Célébration du 31 Décembre:L’atmosphère à une semaine de la fête
Si les grandes artères de la capitale projettent déjà les lumières sur le nouvel an, l’atmosphère à une semaine de la fête du Saint sylvestre est plombée par les difficultés financières. Reportage !
La date du 31 décembre est principalement connue pour célébrer le passage au nouvel an. Certains fêtent en famille tandis que d’autres se retrouvent entre camarades ou collègues. Cette année, la célébration du passage au nouvel an se tient dans un contexte économique assez difficile pour les populations. Ce qui peut impacter sur l’atmosphère festive.
A une semaine de l’an 2025, les autorités du district sont à la manœuvre pour embellir la ville avec une vaste opération nettoyage. Les monuments sont décorés et de nombreux lieux publics sont aérés pour donner une nouvelle image à la ville. Sur les grands axes routiers du pays, la vigilance est renforcée avec des contrôles menés par les forces de sécurité et les agents de l’Anaser.
Il ressort d’un constat général fait par nos soins que les jeunes dont l’âge varie de 15 à 35 sont plus motivés à célébrer le Saint Sylvestre que les personnes du 2ème et 3ème âge. Celles-ci pensent que ce n’est plus à leur niveau de fêter comme les jeunes. Makan Keita, employé d’une agence de voyage de son état, est de cette catégorie. « Nous avons plusieurs fois célébré cette fête, nous laissons la place aux plus jeunes. Nous pensons à autre chose qui nous semble primordiale… », confie-t-il.
Influence timide au marché, hausse des prix des denrées alimentaires
Dans plusieurs marchés bamakois que nous avons eu à sillonner, les produits qui sont en abondance cherchent désespérément les clients, lesquels sont rares.
« Beaucoup attendent le compte à rebours pour venir acheter. Nous souhaitons que cet engouement prenne une autre tournure pour pouvoir s’en sortir », a laissé entendre un vendeur des habits pour femme aux Halles de Bamako.
Seydou Traoré, vendeur de chaussure de femme, rappelle que la crise économique frappe le monde en général et en particulier au Mali. « Ce qui pèse sur la vente. Les clientes crient de la hausse des prix. Ce qui n’est pas notre volonté. Ce sont les conditions qui nous imposent ce prix », lance le sieur Traoré.
Selon Moussa Coulibaly, la hausse des prix a été ressentie sur tous les produits alimentaires. « Nous recevons les produits dans les dures conditions. Ce qui nous oblige à revendre dans ces mêmes conditions pour s’en sortir. Les consommateurs crient et souffrent de cette flambée incessante qui n’arrange en aucun cas, les commerçants et les acheteurs », explique ce vendeur des produits alimentaires.
Quant aux vendeurs de petits cadeaux, ils gardent espoir pour les derniers jours.
Korotoumou Doumbia
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