L’APDP dans la logique d’une rigueur sélective
La structure en charge de la sécurisation des données personnelles, l’APDP, n’a de cesse de faire parler d’elle ces derniers temps. Son entrée en scène a notamment commencé par la traque de nombreuses entreprises prises en défaut dans l’utilisation de données personnelles comme les fiches de paie, le pointage des présences d’employés, les entrées et sorties des visiteurs, etc. De nombreux prestataires ont été ainsi mis en demeure en son temps de régler les frais y afférents, au risque d’affronter les conséquences judiciaires d’un manquement à leurs obligations. L’APDP ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle est revenue à la charge en insistant sur l’étendue de ses centres d’intérêt et domaines d’intervention, ainsi que sur les risques qu’encourent les usagers des réseaux sociaux en cas d’utilisation abusive des données personnelles de leurs correspondants. La structure en charge de la protection des données à caractère personnel reste muette cependant sur le champ et les modalités de gestion des données privées par certains services étatiques. Il s’agit, entre autres, de l’Agence Nationale de la Sécurité d’Etat, à laquelle aucune aucune limite ne semble fixée dans l’exploitation des éléments de cette nature – ou du moins n’est astreinte à aucune disposition en matière d’accès et d’exploitation des données. En atteste la divulgation d’échanges privés au moyen desquels certains usagers de la téléphonie mobile ont été confondus par la justice.
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