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DROIT : Me Cheick Oumar Konaré donne quelques différences entre délits de Presse et délits de Cybercriminalité

Selon lui, la presse (télé, radio, journaux ) est régie par une loi différente de celle qui régit la cybercriminalité.

Et de préciser que la loi protège le journaliste par rapport au citoyen ordinaire qui publie sur le cyberespace, principalement les réseaux sociaux. La raison selon Me est que  le journalisme est un métier qui contribue à l’éveil démocratique alors que les réseaux sociaux constituent une véritable auberge espagnole où l’on rencontre toutes sortes de personnes, y compris de faux profils spécialisés dans les injures et diffamations.

Dans la plupart des cas, ajoute-t-il, le journaliste qui commet une infraction pénale ne peut pas être placé en détention provisoire; il ne va en prison que si le juge le décide au moment du jugement.

Par contre, explique Me Konaré, le citoyen qui commet une infraction dans le cyberespace peut être emprisonné dans l’immédiat, avant son jugement.

<< Si le journaliste publie un article délictueux (diffamatoire ou injurieux, par exemple), il doit être poursuivi dans les trois mois qui suivent sa publication, faute de quoi il ne peut plus l’être>>, précise l’avocat inscrit au Barreau du Mali. En revanche, explique-t-il, l’infraction commise dans le cyberespace peut être poursuivie sans limitation de délai.

<< Les peines prévues pour les infractions de cybercriminalité sont beaucoup plus lourdes que celles qui punissent les infractions commises par voie de presse >>, dit-il.

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