QUARTIER MARSEILLE/BAMAKO: Une mère sauvagement abattue… son fils soupçonné

Une progéniture est-elle capable de pareille atrocité sur la personne physique de sa propre mère ? En attendant de voir clair dans cet odieux assassinat, le fils de la victime a été arrêté par la gendarmerie chargée de l’enquête et gardé à vue.

C’est arrivé le jeudi 31 octobre dernier au quartier Marseille/Bamako (ne pas confondre avec Marseille en France). Une femme, la quarantaine révolue a été sauvagement assassinée, le visage portant les traces de coups de machette. L’auteur de la barbarie n’y est visiblement pas allé de main morte. Des images insoutenables ! Qui donc a pu commettre une telle atrocité ? Pendant que l’on cherchait réponse à la question, les enquêteurs ont arrêté et placé en garde à vue le propre fils de la malheureuse et… Mais pourquoi donc ? Se peut-il que…? Non, inimaginable ! Tous les voisins du quartier se perdent désormais en conjectures. Et pourtant…

*L’ALCOOL, CET AUTRE DE LA MALÉDICTION ?*

La victime répond au nom de Bintou, mère d’un fils, Salim, de son défunt époux. Tous vivent ensemble au quartier Marseille-Bamako en commune-I du District de Bamako.
Mais le fils
Salim (24 ans) ne semble avoir un trop grand égard envers les autres membres de la petite famille dont l’Époux de sa mère, un commerçant de son état.
En compagnie d’un de ses camarades de beuverie, ils s’adonnent ensemble à la consommation d’alcool à domicile et quand ils le veulent sans la moindre considération pour les autres membres du foyer. Une attitude qui n’était nullement du goût de la mère. Quelle mère peut-elle restée indifférente face à une telle attitude peu glorieuse de sa progéniture sous le regard inquisiteur des voisins et la colère sourde mais intense de l’Époux ?
Elle décida donc de mettre fin à le défiance. Elle interdit ainsi à son fils de continuer de fréquenter son camarade de beuverie. Elle ne manquait pas de les sermonner tous deux pendant qu’ils buvaient dans la cour du domicile. Ont-ils enfin entendu raison?
Un dicton voudrait hélas, dans nos société que nul besoin de maudire un soûlard. Il l’est déjà par sa boisson.

*LE JEUDI FATIDIQUE*

Chasse le naturel, dit-on, il revient au galop.
Les deux disciples de Bacchus (le dieu du vin et de la beuverie dans la mythologie greco-latine) avaient juste décidé de changer de « bar ». Au lieu de la cour du domicile familiale, ils se sont légèrement déplacés dans la chambre de Salim.
C’est là que les trouva la mère Bintou, ce jeudi noir. Folle de rage (une juste colère), elle renversa toutes les boissons et jeta verres et bouteilles dehors, tout en sermonnant son Fils.
Ce dernier pris très mal la chose.
Très remonté contre sa mère, il exigea qu’elle lui rembourse ses boissons. S’en suivit une vive altercation entre mère et fils.
Salim enfourcha sa moto et quitta finalement le domicile familiale. Avait-il été gagné par la raison?
Deux heures de temps plus tard, alors que l’Époux était sorti, l’on aperçu un individu entré dans la maison et les voisins entendirent des cris de détresse, de frayeur et d’appel de secours…
Lorsque les secours arrivèrent sur place, ils aperçurent un personnage en train d’escalader le mur et tentant visiblement d’échapper à d’éventuels poursuivants. Ceux-ci avaient plus urgent à faire. Dans la cour, gisait le corps ensanglanté de Bintou, totalement défigurée par la lame d’une machette. Son meurtrier lui avait assenné de violents coups fatals. C’était tout simplement horrible !
À l’hôpital Gabriel Touré, les Médecins ne purent rien faire pour elle.
Informée, la gendarmerie de Marseille-Bamako interpella le fils Salim, principal suspect. Son camarade de beuverie lui, est introuvable.
Salim jure la main sur le cœur ne pas savoir où il se trouve.
Après la garde à vue, il a été placé sous mandat de dépôt.
Ce samedi 02 Novembre 2024 vers 10h à eu lieu l’enterrement de la malheureuse, sauvagement abattue en cherchant tout simplement à preserver son foyer.
Tout le quartier est sous le choc.
La Gendarmerie de Marseille poursuit ses enquêtes et recherches.

A suivre

*Bamananden Journal Kojugu Kelebaa #JKK#*

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