Et si l’argent de la Banque Mondiale sera injecté dans l’Énergie afin d’arriver à bout des coupures d’électricité, sous réserve que Bamako consomme la manne financière dans les seuls pays de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), la perfusion financière du FMI vise aussi à atténuer l’insécurité alimentaire croissante et à stabiliser une économie fragilisée. Le Mali pourrait non seulement financer la campagne agricole mais éponger une partie de la dette intérieure pour permettre à l’économie de tourner.

Et depuis, les panafricains de la 25e heure, lesquels depuis l’Occident comptent faire le combat de l’Afrique en instruisant à ses dirigeants des décisions presque suicidaires, se demandent ce que le Mali a fait de sa souveraineté.

En effet, depuis le 14 janvier 2022, date de la souveraineté dite retrouvée, le Mali pose ses conditions en principes, notamment le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques opérés par le Mali et la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décisions, pour sceller tout partenariat. Posé par le chef de l’Etat, ses trois principes ont jusqu’ici servi de boussole pour tous les partenariats, du moins presque, que le Mali a noués.

Seulement voilà : comme l’a dit l’ex 4e vice-président du CNT, Issa Kaou Djim, aucun pays ne peut vivre dans l’autarcie. Qui sait, peut-être que les autorités maliennes l’ont finalement compris. Comme quoi, il n’est jamais tard jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Amidou Keita

Le Témoin

 

Laisser un commentaire