Cancer du col de l’utérus : le tueur silencieux

C’est le quatrième cancer le plus répandu chez les femmes dans le monde. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 660 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2022, avec plus de 350 000 décès associés. Les femmes vivant avec le VIH ont un risque six fois plus élevé de développer ce type de cancer.

Le cancer du col de l’utérus est principalement causé par une infection persistante par le virus du papillome humain (VPH), transmis par voie sexuelle. Cette infection peut entraîner des anomalies cellulaires au niveau de la muqueuse du col de l’utérus, qui peuvent évoluer en cancer après une période de 10 à 15 ans.

Cependant, il existe deux formes principales de cancer du col de l’utérus : les carcinomes épidermoïdes, qui représentent 80 à 90 % des cas, et les adénocarcinomes, représentant 10 à 20 % des cas.

Le cancer du col de l’utérus peut être asymptomatique à ses débuts. Lorsque des symptômes apparaissent, ils incluent généralement des saignements vaginaux irréguliers, notamment entre les règles. Le diagnostic est souvent confirmé par une biopsie cervicale ou un curetage endocervical.

Selon des sources médicales, les principaux facteurs de risque comprennent l’infection par le VIH, le tabagisme et l’utilisation prolongée de pilules contraceptives. Le traitement du cancer du col de l’utérus dépend du stade de la maladie. Lorsqu’il est détecté précocement, il est souvent curable. Les options de traitement incluent la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.

La prévention, le dépistage et le traitement précoce sont les clés pour réduire l’impact du cancer du col de l’utérus. La sensibilisation et la vaccination contre le VPH, ainsi que des habitudes de vie saines, jouent un rôle crucial dans la lutte contre cette maladie.

Assétou Samaké
Mali24.Info

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