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Contrôle interne dans les services publics : l’ARGASC se dote d’un manuel de procédures

« L’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués (ARGASC) est aujourd’hui au cœur de la lutte implacable contre la corruption. »

Cette déclaration forte a été faite, le mercredi 20 août 2025, par M. Ibrahim Berthé, Conseiller technique au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux.

C’était à l’hôtel Azalaï Salam, lors de l’ouverture de l’atelier de pré-évaluation du Manuel de procédures administratives, opérationnelles, financières et comptables de l’ARGASC.

La rencontre, jugée cruciale pour l’avenir de cette jeune institution, a réuni autour du Directeur général de l’ARGASC, M. Oumar Traoré, plusieurs personnalités : M. Roland Seri, représentant résident adjoint du PNUD au Mali, des directeurs de services centraux et assimilés du ministère de la Justice, le personnel de l’ARGASC, des experts du cabinet PYRAMIS Audit et Conseil, ainsi que divers invités.

Organisé en partenariat avec le PNUD, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (LUCCEI 2). Il marque une étape importante dans l’opérationnalisation de l’ARGASC, chargée de recouvrer et de gérer les biens saisis ou confisqués par l’État.

Pendant deux jours, les participants examinent minutieusement ce manuel, outil de référence conçu conformément à l’instruction n°00003/PRIM-CAB du 21 novembre 2002 relative à la méthodologie de mise en place des systèmes de contrôle interne dans les services publics, tout en tenant compte des besoins spécifiques de l’ARGASC.

Dans son allocution, M. Ibrahim Berthé a insisté sur l’importance de ce document :
« Ce manuel vise à doter l’ARGASC d’un système de contrôle interne performant et harmonisé, garantissant la bonne gouvernance, la transparence et la protection des biens de l’État. »

De son côté, M. Roland Seri du PNUD a salué un outil « aligné sur les meilleures pratiques internationales en matière de gestion administrative, financière et logistique », soulignant qu’il contribuera à renforcer la transparence, la redevabilité et la gouvernance publique.

Pour sa part, le Directeur général, M. Oumar Traoré, a rappelé que ce manuel constitue une obligation légale et répond à une exigence de redevabilité, surtout à un moment où se tient la première session de la Commission de suivi des systèmes de contrôle interne au niveau du Contrôle général des Services publics. Il a invité les participants à formuler des observations et suggestions pertinentes pour l’amélioration du document.

Les travaux prendront fin le jeudi 21 août 2025.

Mohamed Kanouté

Mali24

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