Alliance des États du Sahel : les modalités de rupture avec la CEDEAO définies
En conclave extraordinaire deux jours durant, au Ghana, les ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont produit un plan d’urgence sur le retrait du Niger, du Mali et du Burkina.
La rencontre d’Accra s’est déroulée du 22 au 23 Avril, à l’effet d’examiner les contours du départ des trois pays sahéliens ayant manifesté le désir d’abandonner le navire communautaire. Après une étude approfondie des conséquences directes et politiques, les ministres de la CEDEAO ont passé en revue des programmes communautaires, la relocalisation d’institutions de l’organisation sur place, ainsi que la circulation des personnes et des biens.
À l’issue dudit conclave, le président de la Commission de la Cédéao, Omar Alieu Touray, a dévoilé un plan d’urgence abordant en rapport avec les ajustements juridiques et institutionnels, l’intégration économique et l’accès aux marchés, la coopération en matière de paix et de sécurité, la continuité des programmes de développement sectoriels, puis la sauvegarde des acquis sociaux. Des axes qui, selon le diplomate gambien, posent les jalons de nouveaux axes de coopération avec les pays de la confédération des États du Sahel.
Au même moment à Ouaga, le ministre burkinabé de la Communication Gilbert Ouedraogo, faisait une annonce déterminante en clôturant les travaux portant création de la radio de l’AES qui ont pris fin, le mercredi 23 avril 2025 : l’organe médiatique en gestation sera basé à Ouagadougou, avec des relais à Bamako et à Niamey et diffusera 24 heures sur 24, avec une grille de programmes variés qui va prioriser les langues nationales du trio démissionnaire de la CEDEAO.
A KEÏTA
Le Témoin
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