Fatoumata Tréta du Lycée Bana Samaké de Kalaban-Coura : Une jeune bachelière qui ambitionne de devenir magistrate
Teint noir avec un visage jovial, Fatoumata Tréta est l’une des heureuses bachelières de l’année 2025. Agée de 17 ans, cette élève au Lycée Bana Samaké de Kalaban-Coura a décroché son baccalauréat, avec une mention assez bien en série Langues.
Très disciplinée et structurée, Fatoumata Tréta a adopté un style d’organisation spécifique au cours de l’année scolaire. Elle se réveillait très tôt pour apprendre ses leçons. « C’est aux environs de 3h à 4h que je me réveille pour apprendre mes leçons et au cours de la journée quand nous n’avons pas cours, je fais des exercices », dit-elle.
L’élève du Lycée Bana Samaké de Kalaban-Coura a relevé plusieurs défis pour passer le cap du Bac. « Le plus grand défi que j’ai pu surmonter était de garder mon rang de première en classe, c’est ce qui me tenait à cœur et je faisais tout mon possible pour rester première avec souvent 15 de moyenne. Il y a aussi la matière de philosophie qui me fatiguait un peu, mais je me suis débrouillée », raconte-t-elle.
Fatoumata Tréta, en voyant son nom sur la liste des admis, a éclaté de joie. « J’étais comblée en voyant mon nom. En ce moment, ma joie était de trop. Je ne sais plus où mettre les pieds. J’ai juste crié plus fort », souligne-t-elle.
Elle conseille aux élèves d’avoir du courage, d’apprendre les leçons et de faire des exercices. Elle met en garde contre la tricherie. « Car ça entraine la paresse et c’est ce qui occasionne l’échec de plusieurs élèves », explique la jeune fille Tréta.
Elle rend hommage à ses parents. « Mes parents ont joué un rôle important dans ma réussite, ils ont pris des cours privés pour moi, dans toutes les matières principales. Ils me disaient toujours d’aller lire et faire mes exercices qu’on nous donnait en classe », lance-t-elle. Fatoumata Tréta n’oublie pas non plus ses professeurs du lycée qui ont joué un rôle encore plus important dans sa réussite. « Quatre enseignants dans mon école qui m’encourageaient tout le temps. Particulièrement le professeur d’Allemand, Mme Coulibaly Annie qui m’encourageait et qui me donnait des cours gratuitement, rien que pour renforcer mes compétences dans sa matière. Il y a aussi Ali Koita, Sériba Traoré entre autres», témoigne-t-elle.
La jeune bachelière ambitionne de devenir « magistrate ».
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