Enrôlement dans le SIGRH : le paradoxe !
L’opération d’enrôlement dans le Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines (SIGRH) fait parler d’elle même. En se sens qu’elle apparaît comme un cauchemar pour certains enseignants chercheurs. Le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESUP) tire la sonnette d’alarme.
En effet, de nombreux agents de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, pourtant présents et actifs lors de l’opération, se retrouvent aujourd’hui… absents du système. Une aberration qui, au lieu de rassurer, plonge ces travailleurs dans l’angoisse, car l’exclusion du SIGRH équivaut à une privation pure et simple de salaire.
Pour le Comité Exécutif National du SNESUP, il s’agit là d’un paradoxe inacceptable. Comment expliquer que des travailleurs enrôlés soient considérés comme non-enrôlés ? Comment comprendre que malgré les alertes répétées du syndicat, les autorités aient laissé s’installer une situation qui ressemble à une négligence volontaire, voire à une rétention délibérée des listes des non-enrôlés ?
Le syndicat ne mâche pas ses mots et trouve que le Gouvernement est pleinement responsable de ces dysfonctionnements. Il exige la publication immédiate des listes, la correction diligente des erreurs, et la restauration des droits des travailleurs lésés.
Malgré cette situation tendue, le SNESUP veut rassurer ses militants en menant le combat jusqu’au bout pour défendre leurs droits.
Coulibaly A
Mali24
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