Cercle de Yelimane : Sit-in de Dagakane devant la préfecture

Après deux conférences de presse ici à Bamako, l’Association de Dagakane a décidé de passer à la vitesse supérieure. Cette semaine à Yélimané, lundi et mardi derniers, l’association a organisé un grand rassemblement au siège de Dagakané et un sit-in géant devant la préfecture pour demander le départ du préfet, le colonel Mady Kama Diawara.

L’Association Dagakane accuse leur préfet d’être à la base de plusieurs malentendus dans le cercle de Yélimané et l’incarcération de deux de leurs leaders à la maison centrale d’arrêt de Bamako. Il s’agit de Bakary Diambou et  Toumani Traoré. Depuis un bon moment l’Association demande la démission du préfet ici à Bamako. Et le lundi soir, les femmes de Dagakane ont assiégé la préfecture avant d’être dispersées par une forte pluie le même jour.

C’est à la suite de l’appel de la présidente nationale de l’Association de Dagakane, Bayedia Mody Doucouré résidant en France via un appel téléphonique, lors du rassemblement au siège de Dagakane, que les femmes  l’association venues des 12 communes de Yélimané ont décidé d’assiéger la préfecture pour la démission de Mady Kama Diawara. Elles étaient des centaines de femmes et de jeunes filles au siège du mouvement et devant la préfecture pour la démission du préfet. Elles ont été dispersées par une forte pluie devant la préfecture.

Elles sont décidées et elles appellent à la libération de Toumani et Bakary Diambou et aussi la démission de Mady Kaman. « Nous ne voulons plus du préfet. Il ne fait que diviser nos populations. Il ne rassemble point. Nous voulons qu’il démissionne », clamaient les femmes qui s’étaient réunies devant la préfecture. « Nous sommes décidées. Nous resterons ici jusqu’à son départ », ont- elle crié avant la forte pluie très poussiéreuse qui a mis fin au sit-in.

Les deux principaux responsables à savoir, président de Dagakane à Bamako et celui du cercle de Yélimané, respectivement Moussa Cissé et Sadio Niakaté, ont tous les réitéré leur revendication de la libération des deux leaders et la démission du préfet. A les en croire, des actions continueront dans la légalité et pacifiquement jusqu’à satisfaction de leur revendication. Ils en appellent aux autorités de porter un regard sur le cas de Yélimané.

Koureichy Cissé

Envoyé spécial à Yélimane (Kayes)

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