Kaou Djim, doublement vainqueur de sa détention
Après une longue année de détention à Kati, Issa Kaou Djim recouvre la liberté, conformément à sa condamnation pour deux années d’incarcération dont une année de sursis. Après avoir dignement purgé sa peine, l’ancien président de la défunte ACRT a retrouvé les siens, la semaine dernière, mais en étant astreint à une réserve que lui impose le sursis d’une année. Issa Kaou Djim ne pourra déroger à cette contrainte qu’en choisissant de prendre congé du pays, à moins que la jouissance de ses droits civiques ne se heurtent à la persistance d’un fâcheux précédent, à savoir : une restriction abusive de sa liberté de mouvement que le pouvoir en place s’était précédemment arrogé en lui refusant de franchir les frontières du pays sans raison valable. Quoi qu’il en soit, l’ancien coordinateur de CEMAS recouvre la liberté en se délectant allègrement d’une rupture de la sainte alliance sur l’autel de laquelle les autorités de son pays ont sacrifié sa liberté. Incarcéré dans le cadre d’un dossier burkinabé dont l’évolution n’a pas encore démenti ses propos, sa sortie de prison intervient, en outre, à un moment où l’axe Bamako – Ouagadougou n’est plus assez mielleuse pour que les citoyens des deux pays risquent un emprisonnement en vertu d’une harmonisation circonstancielle des systèmes répressifs de l’AES.
Le Témoin,
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