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Focus : Terrorisme médiatique

Depuis plusieurs années, le Mali fait face à une guerre asymétrique menée par des groupes armés terroristes, soutenus par des puissances étrangères aux intérêts inavoués.

Mais à cette guerre sur le terrain s’ajoute une autre, plus insidieuse, plus perverse : celle de l’image, des récits, et des narratifs. C’est le terrorisme médiatique. Et cette guerre-là, elle se joue dans les studios et les salles de rédaction d’organes de presses français qui enchainent des éditoriaux biaisés, et des reportages orientés sur le Mali. La récente crise du carburant, bien que réelle et complexe, a été le prétexte d’une offensive médiatique d’une rare violence contre notre pays et les autorités de la transition. Des chaînes françaises, connues pour leur hostilité constante envers nos autorités, ont sauté sur l’occasion pour dépeindre un Mali à genoux, un État failli, un peuple abandonné. Aucun effort d’analyse, aucune contextualisation, aucun respect pour la vérité. Juste une volonté manifeste de nuire, de salir, de discréditer.

Ce n’est pas nouveau. Depuis que le Mali a décidé de reprendre son destin en main, de rompre avec les tutelles extérieures et de refonder sa souveraineté, une partie de la presse française s’est muée en bras armé d’une diplomatie revancharde. Les mots sont choisis pour blesser, les images sélectionnées pour choquer, les analyses calibrées pour semer le doute.

Mais cette stratégie est un échec. Car le peuple malien n’est pas dupe. Il a compris que derrière les micros et les caméras se cachent souvent des agendas politiques. Il a compris que l’indignation sélective de certains éditorialistes français exprime en réalité la nostalgie d’un ordre ancien que le Mali a décidé de rejeter.

Ce terrorisme médiatique ne vise pas seulement les autorités. Il vise l’âme même du Mali. Il cherche à briser la confiance du peuple dans ses institutions, à semer la division, à affaiblir la cohésion nationale. Mais c’est mal connaître la résilience malienne. Car plus les attaques s’intensifient, plus la conscience nationale se solidifie.

Il est temps de dénoncer cette guerre de l’ombre qui se cache derrière les apparences du journalisme. Il est temps de construire nos propres canaux d’information et de renforcer notre souveraineté médiatique. Le Mali a choisi de se tenir debout. Il continuera à avancer, malgré les campagnes de dénigrement, malgré les manipulations.

C H Sylla

L’Aube

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