Faits divers, Babouyabougou : Des braqueurs qualifies aux arrêts

Ils appartenaient à un groupe de jeunes spécialisés au braquage des mototaxis. Ils sont finalament tombés sur la mauvaise proie M.M alias « Walashi » et A.D sont des braqueurs invétérés qui viennent de tomber entre les mains des hommes du commissaire divisionnaire, Amadou I Balobo Maïga, en charge du commissariat de police de Quinzambougou.

Les deux malfrats concernés sont tous dans la vingtaine. En dépit de leur jeunesse, ils ont décidé de se spéialiser dans le braquage et le vol à main armée. Les deux bandits avaient un fort penchant pour les engins à deux roues. Ils sont prêts à tout pour obtenir ce dont ils ont besoin.

C’est ce qui explique, selon nos sources, qu’ils ont pendant un bon moment coupé le sommeil aux habitants d’un des secteurs du quazrtier suscité et ses environs. Ils ont finalemnt été coincés et pris par les limmiers. Les agissements de ce duo ne sont plus qu’un mauvais souvenir pour les habitants pour la simple raison qu’ils dorment désormais derrière les barreaux, le temps de comparaître devant un juge pour être fixés sur leur sort.

Une destination excentrée

Selon nos sources, contarirement à nombre de malfrats de leur acabit, chacun des bandits avait un métier bien connu dans la vie. Le premier est un maçon, alors que le second est peintre de son état. Qu’à cela ne tienne, ils ont décidé d’opter pour le gain facile. Pour ce faire, ils ont chiosi de ciblerr les mototaxis nombreuses dans la capitale et ses environs. Ainsi, « Walashi » et son compère AD ont une technique bien huilée pour apâter et attaquer leurs proies.

Dans la pratique, lorsqu’ils sont dans le besoin, ils sarrêtent au bord de la route et font semblant de jouer au client. Ils sollicitent les services d’un motocycliste et lui indiquent un endroit excentré pour destination. Une fois que le conducteur de l’engin accepte de les prendre, ils n’hésitent pas à sévir en cours de route pour le déposséder de son engin. Cette façon de faire était telle qu’ils ont longtemps troublé la quiétude de ces propriétaires d’engins jusqu’à très récemment, où une de leurs opérations qui semblait bien réussie à finalement sonné le glas pour eux.

Erreur à ne pas commettre

Nos sources ont expliqué que quelques jours avant d’être pris par les limiers, le duo s’en était pris à un étudiant, conducteur de mototaxi à ses heures libres, en le dépossédant de son engin à Bougouba, en Commune II. Mais très vite, ils ont été localisés par le système GPS intégré à l’engin. C’était le 20 mai dernier, aux environs de 22 h. Ce jour-là, comme ils en ont l’habitude, un des malfrats a solicité les services de l’étudiant conducteur de mototaxi et lui a demandé de le déposer à Bougouba. Les deux ont rapidement discuté du prix à payer et le client du jour a pris place sur le siège passager de la moto.

Ils ont pris la route et ont roulé sur quelques dizaines de mètres. Arrivé à un endroit où le malfrat avait son acolyte caché quelque part, il a sans hésiter agressé l’étudiant chauffeur de mototaxi. Ausstôt son acolyte accompagné d’autres inconnus, tous armés, se sont rués sur le conducteur d’engin à deux roues. Ce dernier a tenté de résister pour s’échapper des mains de ces bandits. C’était l’erreur à ne pas commettre.

Le jeune homme a reçu un coup violent qui l’a obligé à leur laisser son bien roulant. Les bandits ont ensuite disparu dans la nature. La victime qui n’avait que ses yeux pour pleurer s’est directement rendu au commissariat de police, où il a déposé une palinte contre ses agresseurs.

Une enquête est ouverte par les policiers de la Brigade de recherches à la suite de laquelle les deux malfrats ont été coincés grâce au système GPS intégré à l’engin. Ils seront retrouvés à Babouyabougou dans leur grin avec la moto volée.

C’est ainsi que les deux ont été interpellés et conduits manu militari au commissariat. Leurs complices avaient pris la fuite. Interrogés, ils ont tenté de nier les faits avant de se rendre à l’évidence. Cela ne pouvait être autrement, car ils venaient dêtre pris avec leur butin en main. Les preuves étaient suffisantes pour les limiers qui n’ont pas perdu de temps à renvoyer leurs dossiers devant le juge pour agression, vol qualifié et détention illégale d’arme.

M.M dit ‘’Walashi’’ et A.D ont été placés sous mandat de dépôt après avoir été présentés au parquet du Tribunal de grande instance de la Commune II. Entre temps, l’étudiant victime est entré en possession de sa mototaxi.

Tiedié DOUMBIA

l’Essor

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