Le Mali serait-il en «guerre» contre une puissance aérienne

La tension entre Bamako et Kiev ne faiblit pas, depuis les aveux de hautes autorités ukrainiennes d’une participation belligérante aux côtés de la rébellion. Le douloureux épisode de Tin-Zeouaten est passé par-là, en révélant au grand jour une dimension internationale de la crise malienne que peu d’observateurs subodoraient. De quoi transpirer la salve de dénonciations et de récriminations jusqu’à la tribune des Nations-Unies où le Mali les pays de l’AES sont porteurs d’une plainte solidaire contre le pays de Vladimir Zelensky. L’Ukraine n’a daigné démentir son rôle et assume implicitement sa position antagonique partout où les intérêts russes sont attaquables. Or sa partition est d’autant moins négligeable que l’adversaire juré de Moscou n’est pas seulement apte à former des combattants touaregs ou à leur livrer des renseignements stratégiques. À défaut d’égaler Moscou en arsenal et contingents sur les théâtres, le pays de Zelensky est devenu une puissance aérienne à force de manipuler la technique des drones. Les observateurs les plus avertis le hissent même au rang de premier fabricant de ce type d’appareil avec la production de 5 millions d’unités par an pour 200 entreprises spécialisées dans le domaine. N’y a-t-il donc pas lieu d’intégrer une aide à l’adversaire pouvant lui permettre de disputer la maîtrise des airs à l’armée régulière ?

Le Témoin

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