Mme Coulibaly Mariam Coulibaly, Gouverneur de la Région de Dioïla : l’exemplarité comme boussole

Sous-préfet, Préfet, Directrice de Cabinet, Mme Coulibaly Mariam Coulibaly a gravi tous les échelons pour tenir aujourd’hui les rênes de l’exécutif de la Région de Dioïla. Elle est la quatrieme femme à assumer les fonctions de gouverneur au Mali. Madame la Gouverneure, Administrateur civil de classe exceptionnelle, est réputée rigoureuse, dotée d’une grande capacité d’écoute, voire d’une disponibilité sans réserve envers ses collègues et les usagers. Pour l’heure, l’Etat malien lui a décerné la médaille de Chevalier de l’Ordre national car, pour cette dame, il n’ya pas de doute que le meilleur est à vernir.
Après sa Maîtrise en Droit obtenue à l’Ecole nationale d’administration du Mali (ENA) en 1998, l’ancienne élève du Lycée Cabral de Ségou entame, dès janvier 1999, un stage au Tribunal de première instance de la Commune IV du District de Bamako. En janvier 2001, la jeune juriste est stagiaire au Programme Leadership de Femme AMEX INTERNATIONAL /USAID au Tribunal de Koutiala. Outre ces activités au sein de cette juridiction, elle bénéficie de solides formations en genre et développement, leadership, montage des projets et en formation des formateurs.

De janvier à juillet 2005, Mariam Coulibaly est conseillère au Programme d’hydraulique villageoise des 3e, 4e et 5e Régions, au compte du Bureau de Recherche et d’Exploitation des Eaux Souterraines et de Surface (BREESS SARL). Du 1er septembre 2005 au 31 mars 2007, elle assume la fonction de Directrice commerciale de la Société de distribution de cigarettes (SODIBAF SA).
Très engagée, travailleuse…
En avril 2007, commence sa riche carrière au sein de la haute administration publique. Pendant plus de 3 ans, elle est chargée de dossiers du Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la Région de Sikasso.

Mariam Coulibaly porte, en octobre 2010, ses premiers habits de commandement suite à sa nomination en qualité de Sous-Préfet des Communes de Kéléya, Ouroun et Syentoula dans le Cercle de Bougouni. En octobre 2012, elle devient Sous-préfet central du cercle de Koulikoro. A Bougouni puis à Koulikoro, elle se montre exemplaire auprès des populations par son sens de l’écoute et sa grande disponibilité.
En novembre 2013, elle est appelée par les hautes autorités du pays à servir la patrie à un autre niveau. L’énarque fait un saut dans la diplomatie en endossant le costume de Consul Général du Mali à Bouaké, en République de Côte d’ivoire. Sous sa juridiction, elle était au service des ressortissants maliens de 12 Régions de la Côte d’Ivoire, à savoir Gbeke, Kabadougou, Worodougou, Bafing, Poro, Hambol, Boukani, Gontougo, Bagoue, Folon, Tchologo et Béré.
A Bouaké, Mme Coulibaly Mariam Coulibaly impressionne par son sens de l’organisation et sa capacité à fédérer ses compatriotes. Elle est au four et au moulin pour prêter secours et assistance aux ressortissants maliens conformément aux lois et règlement du pays d’accueil. Elle veille au maintien de la cohésion au sein de la communauté Malienne sans oublier la défense des intérêts des Maliens sans transgresser les règles du droit international. Mme le Consul général est aux petits soins des délégations officielles au passage dans sa juridiction. «J’ai connu Mme Coulibaly lors de mes missions internationales à Bouaké dans le cadre du sport. J’ai vu en elle une femme d’une grande conscience professionnelle. Accueillante elle reste très rigoureuse dans le travail. Sincèrement, c’est une véritable battante », nous confie un journaliste.

Après plus de six ans a l’extérieur, elle signe son retour au pays. Elle est nommée, en janvier 2021, Préfet du Cercle de Koulikoro. En juillet 2024, elle quitte la Cité du Méguétan et traverse le fleuve pour Dioïla où elle est promue Directrice de Cabinet du Gouverneur pendant quelques mois avant de se voir confier les rênes de la région.
Mettre tout en œuvre pour être à la hauteur des attentes
Mme Coulibaly Mariam Coulibaly ne perd pas de vue la confiance placée en elle par les plus hautes autorités du Mali. «La confiance placée en moi par les plus hautes autorités pour diriger la région de Dioïla appelle de ma part un défi à relever la lourde responsabilité qui m’incombe désormais pour administrer au mieux des intérêts de l’Etat et des populations, la circonscription dont j’ai la charge», déclare-t-elle.
La cheffe de l’exécutif régional de Dioïla s’engage à «mettre tout en œuvre pour être à la hauteur des attentes». Pour une administration plus proche des populations, elle envisage de multiplier les échanges réguliers avec les élus, les légitimités traditionnelles, la société civile et les forces vives de la circonscription (jeunes, femmes, personnes âgées, personnes vivant avec un handicap) sur les grandes questions d’intérêt national et où régional.
Elle compte bien «veiller à ce que les services techniques de sa région communiquent périodiquement avec leurs publics-cibles pour un meilleur partage des objectifs à eux assignés ».
À l’occasion de la célébration du 8 Mars, la Gouverneure de la région de Dioïla adresse à ses sœurs «un message de courage et d’abnégation dans la participation à la construction nationale comme elles le font déjà si bien dans nos villes et campagnes ».

Chiaka Doumbia

mali24