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SOMAGEP-SA : Le personnel féminin renforce ses capacités en leadership

La SOMAGEP-SA a lancé, le samedi 15 novembre 2025 dans ses locaux, un atelier de renforcement des capacités dédié au personnel féminin.

Placée sous la présidence de la Directrice Générale, Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré, cette initiative s’inscrit pleinement dans la stratégie de la Direction Générale en matière d’égalité professionnelle et de valorisation du capital humain. Co-organisé par l’Amicale des Femmes de la SOMAGEP-SA (AFSO) et le Comité Local Genre de l’AAEA (CLG), avec le soutien de WATERWORX, le programme s’étendra du 15 novembre au 15 décembre 2025. Dans son allocution d’ouverture, la Directrice Générale a rappelé l’importance de cette démarche : «Cet atelier s’inscrit en droite ligne de la vision stratégique de la Direction Générale : renforcer la qualité de nos services, développer nos ressources humaines et promouvoir l’égalité des chances. » Elle a également souligné que cette action renforce la place des femmes dans l’entreprise, en cohérence avec la Politique QSE et la création récente du Comité Genre (Décision N°2024-039 DG/DRH). Pour la Présidente de l’AFSO, Mme Kanté Aminata Sonoko, ce programme est un levier essentiel d’évolution professionnelle et personnelle : « L’AFSO souhaite offrir aux femmes des opportunités pour renforcer leurs compétences, améliorer leurs performances et gagner en confiance. » Elle a rappelé que l’épanouissement du potentiel féminin passe souvent par la levée de freins psychologiques tels que la peur du jugement ou le syndrome de l’imposteur. La formation permettra aux participantes d’acquérir de nouvelles compétences techniques et comportementales tout en intégrant les notions de Genre et d’égalité des chances. Les modules couvrent notamment :

  • Leadership et développement personnel
  • Concept Genre et intégration dans les pratiques professionnelles
  • Gestion du stress et des conflits
  • Prise de parole en public
  • Accueil et orientation des clients

Ce programme intensif d’un mois illustre la volonté de la SOMAGEP-SA de faire des femmes des actrices clés de sa performance et de son développement.

Source : Somagep

Comment le Mali peut-il sortir des crises ?

A cette épineuse question qui concerne autant qu’elle interpelle chaque citoyen malien, nous avons choisi de faire croiser les regards de deux cadres du pays. Le premier est Alpha Macky Tall, citoyen malien engagé, analyste des dynamiques géopolitiques et sociales du Mali. À travers son initiative ‘’Le Phénix’’, il milite pour une renaissance morale, souveraine et fraternelle du Mali. Le second est Modibo Fofana, est un journaliste qui a le souci de la professionnalisation du métier d’informer est connu.

 

Alpha Macky Tall, analyste : « COMPRENDRE NE SUFFIT PAS, IL FAUT AGIR …

Le Mali traverse une crise profonde. Beaucoup se demandent : comment notre pays peut-il renaître, se reconstruire…? Ce texte est une réponse citoyenne pleine d’espérance. Il propose des pistes pour reconstruire notre nation, à partir de la confiance, du travail, de la justice, de la foi, des valeurs et de la conscience citoyenne.

  1. Retisser la confiance et refonder la gouvernance

La renaissance du Mali ne saurait reposer sur des illusions. La confiance entre le peuple et ses dirigeants, aujourd’hui fragile, doit être restaurée par la transparence, la justice et le respect du bien commun. La gouvernance doit redevenir un service rendu à la nation, et non un privilège personnel.

Il est essentiel de permettre à nos communes, cercles et régions de décider selon leurs réalités. Le Rwanda, après le génocide, a rebâti son unité en partant de la base, des villages et des citoyens. Le Mali peut suivre ce chemin et reconstruire à partir de ses communautés et de ses familles.

  1. Travailler, produire et transformer pour notre souveraineté

Aucune souveraineté réelle n’est possible sans indépendance économique. Les nations qui se sont relevées l’ont fait par le travail et la production locale. L’Éthiopie, après la famine et les guerres, a investi massivement dans l’agriculture et l’énergie nationale.

Modibo Keïta disait : «L’indépendance ne se mendie pas, elle se conquiert par le travail. »

Les Maliens doivent produire pour nourrir, transformer pour valoriser et consommer pour grandir. Soutenons les coopératives, les artisans et les jeunes entrepreneurs : ce sont eux les bâtisseurs silencieux de notre souveraineté.

La paix ne se résume pas à l’absence de guerre. Elle repose sur la justice, l’équité et la confiance retrouvée.

Notre armée doit être forte et disciplinée, mais la paix viendra aussi de la présence effective de l’État : réouvrir écoles et centres de santé, rétablir une justice équitable, construire des routes et reconnecter les communautés. La Sierra Leone et le Liberia ont retrouvé la stabilité après des conflits en plaçant la réconciliation et la justice au cœur de leur reconstruction.

  1. Puiser dans nos valeurs pour guérir l’âme et la foi du Mali

Notre crise est aussi morale et spirituelle. Nous avons perdu des repères précieux, transmis par nos ancêtres : ‘’maaya, so don, ji don ani yeredon !’’

L’islam malien, jadis tolérant et humaniste, doit redevenir une lumière là où la haine divise. Le Mali peut, à l’instar du Sénégal, faire de la culture et du dialogue interreligieux un vecteur d’unité nationale.

  1. Éveiller la conscience citoyenne et rallumer la flamme patriotique

La renaissance du Mali ne viendra pas d’en haut, mais de chacun de nous. Chaque Malienne et chaque Malien, au pays ou dans la diaspora, a un rôle à jouer. John F. Kennedy disait : « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais ce que tu peux faire pour ton pays. » Nos jeunes doivent apprendre à aimer et servir leur patrie, et la diaspora doit être un pilier du renouveau par ses idées, ses compétences et ses investissements.

En conclusion, la situation du Mali est complexe, mais elle n’est pas désespérée. De toutes les douleurs que traverse une nation peut naître une lumière nouvelle, si elle sait unir ses forces et sa foi.

Nous devons douter de tout sauf de notre capacité à renaître. Reconstruire le Mali, c’est réapprendre à croire en nous-mêmes. C’est transformer la douleur en énergie, la colère en courage et la peur en espérance. Aimé Césaire disait que « La nuit n’est jamais totale : il y a toujours, au bout du chemin, une lumière qui veille. »

Le Mali a connu les empires, les résistances, les chutes et les renaissances. Et chaque fois, il s’est relevé. Tant que notre âme et notre foi en ce pays brûleront dans nos cœurs, le Mali ne mourra jamais. Il renaîtra. Encore et encore.

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