Panique dans les airs : une tarentule mord un pilote allergique en plein vol

L’équipage d’un vol entre Düsseldorf et Madrid de la compagnie espagnole Iberia a eu quelques sueurs froides après que le pilote a été mordu par une tarentule, rapporte La Vanguardia. L’araignée aurait par ailleurs fait escale à Bruxelles.

L’incident s’est produit vendredi dernier à bord d’un Airbus A320 de la compagnie aérienne espagnole Iberia. Selon les membres d’équipage, une tarentule est subitement apparue dans la cabine de l’avion et a mordu le pilote, précisément allergique aux morsures d’araignée.

Le commandant de bord s’est immédiatement vu administrer des corticoïdes afin de prévenir toute réaction allergique potentiellement dangereuse et donc poursuivre le vol en toute sécurité.

Les passagers n’ont pas été mis au courant et ont donc atterri à Madrid sans se douter de quoi que ce soit. Mais puisque l’Airbus devait se rendre dans la foulée à Vigo et que l’araignée n’avait toujours pas été retrouvée, la compagnie a d’abord prétexté une maintenance technique pour expliquer aux nouveaux passagers que leur vol serait retardé. Ces derniers ont finalement été informés de la présence potentielle d’une ou plusieurs araignées à l’intérieur de l’avion, qui été complètement fouillé et désinfecté.

Une escale à Bruxelles ?

On ignore encore quand et comment la tarentule s’est retrouvée à bord de l’appareil. Les enquêteurs pensent néanmoins qu’elle aurait été introduite dans l’avion lors d’un vol précédent, le 18 février, entre Madrid et Casablanca, au Maroc. Il est probable que l’araignée ait ensuite accompagné l’avion à Bruxelles, Zurich et Toulouse.

Le vol entre Madrid et Vigo, qui a finalement décollé avec trois heures de retard, fut pour le moins inconfortable pour les passagers, qui craignaient de voir surgir une tarentule à tout moment.

Le pilote mordu par l’araignée va bien, a annoncé la compagnie Iberia après l’incident. Elle n’a pas pu confirmer qu’il s’agissait bien d’une tarentule, mais les membres d’équipage en sont quant à eux convaincus.

Source : La Vanguardia