Risques de Violences Électorales : le Projet d’Appui aux Réformes et aux Élections au Mali (PAREM) sensibilise
La période électorale est devenue une source de tension sociopolitique pouvant engendrer de multiples violations des droits de l’homme, voire d’atteinte à la quiétude sociale.
Cette déclaration poignante de M. Mangoro Konaté, Conseiller aux Affaires Juridiques et Politiques du gouverneur du district de Bamako, prononcée ce mardi 4 juin 2024 à l’ouverture de « l’Atelier de Développement de Revue des Indicateurs Conjoints sur les Risques de Violences Électorales », prouve aujourd’hui l’urgence de prendre des dispositions idoines en vue de prévenir et pallier toute éventualité de violence.
Organisé par le Projet d’Appui aux Réformes et aux Élections au Mali (PAREM), cet atelier regroupe les responsables du gouvernorat du district de Bamako, les élus, les acteurs de la société civile et la presse. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à la prévention de la violence électorale et à la promotion de la gouvernance démocratique au Mali.
Cette rencontre de deux jours vise à mener une réflexion sur les causes profondes des risques de violences électorales.
Selon M. Mangoro Konaté, le présent atelier organisé par le PAREM revêt une importance toute particulière puisqu’il nous offre l’occasion d’instaurer un cadre d’échange entre les acteurs concernés par le processus électoral, pour une compréhension partagée des indicateurs de violences liés au processus électoral.
« Les mesures à envisager pour empêcher ou atténuer les risques de violences visent à renforcer, avant tout, la crédibilité du processus électoral et dès lors, il s’avère nécessaire de prendre les dispositions utiles en vue de prévenir et pallier toute éventualité de violence liée aux élections », a-t-il ajouté.
Pour M. Nabi Diallo de l’Association pour la bonne gouvernance, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du processus électoral et permet d’analyser le dialogue entre les acteurs de l’administration territoriale, les maires et les acteurs du processus électoral en vue de faire le diagnostic des causes de la violence électorale.
En souhaitant la bienvenue aux participants à cette rencontre, le Directeur Exécutif de l’Association Malienne des Municipalités (AMM), M. Youssouf Diakité, a souligné que le thème de cet atelier est d’actualité, car le pays est confronté depuis des années à un cycle de violences électorales. Selon lui, mieux vaut prévenir que guérir et préparer les esprits pour un processus électoral sans violence.
Mohamed Kanouté
Source : Mali24