Droits de l’Homme : La CNDH outille une centaine de femmes de Ouéléssebougou
Environ une centaine de femmes de Ouéléssebougou ont pris part, ce jeudi 25 juillet 2024, à une session de sensibilisation sur les droits de l’Homme en général et ceux des femmes en particulier.
Organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec la préfecture de Ouéléssebougou, cette session de formation, qui s’inscrit dans le cadre de la mission de promotion des droits humains de la CNDH, a enregistré la présence du préfet de Ouéléssebougou, M. Emile Emmanuel DIARRA, du président de la CNDH, M. Aguibou BOUARE, du représentant du chef de village de Ouéléssebougou Zancoura, M. Harouna SAMAKE, de la cheffe de service local de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme BOUARE Antoinette KEITA, ainsi que de plusieurs autres invités.
Cette session de formation vise à renforcer les capacités des femmes de Ouéléssebougou en matière de droits de l’Homme afin de les amener à mieux connaître leurs droits.
Selon le préfet de Ouéléssebougou, M. Emile Emmanuel DIARRA, cette rencontre est une initiative salutaire qui participe au développement et à l’autonomie des femmes. Il a par ailleurs rassuré les participants de sa disponibilité à accompagner la CNDH dans sa noble mission de protection et de promotion des droits de l’Homme.
Dans son intervention, le président de la CNDH, M. Aguibou BOUARE, a déconstruit un certain nombre de clichés selon lesquels les droits inhérents à la nature humaine seraient une affaire de Blancs. Il a également profité de cette tribune pour expliquer la différence entre la CNDH et les autres organisations de défense des droits de l’Homme. Il a précisé que l’une des sources importantes des droits humains provient du Mali (Charte de Kurukanfuga) depuis 1236. Il a conclu en rappelant que nul n’est à l’abri de la violation de ses droits, quelle que soit sa puissance, à un moment donné de son parcours.
M. DIAWOYE Magassa de la CNDH a abordé les droits des femmes consacrés dans les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux. Quant à l’Imam Thierno Hady THIAM, également de la CNDH, il a expliqué les relations entre droits de l’Homme, religion et culture.
Au terme de cette session, les participants ont exprimé leur satisfaction et ont affirmé qu’ils avaient une perception erronée des droits de l’Homme avant cette session. À partir de maintenant, ils ont bien compris l’importance et la pertinence des droits de l’Homme.
Mohamed Kanouté
Source : Mali24