Lutte contre la corruption 20 dossiers transmis à la Justice et 1700 déclarations de biens déposées à la cour suprême

Ils sont plus d’une cinquantaine d’acteurs des organisations de la société civile qui ont pris part mardi 19 Juillet 2022 à l’hôtel Maeva Palace à une rencontre de sensibilisation des acteurs des organisations de la société civile sur le cadre juridique national et international de lutte contre la corruption.

Organisé par l’office Central de Lutte Contre l’Enrichissement illicite (OCLEI) en partenariat avec le conseil national de la société civile, la présente rencontre s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la 6ème édition la journée africaine de lutte contre la corruption célébrée le 11 juillet de chaque année.

Ce cadre de rencontre destiné aux acteurs des organisations de la société civile vise un double objectif : outiller les acteurs de la société civile pour mieux accomplir leurs fonctions d’avant-gardiste dans le cadre de la lutte contre la corruption d’une part et d’autre part sensibiliser les acteurs des organisations de la société civile sur le cadre juridique national et international de lutte contre la corruption.

En prenant la parole la secrétaire générale du conseil national de la société civile, Mme Barry Aminata Touré, s’est réjoui de la tenue de cette session de sensibilisation à l’endroit des acteurs des organisations de la société civile.

« La présence du conseil national de la société civile à cette rencontre est un témoignage fort qui montre notre détermination à continuer à lutter contre la corruption et la délinquance financière afin que la population malienne puisse jouir de leurs droits sociaux économiques et politiques et que la cohésion sociale soit renforcée dans le pays », a-t-elle- martelée.

Une vue de l’assistance

Selon elle, pour éviter une crise de confiance entre l’état et les citoyens et concitoyens du pays et pour un avenir radieux, le conseil national de la société civile souhaite le renforcement des dispositifs de contrôle qui existent en matière de lutter contre contre la corruption, la délinquance financière et la violation des droits humains mais aussi le renforcement des capacités de la société civile afin qu’elle puisse jouer son rôle en tant qu’acteurs du changement.

Dans sa communication sur le cadre juridique national et international de lutte contre la corruption, le conseiller technique au ministère de la justice et des droits de l’homme, Oumar Traoré, à souligné que rien ne peut se faire dans le cadre de la lutte contre la corruption sans la société civile qui doit être à l’avant-garde de ce combat combien important pour le développement du pays. 

«…de la création de l’office Central de Lutte Contre l’Enrichissement illicite (OCLEI) à nos jours 20 dossiers ont été transmis à la Justice et 1700 déclarations de biens déposées à la cour suprême », a révélé le conférencier. 

En procédant à l’ouverture de cet atelier de sensibilisation des acteurs des organisations de la société civile le président de l’office Central de Lutte Contre l’enrichissement illicite (OCLEI), Dr Moumouni Guindo a souligné que cet atelier est une activité majeure de la 6ème édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption dont le thème porte cette année sur le Mécanisme et stratégie de gestion des fonds Covid.

Il a par ailleurs martelé que selon une estimation récente de la commission économique des nations unies pour l’Afrique le continent perd 50 milliards de dollars par an en raison du flux financières illicites.

Mohamed Kanouté 

Source Mali24.info

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