APOLOGIE du CRIME : Ces nouveaux terroristes !
mali24
Il y a terroristes et terroristes. En plus des mercenaires qui tuent et commettent les pires violations des droits humains – pour de l’argent – n’hésitant même pas à souiller le nom de Dieu pour justifier leurs actes prétendument jihadistes, existent d’autres types plus pernicieux. Eux, ils complètent les actions des premiers qu’ils tentent de justifier. Ils sèment aussi la psychose chez les cibles potentielles de leurs compères.
Ainsi et de plus en plus, des messages audio voire vidéo approuvant les attentats terroristes au Mali sont réalisés et diffusés sur les réseaux sociaux par de sinistres individus. Certains de ces actes cyniques émanent curieusement de Maliens dont des milliers de compatriotes innocents sont massacrées depuis plus de dix ans qu’ils en sachent la raison ! Il arrive fort malheureusement que de naïves personnes qui les reçoivent cèdent au reflexe de les partager sans se douter qu’elles font le jeu de l’ennemi.
Ces sinistres énergumènes et ceux qu’ils instrumentalisent savent –ils qu’ils s’adonnent ainsi à l’apologie du crime ? car, l’apologie du terrorisme ou l’incitation aux actes de terrorisme est toute action de communication publique présentant sous un jour favorable des actes terroristes, ou ceux qui les ont commis. La justification de tels actes est également considérée comme une apologie. Cet acte peut être perpétré à travers tout type de média notamment depuis des réseaux sociaux sur internet.
Quelles sanctions pour l’apologie du terrorisme ?
En France, le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.
Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne.
Lorsque les faits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle ou de la communication au public en ligne, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.
Au Mali, les autorités compétentes chargées du respect de la loi doivent redoubler de vigilance et d’ardeur pour poursuivre et infliger des sanctions dissuasives aux auteurs de ces violations. Elles pourraient se faire assister par les faitières de la presse, les structures de veille et de régulation des médias.