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Enfants victimes de conflits : des milliers de garçons enrôlés chaque année par des groupes armés »

Les groupes armés en Afrique en général et au Sahel en particulier enrôlent chaque année des milliers de jeunes garçons. Drogués souvent, ils sont envoyés au front. L’Unicef estime que « le recrutement d’enfants dans les groupes armés au sahel est une grave violation des droits de l’enfants et une menace majeure pour la sécurité et le développement de la région ».
La communauté internationale célèbre ce 04 juin, la journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression. La célébration de cette journée vise à reconnaître les souffrances endurées par les enfants du monde entier, victimes de violences physiques, mentales et émotionnelles.
Au sahel, les enfants sont enrôlés par les groupes armés radicaux ainsi que les groupes rebelles ou d’auto-défense. Une situation assez alarmante avec la dégradation de la sécurité.
Dans un article mis en ligne sous le titre « Endiguer le recrutement d’enfants soldats dans la région du bassin du Lac Tchad », l’Institut d’études de sécurité (ISS Africa) reconnait que « les groupes armés recrutent chaque année des milliers de jeunes garçons ».
En 2023, le rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur « les enfants et les conflits armés » fait cas de 8 655 enfants victimes de recrutement et d’utilisation. Au Mali, il a été recensé, selon le même rapport, « 691 enfants associés à des forces et des groupes armés ». Le fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) fait cas « d’une augmentation significative des violations graves de l’encontre des enfants, notamment le recrutement et l’utilisation d’enfants, au Sahel central ». Selon l’Unicef, « le recrutement d’enfants dans les groupes armés au Sahel est une grave violation des droits de l’enfants et une menace majeure pour la sécurité et le développement de la région ».
Les jeunes filles très touchées par les violences
Dans un rapport publié en mars 2021, Plan International alertait déjà sur la situation des jeunes filles. « Les violences de genre, les mariages d’enfants et les grossesses précoces menacent gravement les filles et les adolescentes qui se retrouvent déscolarisées et traumatisées par la crise. 4 M d’entre elles sont contraintes d’abandonner l’école en raison des attaques de groupes terroristes et de la pandémie de Covid-19. Environ 1/3 des filles n’ont jamais fréquenté l’école ou y sont allées pendant une année seulement. Les filles sont 2,5 plus susceptibles de se retrouver déscolarisées dans les pays touchés par les conflits dans le monde », soulignait le document.
C. Doumbia

mali24

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