Finale du Trophée « Général Mamadi Doumbouya » : 50 morts après des violents affrontements.
Le 1er décembre, la capitale de la Guinée, Conakry, a été secouée par un événement tragique marqué par la perte de vies humaines. De violents affrontements ont éclaté entre les supporters de deux équipes de football, faisant de nombreuses victimes lors d’un match organisé à N’Zérékoré, dans le sud-est du pays.
Selon les médias locaux, les échauffourées ont eu lieu lors de la finale du Trophée « Général Mamadi Doumbouya » opposant l’équipe de N’Zérékoré à celle de Labé. Tout a dégénéré vers la fin de la rencontre, lorsque l’arbitre a sifflé un penalty en faveur de N’Zérékoré, décision qui a provoqué une vive contestation de la part des joueurs et des supporters de Labé. Ces derniers se sont alors attaqués à ceux de N’Zérékoré en leur lançant des pierres.
Les tensions se sont rapidement exacerbées, et l’intervention des forces de l’ordre, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a encore aggravé la situation. Une bousculade massive a éclaté alors que les spectateurs se précipitaient vers la seule sortie du stade. Selon les témoins, certains ont perdu la vie à cause des gaz lacrymogènes, tandis que d’autres, tentant d’escalader les murs du stade pour fuir, ont également péri ou se sont gravement blessés. Le bilan est lourd car les médias locaux estiment le nombre de morts à 50 morts.
En fin de journée, le Premier ministre Amadou Oury Bah a exprimé ses condoléances aux victimes via les réseaux sociaux et a assuré que des mesures étaient prises pour rétablir l’ordre. « Le gouvernement suit de près l’évolution de la situation et réitère son appel au calme afin de garantir que les services hospitaliers puissent opérer sans entrave pour porter secours aux blessés », a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter), ajoutant que des informations complémentaires seraient fournies dans un communiqué officiel dès que toutes les données seraient recueillies.
Gousno