TABASKI 2022: Les moutons cherchent désespérément preneurs !
A la veille de cette fête de Tabaski ou la « fête des moutons », nous avons fait un tour au marché de bétail de Lafiabougou en Commune IV du District de Bamako pour voir l’état du commerce des moutons. Le constat est alarmant. Autant les vendeurs se plaignent de la rareté des acheteurs, de cette même manière ces derniers réprouvent la cherté des moutons.
La fête de Tabaski est une fête importante pour les Maliens. Au-delà de son aspect festif, ce jour se caractérise par l’immolation des moutons en guise de sacrifice, conformément à une recommandation du Sunna du Prophète Mahomet (PSL).
De ce fait, si d’habitude il y’a une situation de ruée vers des points de vente des moutons, depuis quelques années maintenant, à l’approche de cette fête on voit beaucoup de vendeurs de moutons se promener à travers les rues de la capitale en quête de clients.
Et cette année, au regard de la situation particulière dans laquelle le pays se trouve, on voit moins de vendeurs ambulants et moins d’affluence dans les marchés à bétail de la capitale, dont celui de Lafiabougou. Nous avons sillonné pour vous ce marché afin de mieux comprendre la situation.
Selon les dires d’Ousmane Bah, éleveur et vendeur de moutons au marché de bétails de Lafiabougou, cette année la situation semble compliquée puisqu’il n’y a pas de marché. A l’en croire, l’affluence au niveau de leur marché n’a pas encore atteint le niveau des autres années en la même période. Cela pour dire que cette année les clients se font rares chez eux.
« Je ne sais pas si cette situation est due à la situation générale du pays, nous quand même craignons le pire, parce que la plupart de nos animaux ont été achetés à l’intérieur du pays pour être revendus ici à l’occasion de la fête de Tabaski » a-t-il confié. Il a reconnu que les prix des moutons ont connu une hausse considérable et cette situation est due à la rareté des moutons à l’intérieur du pays. « Beaucoup d’éleveurs préfèrent aller vendre leurs animaux au lieu de venir les vendre ici parce que le marché n’est pas aussi fluide », a-t-il indiqué. On craint le pire, dit-il : « parce que chaque jour on doit nourrir ces animaux et on perd de l’argent si les clients ne viennent pas rapidement vers nous. La nourriture des animaux est chère à Bamako et tout le monde le sait », a-t-il déclaré.
A la veille de cette fête de Tabaski ou la « fête des moutons », nous avons fait un tour au marché de bétail de Lafiabougou en Commune IV du District de Bamako pour voir l’état du commerce des moutons. Le constat est alarmant. Autant les vendeurs se plaignent de la rareté des acheteurs, de cette même manière ces derniers réprouvent la cherté des moutons.
La fête de Tabaski est une fête importante pour les Maliens. Au-delà de son aspect festif, ce jour se caractérise par l’immolation des moutons en guise de sacrifice, conformément à une recommandation du Sunna du Prophète Mahomet (PSL).
De ce fait, si d’habitude il y’a une situation de ruée vers des points de vente des moutons, depuis quelques années maintenant, à l’approche de cette fête on voit beaucoup de vendeurs de moutons se promener à travers les rues de la capitale en quête de clients.
Et cette année, au regard de la situation particulière dans laquelle le pays se trouve, on voit moins de vendeurs ambulants et moins d’affluence dans les marchés à bétail de la capitale, dont celui de Lafiabougou. Nous avons sillonné pour vous ce marché afin de mieux comprendre la situation.
Selon les dires d’Ousmane Bah, éleveur et vendeur de moutons au marché de bétails de Lafiabougou, cette année la situation semble compliquée puisqu’il n’y a pas de marché. A l’en croire, l’affluence au niveau de leur marché n’a pas encore atteint le niveau des autres années en la même période. Cela pour dire que cette année les clients se font rares chez eux.
« Je ne sais pas si cette situation est due à la situation générale du pays, nous quand même craignons le pire, parce que la plupart de nos animaux ont été achetés à l’intérieur du pays pour être revendus ici à l’occasion de la fête de Tabaski » a-t-il confié. Il a reconnu que les prix des moutons ont connu une hausse considérable et cette situation est due à la rareté des moutons à l’intérieur du pays. « Beaucoup d’éleveurs préfèrent aller vendre leurs animaux au lieu de venir les vendre ici parce que le marché n’est pas aussi fluide », a-t-il indiqué. On craint le pire, dit-il : « parce que chaque jour on doit nourrir ces animaux et on perd de l’argent si les clients ne viennent pas rapidement vers nous. La nourriture des animaux est chère à Bamako et tout le monde le sait », a-t-il déclaré.
Pour Ali Gakou, vendeur de bétails à Lafiabougou, depuis un moment le prix des aliments bétail des animaux a augmenté. Et souvent, à ses dires, ils ont du mal à trouver de quoi donner à manger aux moutons. « Nous savons tous que les choses sont difficiles dans le pays. Et l’Etat sait que nous les éleveurs, endurons dans notre activité », a-t-il indiqué. A l’en croire, la fête de Tabaski 2022 restera dans l’histoire, puisque tout est cher dans le marché. Avant d’inviter l’Etat à mettre des politiques en place pour atténuer leur souffrance.
En attendant, les moutons ‘’au prix d’or’’ continuent de brouter de l’herbe, pendant que leurs vendeurs cherchent désespérément des preneurs.
Adama Tounkara
Source: Le Sursaut