SIRIMAN SACKO, SECRETAIRE GENERAL DU CNSC : « le document final de Constitution est à l’état acceptable »

A la faveur d’une conférence de presse animée ce lundi à son siège, le conseil national de la société civile s’est prononcé sur le document final de Constitution. Occasion aussi pour l’organisation de donner son oui favorable au référendum qui pointe à l’horizon. La police des débats était dirigée par M. Siriman Sacko, secrétaire général du Conseil national de la société civile.  

Tout d’abord, le secrétaire général du conseil national de la société civile s’est réjoui d’avoir participé au même titre que trois autres membres de l’organisation à la commission de finalisation du projet de constitution. Participation qui leur a permis de mettre sur la table, 21 préoccupation de la société civile dont 19 prises en compte dans le document final. « La finalisation du document a été un travail méthodique qui permis de faire un inventaire de toutes les préoccupations. Cela, pour éviter les frustrations », a-t-il souligné. 

A l’en croire, les deux préoccupations non prises en compte sont la publication de la déclaration des biens dans le journal officiel et la non possibilité d’avoir l’amnistie par rapport aux coups d’état. « On nous a fait comprendre que sans amnistie, il serait difficile d’avoir la cohésion. Quant à la déclaration des biens, l’assurance nous a été donnée parce que les structures de contrôle ont accès aux dossiers en cas de besoin. Mais on a pris acte sans pour autant être d’accord », martèle-t-il. 

Dans son intervention, le Ségal a fait comprendre qu’il y’a eu plusieurs avancées dans ledit document. Notamment, la reconnaissance du rôle de la société civile comme élément de veille citoyenne. « L’article 40 nous réconforte dans notre mission. Ça nous légalise », se réjoui-t-il. 

A ces avancées, le secrétaire général a jouté la clarification de la notion de trahison du président ; le rajout du volet environnement au conseil économique, social et culturel ; la suppression de la Haute cour de justice et la déclaration des biens du président et les membres du gouvernement. Sans oublier la fin de la transhumance politique et la création de la Cour des comptes, qui est une exigence de l’UEMOA, entre autres. 

Même si le débats ont été houleux autour de certaines préoccupations comme la laïcité et les langues, il trouve que le document à l’état acceptable. « Aucune œuvre humaine n’est parfaite », soutient M. Sacko, avant d’évoquer la nécessité d’une grande vulgarisation dudit document en vue d’un referendum à hauteur de souhait. Et de conclure en levant toute équivoque quant à leur participation au processus de vulgarisation à travers la sensibilisation des membres. 

Coulibaly A

Source Mali24.Infos

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