Pénurie de carte d’identité nationale : Le ministère dénonce une rétention pour surenchérir
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De nos jours, avoir une Carte d’Identité nationale sur une grande partie du territoire national relève d’un véritable parcours du combattant. En cause, le prix exorbitant accentué par une forte pénurie qui serait due à une rétention de la part de certaines unités de délivrance. Un pot aux roses dévoilé par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile qui promet des sanctions à la hauteur de la faute.
Depuis un bon moment, les citoyens manifestent leur ras-le-bol face à une pénurie insoutenable de Carte d’Identité nationale. Une absence de cette pièce d’identité qui a déjà causé des dommages à beaucoup de personnes souhaitant renouveler la leur ou en avoir pour des besoins d’identification. Après un long silence radio, le gouvernement s’est enfin montré réceptif aux cris de détresse de la population.
Dans un communiqué publié le mardi 1er novembre, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile croit savoir là où le bât blesse. En effet, celui dénonce une mauvaise foi dans la chaîne de délivrance imputable à la Police nationale, la Gendarmerie ou encore à l’Administration territoriale (Préfets et Sous-préfets).
Sans indexer le coupable, le Secrétaire général du ministère a révélé qu’il a été donné « de constater que certaines unités font la rétention sur la carte d’identité créant ainsi une pénurie et la surenchère sur le prix de cession de cette pièce ». « Il ne saurait être toléré que cette carte soit cédée à un prix excédant ce montant », a prévenu Oumar Sogoba mettant en garde tout agent qui se rendrait coupable de telle pratique « s’exposerait à des sanctions très graves ». Aux dires du Secrétaire général du ministère en question, le prix de la Carte d’Identité nationale est de 1 700 F CFA dont 1000 F pour la carte, un timbre de 500 F et un timbre de 200 F.
Face à la surenchère occasionnée par la rétention, le ministère a invité la population à dénoncer devant les autorités compétentes les auteurs de ces cas de spéculation autour de ce précieux document.
- Cissouma
MALITRIBUNE