Primature : Retour de Choguel ? Confirmation de l’intérimaire ? Nomination d’un nouveau Premier ministre ? Le cœur du colonel Assimi Goïta balance
Trois (03) mois après la nomination d’un Premier ministre par intérim, les yeux se tournent désormais vers le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, pour le retour du titulaire du poste, la confirmation de l’intérimaire ou la nomination d’un nouveau chef de gouvernement. Entre ces trois (03) options, le cœur du chef de l’État balance. Mais ce qui est sûr, le choix se fera un jour pour le bonheur du Mali. À quand la nomination d’un nouveau Premier ministre ?
Malgré l’urgence et l’hostilité politique internationale contre le Mali depuis l’adoption par les dirigeants de la transition de trois (03) principes majeurs qui guident désormais la gouvernance de notre pays, à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques des partenaires opérés par le Mali et le respect des décisions prises dans l’intérêt du peuple malien, le Mali a aucun intérêt à ne pas nommer un Premier ministre. Dans la mesure où, le pays ne sent pas la touche du Premier ministre par intérim, nommé, le 21 août dernier, pour donner vie aux différents segments de la société malienne. Trois mois après, l’habit semble être ample pour le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement.
Certes, un Premier ministre par intérim n’a pas les coudées franches comme un Premier ministre de plein pouvoir, mais la nouvelle voie tracée par le Mali exigeait du colonel Abdoulaye Maïga d’aller au charbon pour remettre le Mali au travail, unique issue pour amorcer le développement économique, industriel, social et culturel de notre pays. Malheureusement, par manque d’initiatives salutaires pour faire face aux multiples défis auxquels le pays est confronté depuis des années, afin de sortir définitivement de l’impasse née de la gestion inique des vrais faux démocrates, les populations croupissent sous le poids de la cherté des produits de première nécessité. Et cela, malgré le soutien populaire accordé aux autorités de la transition qui sont considérées à tort ou à raison par bon nombre de nos compatriotes comme des balayeurs de la souillure démocratique des acteurs du 26 mars 1991.
Conscient de la situation socio politico-économique du Mali et de la menace internationale entretenue par des traites maliens et des ennemis de notre pays, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, selon nos sources, souhaiterait mettre en place un gouvernement de combat dont la composition sera en rupture totale avec les précédents. Mais il semblerait que son cœur balance entre trois (03) options. À savoir, le retour du titulaire de Choguel Kokalla Maïga, la confirmation de Abdoulaye Maïga qui assure l’intérim, depuis le 21 août 2022, ou la nomination d’un nouveau Premier ministre.
Selon nos sources, ce choix cornélien du colonel Goïta retarderait la mise en place d’un nouveau gouvernement. Mais ce qui est sûr et certain, le choix se portera un jour sur une femme ou un homme pour le bonheur du peuple malien qui se bat seul contre tous pour s’émanciper de la tutelle des criminels organisés en sociétés secrètes et multinationales pour s’accaparer de nos ressources naturelles avec la complicité des traites maliens. Qui sont prêts à pactiser avec le diable pour leurs propres intérêts égoïstes, haïssables et nauséabonds.
Yoro SOW
l’inter de Bamako