FAO : atelier de renforcement des capacités des femmes transformatrices de produits halieutiques francophone sur la pisciculture hors sol intégrée au maraichage.
Hôtel COLIBRIS de Magnambougou, sous la présidence de M. Abdoulaye KONTAO, président du PANEPAM (pêcheurs du Mali), abrite du 20 au 23 Décembre, un atelier d’échange et de partage entre les experts et les femmes transformatrices de produits halieutiques francophones de la zone CSRP sur la pisciculture hors sol intégrée au maraichage, financé par le Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Le présent atelier enregistre la présence des femmes leaders venues de la Mauritanie, de la Guinée Conakry, du Sénégal et celles du Mali.
Pour le Directeur National de la Pêche, M. Nouhoum BERTE, l’objectif du présent atelier va contribuer à la mise en valeur de l’aquaculture artisanale, dans un contexte de la répartition des ressources halieutiques et l’autonomisation des femmes transformatrices.
La pêche continentale pourvoyeuse d’emploi, constitue un vecteur stratégique national dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire au Mali. Elle est la 3 ème activité économique du monde rurale après l’agriculture et l’élevage et contribue à 3,9% du PIB national, avec la production moyenne de poisson de 116 000 tonnes par an, à l’en croire, le Directeur National de la pêche. D’ajouter que le poisson participe dans l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La production de poisson de pisciculture au Mali connait une progression annuelle moyenne de l’ordre de 1000 tonnes, selon les données statistique de la direction nationale de la pêche, d’où la production a passé de 2000 tonnes en 2015 à 8000 tonnes en 2022 ….
Ce programme vise une exploitation durable des immenses potentialités de notre pays à la matière, notamment à travers l’aménagement et l’empoissonnement des mares pour le développement de la pisciculture communautaire, a-t-il poursuivis.
Cette Sud-Sud de Bamako, se veut un creuset d’échange d’expérience qui contribuera à une meilleure connaissance des communautés de pêche artisanale, à la mise en valeur de la pêche et de l’aquaculture artisanale, en rendant plus visible leur rôle et contribution à des systèmes alimentaires résiliant, à la faveur de l’année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanale, a-t-il rajouté.
En exhortant les participants à plus d’engagement pour la formation, il exprime sa reconnaissance et son remerciement pour le bureau régional de la FAO au Mali, pour l’attention toute particulière qu’ils ont accordé à la préparation de cette formation à Bamako, marquée par une participation remarquable des femmes de la sous-région.
En prenant la parole, Moussa M’BEGUE, secrétaire exécutif de l’ADEPA du SENEGAL, exprime ses condoléances autant bien que ses prédécesseurs à Mme Sirébara Fatim DIALLO, une femme malienne battante, ex vice-présidente de la FENAFER, promotrice de cette initiative au Mali et dans la sous-région.
Le secteur de l’aquaculture en général, et la pêche artisanale en particulier, contribuent de façon significative à l’alimentation des populations, à la création d’emploi et de richesse… le nombre d’emploi direct ou indirect que génère le secteur de l’aquaculture et la pêche artisanale est estimé entre 5 et 6 million de personnes, selon M. M’BEGUE.
Cette rencontre permettra à une meilleure reconnaissance des communautés de la pêche artisanale, la mise en valeur de pêche et l’aquaculture artisanale en rendant plus visible le code vison à des supers aliments résiliant et la lutte contre la pauvreté. Il n’a pas manqué l’occasion de remercier le bureau régional de la FAO au Mali pour le financement du présent atelier, en souhaitant que cet atelier puisse permettre d’installer chez les femmes leaders transformatrices de produits halieutiques des compétences nouvelles en matière de pisciculture artisanale hors sol intégré et d’aboutir à une capitalisation des résultats de la formation en vue de les partager le plus largement à travers des moyens appropriés.
Mahamadou CISE, chargé de la communication, représentant le Directeur du bureau de la FAO à Bamako, a salué l’initiative qui rentre dans le cadre de la promotion de renforcement de capacités. Pour la lutte contre la pauvreté dans le milieu urbain, et rural, il rassure les organisateurs de l’atelier, l’accompagnement de la FAO pour l’atteinte des objectifs de développement durable à long terme.

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