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Les « APREM de l’OGM » : les conseils de Mme Rose Bouzaid

L’Observatoire du Genre au Mali (OGM) présidée Mme Oumou Sall Seck a organisé son cadre d’échanges « Les APREM de l’OGM », ce samedi 04 octobre 2025 à l’Immeuble Babemba. Mme Rose Bouzaid, femme leader, experte en genre et présidente de l’Association La Vie en Rose était l’invité d’honneur. Conférencière principale, elle a évoqué le parcours du genre au Mali ainsi que les défis et perspectives.

En présence des anciennes Ministres de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille Mme Maiga Sina Damba et Mme Oumou Bah, la philanthrope Rose Bouzaid a énoncé l’élaboration de la politique Nationale Genre au Mali et la loi 052 du 18 décembre 2015 qui donne la chance aux femmes ainsi qu’aux hommes d’avoir des postes de responsabilités.

Selon la Présidente de l’Association La Vie en Rose, «le leadership est plus que jamais crucial, les anciennes Ministres présentes, l’actuel Ministre de l’entrepreneuriat de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, la comédienne Alima Togola parmi tant d’autres femmes sont de très bels exemples pour les femmes ». « Elles se battent constamment pour permettre aux femmes de s’épanouir, à jouer pleinement leur rôle, bénéficier des prises en charge judiciaires etc.

Des structures existent aujourd’hui pour la femme, entre autres : les maisons de la femme, le Centre Aoua Keita, le Fonds d’Appui pour l’autonomisation de la femme et de l’enfant (Fafe), le Programme National pour l’abandon des violences basées sur le genre, one stop center», a-t-elle affirmé.

A travers les échanges, des témoignages ont captivé l’attention du public. Mme Maiga Hawa Touré a parlé de son combat pour la lutte contre l’excision dont beaucoup de femmes continuent de souffrir le martyr.

Quant à Mme Mouna Pano, née de père métis italien et de mère malienne, elle a partagé avec émotions les discriminations subies à son jeune âge. « Beaucoup de personnes m’ont donné l’appellation (panneau solaire) lié au fait que je ne suis pas malienne, or je suis née au Mali et j’ai grandi ici. J’ai comme l’impression de n’avoir pas de défenseur ou oubliée par la société. », a-t-elle déploré.

Pour remédier aux violences basées sur le genre, l’experte en genre a proposé des solutions : « La mise en place des programmes de mentorat, d’autonomisation, l’investissement dans le programme de réinsertion professionnel des jeunes, la sensibilisation de la société, des papas et frères par rapport aux droits et devoirs, l’invitation des femmes pour se mettre en association, se donner la main et faire carrière dans la politique », a-t-elle envisagé.

La présidente du Conseil d’administration de l’Observatoire du Genre au Mali, Mme Oumou Sall Seck émue par l’intérêt du public sur le thème a donné rendez-vous au mois de Novembre pour débattre d’autres thèmes encore plus percutants.

Kada Tandina

Mali24.info

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