DELINQUENCE FINANCIERE : ce qu’il faut savoir de la mise sous mandat de dépôt de l’ancien président de l’Assemblée nationale et de son DAF

D’éminentes personnalités politiques et sportives font face à des accusations de corruption. Il s’agit de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Issiaka Sidibé, et M. Mamoutou Touré dit Bavieux, ancien Directeur Administratif et Financier de l’organe législatif, non moins président sortant et candidat à sa propre succession à la présidence de la Fédération Malienne de Football.

Dans le cadre de l’effort continu pour éradiquer la corruption au Mali, d’importants développements ont eu lieu ce mercredi 9 août 2023 avec la mise sous mandat de dépôt de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Issiaka Sidibé, ainsi que de Mamoutou Touré, connu sous le nom de Bavieux, Directeur Administratif et Financier et Président sortant de la Fédération Malienne de Football. Cette décision de justice fait suite à des enquêtes approfondies menées par les autorités compétentes, qui ont rassemblé des preuves solides à la suite d’une série d’auditions au niveau du Pôle économique et financier de Bamako.

De sources judiciaires, ces anciens dignitaires du régime d’Ibrahim Boubacar Keita font partie d’une liste préoccupante de personnalités soupçonnées d’avoir détourné des biens publics, dit-on, à leur avantage personnel quand elles étaient aux affaires à l’hémicycle du Mali. Ils auraient érigé l’affairisme, la surfacturation à la pelle et autre mauvaises pratiques en mode de gestion. Ainsi, les allégations qui pèsent sur eux remontent au temps de feu Président de la République, IBK, qui a dirigé le pays de 2013 à 2020.

L’on peut retenir que l’enquête en cours, menée par les autorités compétentes, vise à faire toute la lumière sur les actions présumées de corruption et à assurer que la justice soit rendue de manière transparente et équitable. Du coup, le placement sous mandat de dépôt de ces deux personnalités reflète aujourd’hui la détermination du gouvernement à mettre fin à l’impunité et à promouvoir la responsabilité des responsables publics.

Bien que les enquêtes soient toujours en cours, cette mesure préventive envoie un message clair aux autres personnes potentiellement impliquées dans des pratiques de corruption : aucune personne, quelle que soit sa position, n’est au-dessus de la loi. C’est dire que la lutte contre la corruption reste aujourd’hui une priorité absolue pour le gouvernement malien, qui s’est engagé à restaurer la confiance du public dans les institutions et à établir une gouvernance transparente et responsable.

Coulibaly A

Mali24.Info

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