Grève du secteur de la santé : Paralysie des hopitaux à éviter

Dans une correspondance  en date du mardi 24 janvier 2023 adressée au Ministre du Travail  de la Fonction Publique, et du Dialogue Social, Mme Aoua Paul DIALLO et signée par pr Loseni Bengaly  et le pr Mahamadou Diallo, les comités syndicaux du  Syndicat National  de la Santé de l’Action  Sociale et de la Promotion de la Famille projettent  une série de grèves dont la première phase de  72heures est prévue  du Mercredi 8  au vendredi 10 Février 2023.  S’il y a pas eu un terrain d’entente entre les autorités de la santé et sociale et les grevistes, les hopitaux du Mali risquent d’être paralysés  d’où l’inquietude et l’engoisse des patients et leurs parents.

Les syndicats brandisent la menace en annoncant l’ultimatum que si les revendications ne sont pas satisfaites pendant la période du Lundi 13 au Jeudi 16 Février, la phase  de grève illimitée sera entamée. Ses revendications sont entre autres : Le payement intégral des arriérés d’émoluments, uniformisation les montants  des dits émoluments selon le grade  et conformément aux directives  initiales  des modes de calculs, Associer tous les acteurs  dans la révision de la convention hospitalo-universitaire., rembourser intégralement les primes des fonctions speciales prelevées illegalement sur le salaire des agents bi –appartenant. Pour ne citer que ces points.  A cet effet, l’annonce de ces grèves est mal accueillie dans l’opinion malienne  au regard  de la  transition , une période très sensible ou le front social doit être refroidit au sens de la responsabilité. Et surtout la grève dans le secteur de la santé cause des dommages irréparables car c’est la vie des patients qui serait en danger.   Les maliens se souviennent encore de 05 jours de la grève en 2016 sous le regime d’Ibrahim Boubacar Keita qui ont conduit beaucoup de patients à la morgue faute de prise en charge urgente.

C’est pouquoi, le ministre de la santé doit prendre cette menace  des syndicats du secteur de la santé au serieux afin de trouver un terrain d’entente au grand bonheur des patients et leurs parents.

Mohamed Kanouté

Mali24

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