BAMAKO: Un cadre d’une banque  tué par son fils

Le samedi 14 septembre 2024, un drame familial s’est déroulé à Sirakoroko, dans la cité BMS, lorsque Djiby Kanté cadre de la BDM SA À BAMAKO a été tué par balles dans sa propre chambre on soupçon son fils, qui souffrirait de troubles mentaux.
_A-t-on appris de source familiale_.
L’incident tragique s’est produit alors que la victime était endormie, dans ce qui a été décrit comme un acte incompréhensible et dévastateur.

Les premiers rapports indiquent que Djiby Kanté a été touché à la tête par plusieurs projectiles tirés à bout portant. Son fils, dont l’état mental préoccupant est bien connu de la famille est soupçonné. Mais seule les enquêtes nous édifieront.

Après l’attaque, le père a été rapidement transporté d’urgence à L’HÔPITAL DU MALI, mais malgré les efforts des médecins, il a succombé à ses blessures aujourd’hui mercredi 18 septembre 2024.

Les voisins et amis de la famille décrivent Djiby Kanté comme un homme aimant et dévoué, toujours prêt à aider les autres. La perte d’un père et d’un membre de la communauté est d’autant plus tragique dans ce contexte.

Le commissariat des 1008 logements a rapidement ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances entourant cet événement tragique. Tous les membres de la famille auraient été interpellés pour recueillir des témoignages et des informations sur le comportement du fils suspect et les événements qui ont précédé l’incident. Les autorités espèrent que cette enquête permettra de mieux comprendre les facteurs qui ont conduit à cette tragédie.

Les cas de violence intrafamiliale, exacerbés par des problèmes de santé mentale, soulèvent des questions urgentes sur le soutien et les ressources disponibles pour les familles confrontées à de telles situations. Les experts appellent à une sensibilisation accrue et à des mesures proactives pour prévenir de tels drames à l’avenir.

La communauté de Sirakoroko est en deuil, et des vigiles de soutien se mettent en place pour aider la famille de Djiby Kanté à traverser cette période difficile. Les funérailles de la victime devraient avoir lieu dans les jours à venir.
Paix à l’âme du défunt

*Bamananden

Source: Journal Kojugu Kelebaa

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