Ismaël Sacko du PSDA à propos de l’appel à dissoudre ce parti : «Nous n’avons jamais transgressé les lois, nous restons débout et engagés…»

Suite à une sollicitation signée par un Collectif pour la défense des militaires (CDM) pour la « dissolution du parti social démocrate africain (PSDA), le président de cette formation politique, Ismaël Sacko a réagi en réaffirmant son engagement à défendre la démocratie.

Le président du PSDA, Ismaël Sacko rappelle avoir appris à travers les réseaux sociaux, la diffusion des documents rédigés par le Collectif pour la défense des militaires, adressée au ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale pour dissoudre le parti PSDA. Il s’agit, explique-t-il d’une structure associative, qui n’a pas vocation à porter ce type de message. « Pour l’instant, nous attendons la réaction des autorités de la transition, dont le ministre de l’Etat. Pour rappel, le parti PSDA est un parti avant-gardiste, un parti qui a décidé de travailler pour la stabilité et l’intérêt du peuple malien et à ce titre, nous avons été une force de proposition dans la plupart des regroupements politiques dans le quel nous sommes. Nous avons pris l’initiative d’écrire et de proposer sur les réseaux sociaux nos options pour sortir le Mali de cette crise. Nous n’avons malheureusement pas été entendus, tant dans le regroupement des partis politiques tant au sein du PSDA ».

Et Ismaël Sacko de relever : « Alors, il nous restait l’option de toucher les failles, de mettre en évidence les incohérences, de mettre à nu la mal gouvernance de notre pays pour que les Maliens comprennent ce qui se passe et décident de prendre à bras le corps leur destin et qu’à travers ce que nous dénoncions. Que les autorités de la transition rectifient le tir et se mettent réellement au service du pays et des Maliens. Malheureusement nous n’avons pas été entendu et pour rappel, de 2017 à 2020 sous le régime d’IBK, que j’ai servi en tant que conseiller avec loyauté et sincérité, pour le Mali et les Maliens et nous n’avons jamais cessé d’attirer l’attention des autorités d’alors, chaque fois que quelque chose n’allait pas, nous l’avons dit par écrit adressé au président Ibrahim Boubacar Keïta et nous l’avons souvent écrit sur les réseaux sociaux et nous sommes intervenus à travers certains médias ».

Pour M. Sacko, le PSDA est « un parti constant, un parti cohérent et nous restons débout, engagés pour la vérité et pour sauver notre pays, telle est notre vocation. Et nous sommes restés en phase avec la charte des partis politiques et en phase avec la constitution de 1992. Nous n’avons jamais transgressé les lois, nous sommes respectueux des lois de notre pays. La charte des partis me donne la possibilité de dénoncer, de faire des critiques constructives d’être une force de proposition et créer les conditions d’une alternative politique et démocratique. Et nous sommes pour l’Etat de droit, nous sommes pour le respect de toutes les libertés dont la liberté d’opinion, de manifestation et nous n’avons fait qu’user de notre droit ni plus ni moins. Toujours est-il qu’après la réaction des autorités, nous sortirons avec preuve et nous userons de tous les moyens légaux juridiques pour faire respecter le droit dans notre pays ». A. Gnissama

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