Le paradoxe algérien

L’Algérie prend fait et cause pour des Touaregs maliens, alors qu’elle considère les siens comme des citoyens de seconde zone. Ceux qui se sont battus pour la promotion de la culture berbère en Kabylie ont été violemment réprimés. Le statut de la langue amhazigue n’est pas bien défini. Toutefois, l’histoire nous enseigne que Lalla Fatma N’Soumère, née en 1830, à Tassedan, dans la région de Kabylie, est issue d’une famille berbère. Elle est une figure emblématique de la lutte contre l’occupation française. Figure centrale de la résistance, connue pour son charisme et son intelligence, elle s’est opposée avec fermeté à la colonisation. Elle a été très active pendant la révolte de 1857. Héroïne nationale, symbole de la lutte anticoloniale, elle joua un rôle de leader militaire et spirituel lors de la révolte de 1857.

L’Algérie a la mémoire courte, pendant sa guerre de libération déclenchée en 1954, jusqu’en 1962, c’est le Mali qui a servi de base – arrière aux maquisards algériens. C’est le Mali qui a assuré toit et couvert à Ahmed Ben Bella et Abdoul Aziz Bouteflika. Aujourd’hui, au lieu de nous renvoyer l’ascenseur, elle héberge Iyad Aghaly, le terroriste malien et ses fidèles. Ceux-ci combattent le pouvoir central. Comme quoi, le ridicule ne tue pas.

M.Koné

Le challenger 

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