Guerre Iran-Israël : Pas de leurre, les Etats Unis d’Amérique demeurent seul maitre du jeu !
Se remémorant les grandes pages de l’histoire des rapports de force entre super puissances post deuxième guerre mondiale, pouvons-nous nier que les faits restent têtus en cette 25ème année du 21ème siècle. Le présent conflit Iran-Israël résonne comme la réalité intemporelle d’un insolite ordre établi au grand dam de la justice et du bon sens. En effet, la guerre entre le régime sioniste Israélien et l’Iran du guide suprême Ayatollah Ali Khamenei tient en haleine le monde entier. Si les commentaires et analyses fluctuent selon les tendances divergentes d’un monde devenu multipolaire, la réalité est que les grands conflits, depuis 1945, se concluent toujours par le même constat. A ce niveau, il est de notoriété publique que depuis la division du monde en deux blocs résultant d’une bipolarisation aboutissant à la guerre froide en 1947, les Etats Unis d’Amérique et ses alliés mènent la danse dans l’arène des super-puissances. Si cette perception peut paraître fondée sur des appréciations subjectives et partiales, la vérité historique s’est encore réécrite avec le conflit Iran-Israël. À l’issue des affrontements auxquels il donne lieu, on ne peut que reconnaître, en toute objectivité, la maîtrise insolente de l’administration Donald Trump qui joua le pyromane-pompier dans une étonnante impuissance de ses rivaux. Toute chose qui fait ressortir le mauvais cliché d’une résistance fantoche de la Russie de Poutine et de ses alliés face aux desseins dictatoriaux et machiavéliques de la Maison Blanche. Par ailleurs, l’échec de la dénazification du régime Ukrainien, annoncée par le Kremlin, la chute du régime Bachar Al Assad en Syrie, les déboires du HAMAS dans la bande de Gaza, le désaveu grandissant du groupe Wagner sur le continent africain, les bombardements américains en Iran sans ripostes conséquentes sont autant indices révélateurs de la perte d’influence de l’Etat russe dans le monde. Cette situation conforte à bien des égards l’Etat américain, qui se gargarise dans la conduite de son sempiternelle politique d’affaiblissement de ses rivaux par des manigances et machinations qui scandalisent plus d’un.
Somme toute, peut-on affirmer la justesse de l’assertion de Machiavel selon laquelle «on commence une guerre quand on veut mais on la termine toujours comme on peut», quand on sait que les Etats Unis d’Amérique sont instigateurs d’un grand nombre de guerres tout en télécommandant à sa convenance leurs épilogues.
Seydou Diakité
le Témoin
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