Biennale à Mopti : Une aubaine pour maintenir la cohésion sociale
Du 6 au 16 juillet, Mopti, la Venise malienne abritera l’édition 2023 de la biennale artistique et culturelle. L’évènement culturel de grande envergure apparait comme une opportunité en or pour maintenir la cohésion sociale. Il s’agit également d’une occasion pour les organisateurs d’inviter une nouvelle fois la population malienne ainsi que la communauté internationale à découvrir la richesse du Mali qui ne se limite pas seulement au sous-sol.
Avec la crise du nord en 2012, l’organisation de la biennale à Mopti a été avorté de nombreuses fois. Cette année, elle revient sous thème : « le Mali, une histoire commune, une seule nation, un même destin », dans le seul but d’instaurer une paix durable et la cohésion sociale pour un Mali fort et uni. D’où le satisfecit affiché du gouverneur de la région de Mopti, le Colonel Abas Dembélé qui déclare en ces termes : « Biennale 2023 : c’est Mopti qui gagne ».
Les autorités de la Transition profitent de cette biennale pour faire renaître l’espoir dans le centre du Mali qui connait l’insécurité et le déchirement du tissu social depuis un certain temps. En effet, la tenue de la biennale à Mopti intervient à point nommé. En ce sens que la région durant cette dernière décennie, a vu réduire ses nombreux visiteurs à cause de l’insécurité. Il faut déjà apprécier les efforts de l’équipe de transition qui a investi dans les travaux dans la ville de Sévaré.
Le ministre de la culture Andogoly Guindo trouve la biennale comme une manière de bien découvrir le Mali qui est une nation des hommes d’honneur, le creuset d’une culture riche et diversifié conservant à la fois ses traditions, ses us et coutumes et ouvert à la culture universelle. « Cette reprise de la biennale est une forte recommandation des Assises nationales de la Refondation et une volonté politique affichée du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOÏTA qui s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action du Gouvernement, du Cadre Stratégique de la Refondation de l’Etat et de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du processus d’Alger », a-t-il précisé.
Il faut noter que la biennale artistique et culturelle est née du « 1er festival africain de la jeunesse à Bamako » qui est organisé depuis 1958. En 1962, le festival a pris le nom de « 1er festival national de la jeunesse à Bamako ». Organisée chaque année, c’est après la 7ème édition en 1968, que l’évènement culturel va s’ériger en biennale.
Kada Tandina
Source : mali24.info