Scandale: De 49 citernes à 24 bidons volés à EDM SA

S’il s’agit de bidons de 20 litres, cela correspond à 500 litres seulement. C’est la quantité de gasoil frauduleusement soustraite dans les installations d’EDM SA à Balingué par une panoplie de forfaitaires parmi lesquels des responsables insoupçonnés. Selon un communiqué de l’entreprise porté par son secrétaire général, le vol impliquerait même un commissaire de police «introuvable», qui s’est visiblement soustrait aux enquêtes en s’éclipsant dans la nature. Si l’épisode conforte les soupçons de vol de carburant, on est loin des proportions jadis dénoncées par la ministre en charge de l’Energie qui déclenchait la traque des voleurs d’au moins 49 citernes. En outre, parmi les personnes impliquées dans le réseau démantèle ne se trouve aucun travailleur de la société que les accusations de Dame Bintou Camara ciblaient à l’époque.

79ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies

Le Mali menace l’Algérie de réciprocité tous azimuts

De retour à la tribune de New York, samedi 28 septembre 2024, le porte-parole du gouvernement malien a accordé plus de priorité aux règlements de comptes qu’aux questions structurelles. Mais en portant les griefs du Mali contre l’Ukraine et l’Algérie pour leur rôle dans la crise malienne, le colonel-ministre d’Etat s’y est pris avec des pincettes et une retenue qui cachent mal ses craintes de représailles de la part du plus proche protagoniste.

Le ministre d’Etat en charge de l’administration territoriale s’est certes illustré par une posture plus tempérée, mais il ne s’est pas passé de pointer directement du doigt les nations qu’il accuse de complicité avec le terrorisme qui affecte le Mali.

Référence faite à l’histoire de la Charte des Nations Unies, Abdoulaye Maïga a salué la pertinence du thème retenu par la 79 e assemblée général, lequel se rapporte entre autres à la promotion de la paix, au développement durable et au devenir des générations futures. De quoi lui tendre la perche pour évoquer la persistance, depuis 2012, de la crise multidimensionnelle complexe et son corollaires de menace sur l’intégrité territoriale et de victimes innocentes qu’il impute à une « association à la fois incestueuse et opportuniste de groupes terroristes et de groupes armés ». Et d’en attribuer les origines profondes à la boîte de Pandore ouverte par l’intervention militaire de l’OTAN en Libye : exacerbation de l’insécurité, du terrorisme, de trafics en tous genres dont le blanchiment de capitaux, des conflits communautaires manipulés par les terroristes et leurs sponsors étatiques étrangers, etc., auxquelles se greffent les actions violentes d’individus isolés.

le Témoin

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