Violences faites aux femmes et filles : Une marche silencieuse à eu lieu ce vendredi 3 juin 2022
Les violences faites aux femmes et aux filles restent un fléau, un fait de société cruel et inacceptable.
Pour se faire enttendre et dénoncer ce fléau les femmes membres des organisations de la société civile toutes tendances confondues habillées en blanc écharpe rose au coud, foulards noirs sur la tête, pancartes en mains ont battu le 3 juin 2022 le pavé sous un soleil de plomb.
Cette marche pacifique et silencieuse qui a pris le départ au monument de la paix jusqu’à la primature avait pour objectifs :
De dénoncer les violences faites aux femmes et aux filles d’une part et d’autres part implorer la société, les décideurs, à tous les niveaux afin qu’ensemble nous puissions développer des stratégies et outils pour y faire face.
Dans une déclaration rendue publique devant un parterre de journalistes et remis aux autorités de la transition , les femmes membres des organisations de la société civile toutes tendances confondues déterminées à jouer pleinement leur rôle dans le processus de refondation du Malikura en cours lancent un cris de cœur, de désarroi, et d’amertume aux autorités de la transition, aux autorités coutumières, et à toute la société civile malienne que face aux nombreux cas d’assassinats il est temps que l’Etat soit aujourd’hui regardant face à cette situation, et surtout sensible aux cris de cœur, d’alarmes et de détresses des femmes et filles victimes de violences de la part de leurs conjoints ,proches, parents ou malfrats.
Selon toujours cette déclaration au mois d’avril 2022 quatre cas d’assassinats de femmes ont été recensés et pendant longtemps et très longtemps la société a été sourde aux cris d’alarme, aveugle aux souffrances et muette face aux violences faites aux femmes et aux filles.
Enfin, les femmes membres des organisations de la société civile toutes tendances confondues sollicitent une législation qui incrimine les auteurs et complices des violences faites aux femmes et aux enfants pour qu’il soient traduits devant les juridictions compétente .
Mohamed Kanouté
Source : Mali24